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Les diamants sont éternels

4/4/2017

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​Que se passe t'il aujourd'hui ?
Le plus gros diamant rose de l’histoire dans sa catégorie, appelée l’Etoile Rose et comptant 59,60 carats, a été vendu en 5 minutes aujourd’hui à Hong Kong pour la somme historique de 71,2 millions de dollars lors d’une vente aux enchères organisée par Sotheby’s. La précédente plus importante vente de diamant au monde avait eu lieu en mai 2016 chez Christie’s à Genève avec l’Oppenheimer Blue vendu 57,54 millions de dollars pour « seulement » 14,62 carats.
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Qu'est-ce que ça veut dire ?
Plus de cent vingt-cinq millions – oui oui vous avez bien lu 125 000 000 – de carats de diamants sortent de terre chaque année. De tout cela, on ne compte que deux à quatre mille carats – vous avez bien suivi, on parle maintenant de milliers – de diamants de couleur extraits de terre par an, d’où leur rareté et le fait que les acheteurs s’arrachent pour les avoir. Les diamants de couleur tiennent leur couleur de différents éléments ou défauts de structure apparus pendant leur formation sous terre, il y a un à trois milliards d’années. A peine dix mines dans le monde extraient des diamants de couleur, dont seulement trois des diamants roses.

Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : le marché du diamant, un actif alternatif dont il faut se méfier
Le diamant, qui vient du latin et du grec « aimant indomptable », est souvent méconnu des particuliers qui ne voient pas en lui ce que les investisseurs appellent un actif alternatif, c’est-à-dire un actif autre qu’un actif financier (actions, obligations, parts de fonds d’investissement). 
En effet, en tant qu’actif, le diamant dispose d’une valeur intrinsèque mais les frais de transaction des diamants sont nettement plus élevés que pour un actif financier. En outre, le nombre de transactions et la facilité à échanger cet actif – ce que l’on appelle la « liquidité » – sont également beaucoup plus faibles que pour un actif financier. Enfin, contrairement aux actifs financiers, l’échange de diamants relève de transactions de gré à gré, sans tiers de confiance et sans régulation de marché. Telles sont les caractéristiques d’un actif alternatif et donc du diamant.
Comme les actifs financiers côtés, le diamant dispose de places de marché où ceux-ci s’échangent, Anvers en Belgique et Ramat Gan en Israël notamment, ainsi que d’un indice de référence, le RAPI pour RapNet Diamond Index.
Diverses sociétés se sont récemment mises en quête de proposer aux particuliers d’investir dans le domaine. Mais attention à ne pas se faire éblouir par l’attrait de cet actif atypique. Historiquement, et quand bien même les performances passées ne préjugent pas des performances futures, le cours du diamant blanc a été relativement stable dans le temps. Seuls les diamants de couleur, compte tenu de leur rareté, ont vu leur valeur s’accroître avec le temps. En outre, une fois détenu, cet actif ne procure aucun revenu, reste une matière première soumise à des variations de cours assez erratiques liées à l’offre et à la demande et n’est pas considérée comme une valeur refuge, contrairement à l’or par exemple.

Pour le secteur : le diamant synthétique est une bombe à retardement
Le secteur du diamant a souvent fait parler de lui dans le passé pour avoir permis de financer des guerres grâce au marché noir et à l’extraction illégale, amenant à l’appellation de diamants de sang ou diamants de conflits. Pour lutter contre ces trafics, le processus de Kimberley sur la traçabilité des pierres a été mis en œuvre. Il a eu un impact positif mais n’a pas réussi à mettre fin aux trafics. Le trafic de diamants reste une activité illégale très lucrative. Et là où il y a de l’argent, il y a des trafics qui prospèrent.
En outre, l’extraction des diamants est souvent pointée du doigt pour la pollution qu’elle génère et l’exploitation de populations fragiles voire même d’enfants dans des conditions de travail inacceptables.
C’est notamment pour cela que les diamants de synthèse – pourtant inventés dès les années 1950 – commencent à faire de plus en plus parler d’eux. Ils représentent déjà plus de vingt fois la production de diamants naturels. Mais, compte tenu de la résistance des lobbys du diamant, il a fallu attendre le milieu des années 1990 pour que commence vraiment à émerger de la joaillerie en diamants de synthèse. A l’œil nu, il est impossible de faire la différence entre des diamants naturels et synthétiques. Ces derniers sont d’ailleurs plus purs que les diamants naturels. 
Le développement rapide de cette branche d’activité représente une menace significative sur le secteur du diamant naturel. Il est peu probable que les diamants synthétiques remplacent intégralement les diamants naturels. Mais il y a fort à parier que dans les années à venir, la consommation des premiers continuent à augmenter au détriment des seconds.
La citation du jour 
 « Les diamants sont les merilleurs amis des femmes. »
Howard Hawks, Réalisateur 
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