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Les loups (de Wall-Street) vont-ils disparaître ?

1/6/2017

1 Commentaire

 
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Le chiffre du jour 
En pourcentage, combien d'emplois la robotique menace-t-elle ?
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Que se passe-t-il aujourd'hui ?
James Gorman, le Président Directeur Général de Morgan Stanley, la 2ème banque la plus prestigieuse au monde d’après le classement Vault, a indiqué à Bloomberg que leur activité de trading, c’est-à-dire la négociation de titres financiers pour le compte de ses clients, allait chuter d’au moins 10% au 2ème trimestre 2017 par rapport à l’année précédente. En avril et mai, la même activité chez J.P. Morgan a enregistré 15% de baisse d’une année sur l’autre.
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Qu'est-ce que ça veut dire ?
Les grandes banques internationales, notamment les banques américaines les plus connues comme Goldman Sachs (GS), Morgan Stanley (MS), J.P. Morgan (JPM) ou Bank of América (BofA), disposent d’activités de trading très importantes notamment sur le marché obligataire. C’est-à-dire qu’elles ont des équipes de traders, qui interviennent sur les marchés, et de sales, mot anglais pour dire vendeurs, ceux qui gèrent la relation client, dont la fonction est d’aider leurs clients investisseurs institutionnels à acheter ou vendre leurs titres sur les marchés. Ils se rémunèrent en fonction de la taille des transactions. Cette activité est très importante dans les domaines où il n’existe pas de marché uniformisé, comme sur le marché obligataire où beaucoup de transactions se font de gré à gré, directement d’un acheteur à un vendeur sans une place de marché comme tiers de confiance à l’inverse des marchés actions.
Ces activités sont donc en déclin généralisé face à plusieurs tendances complémentaires : le marché obligataire américain au plus haut qui voit le nombre de transactions diminuer, l’augmentation de la gestion passive qui rend les actionnaires moins actifs et l’incertitude sur l’économie mondiale qui incite les investisseurs à la prudence.

Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : la finance est l’un des secteurs les plus menacés par la robotisation
Si une activité décline, la tentation des dirigeants peut être grande de réduire les effectifs ou de réorganiser la division pour maintenir les profits de l’activité. Dans le secteur bancaire, l’arrivée de la robotisation est en train de devenir la recette miracle à beaucoup de problèmes.
Un trader ou un sales apprécie les vacances et les bonus. Le robot, lui, est toujours fidèle au poste et il fait de surcroit moins d’erreurs que l’humain. J.P. Morgan a ainsi développé un outil informatique interne permettant de traiter toute la documentation crédit avec des robots, une économie annuelle de 360 000 heures d’avocats et de responsables crédit.
Un exemple plus français, Natixis dispose désormais de robots qui gère tous les emails reçus par les conseillers et pré-formule automatiquement des réponses que ceux-ci n’ont plus qu’à compléter ou envoyer directement. La banque dispose également d’un système de gestion automatique de résiliation d’assurance auto et habitation qui fait en une nuit ce qu’un être humain met 6 jours pleins à faire. La baisse d’effectifs prévue est évaluée à 30% d’ici 2025.
Dans le domaine de la gestion financière, ce que l’on appelle les robo-advisors font de plus en plus recette. Ce sont des logiciels de gestion financière passive visant à optimiser la combinaison rendement-performance et risque en évitant les écueils de la gestion financière mise en œuvre par des êtres humains.
Est-ce à dire que bientôt plus personne ne travaillera dans le secteur financier ?
Certainement pas, mais il est très probable que les années à venir verront les métiers du secteur changer profondément. Ils seront plus exigeants en compétences technologiques et/ou alors à plus forte valeur ajoutée. Il ne faut pas oublier non plus que cette vague d’automatisation, bien que peu visible, n’est pas nouvelle. Le groupe de conseil McKinsey estimait en 2016 que la robotisation avait déjà atteint 43% du secteur financier.
La citation du jour
« Le progrès : trop robot pour être vrai. »
Jacques Prévert, poète, scénariste, parolier et artiste français
En pourcentage, combien d'emplois la robotique menace-t-elle?​
- de 10% des emplois 

1 Commentaire
Barbara, Thérèse BRAND
25/6/2017 10:49:11

Comment va se développer le trading avec les diamants?

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