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Impair(s) et manque(s) chez Casino

12/6/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Le titre Casino n’en finit plus de chuter. Il a perdu 40% en un an, rès de 20% sur le dernier mois et plus de 5% la semaine dernière, une hécatombe financière. Hier soir, le directeur financier du groupe a annoncé qu’ils allaient céder pour 1,5 milliards d’euros d’actifs. Cette opération s’étalera sur 2018 et 2019. L’objectif affiché est de réduire la dette nette du groupe d’un milliardd’euros d’ici la fin de l’année.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Nous vous avons plusieurs fois parlé de ce grand groupe français de distribution. Autrefois présent à l’international dans des régions sans grande synergie les unes avec les autres comme le Brésil et la Thaïlande par exemple, le groupe a progressivement réduit la voilure en vendant ses participations ou ses filiales.

Casino a en outre été régulièrement pointé du doigt par certains investisseurs institutionnels qui l’accusaient d’enjoliver la présentation de ses comptes financiers. Muddy Waters est le critique le plus connu de tous sur le sujet. 

Chez Casino, il n’y a donc rien de nouveau sous le soleil. Cela fait déjà de nombreuses années que le groupe vend régulièrement des participations ou des actifs pour se désendetter et la situation ne s’améliore pourtant pas beaucoup. C’est exactement ce que Muddy Waters avait pronostiqué. Dans la mesure où ils se positionnent à la baisse sur les titres qu’ils attaquent publiquement, on peut imager qu’ils ont réalisé une belle opération.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : vendre ce que l'on possède ne résout pas tout
Au premier abord, on pourrait se réjouir pour Casino de cette situation sage de se séparer de certains actifs pour se désendetter. Le fait est que cette solution est souvent peu satisfaisante. 

Pourquoi ?
D’abord parce que vendre ce que l’on possède, les actifs dans le langage comptable et financier par opposition à ce que l’on doit que l’on appelle les passifs, est une opération dite one-shot. Vous ne pouvez pas vendre deux fois vos actifs. C’est donc un peu le but en or, vous n’avez qu’une opportunité de mettre à profit les fruits de cette transaction et ça ne suffit malheureusement pas toujours.

Ensuite, parce que vendre ses actifs signifie souvent engranger de l’argent tout de suite mais en décaisser plus plus tard. Souvent, ce qui est vendu par les groupes est de l’immobilier. Or, si vous n’en êtes plus propriétaire, vous allez devoir payer un loyer. Je ne dis pas que c’est bien ou mal mais il faut en être conscient et ne pas croire que cela ne change rien à la situation future.

Enfin, ce qui compte le plus pour la bonne santé financière d’une entreprise n’est pas tant la trésorerie disponible en caisse ou les actifs possédés que les flux de trésorerie disponibles. En gros, est-ce que l’entreprise génère des flux financiers positifs ou pas avec son activité ? C’est le point clé.

Un investisseur qui vivrait de son patrimoine suivrait la même logique. Pour ne pas hypothéquer sa capacité à générer des flux financiers futurs justement, celui-ci se contentera généralement d’utiliser maximum 3% à 4% de son portefeuille total tous les ans. Sinon, il risque de durablement mettre en danger la valeur de son patrimoine financier.

Avec une telle annonce, Casino n’apparaît clairement pas en position de force. L’activité est certes en train de repartir mais reste fragile et arrivera un moment où il n’y aura plus grand-chose à vendre…

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En route vers la Bourse

7/6/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Navya, l’une des pépites françaises du secteur des véhicules autonomes a annoncé qu’elle venait de passer la première étape pour s’introduire en Bourse. La société a enregistré hier ce que l’on appelle le document de base auprès de l’Autorité des Marchés Financiers, l’entité publique qui régule le secteur boursier en France. Le groupe vise un chiffre d’affaires de 30 millionsd’euros en 2018. Ses navettes étaient exposées à Vivatech à Paris courant mai.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Basée dans la région lyonnaise, Navya n’est pas encore bien connu du grand public. Pourtant, cette société est l’une des plus en pointe dans le monde pour ce qui est des véhicules 100% autonomes. Dans ses navettes, on ne trouve en effet ni volant, ni pédale.

L’histoire de Navya, c’est celle d’un homme qui a eu probablement raison trop tôt, façon reconnaissante de dire qu’il a malheureusement lancé son projet au mauvais moment. Relancé il y a 4 ans, ce projet est la continuation de la société Induct qui avait fait faillite. Le repreneur, Christophe Sapet, un entrepreneur expérimenté, qui a notamment cofondé Infogrames et Infonie a su faire renaître de ses cendres le concept.

Depuis, ses navettes ont déjà été vues sur différents continents et le deuxième semestre devrait voir les premiers taxis autonomes apparaître en France, en Australie et aux Etats-Unis.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : comment seront nos voitures demain ?
Si l’on s’intéresse au secteur automobile et plus largement du transport routier, on peut déjà voir se dessiner les grandes tendances de demain. Et si beaucoup de choses peuvent encore changer, une chose est sûre, je n’investirais jamais dans une auto-école ou dans une licence de taxi.

Parmi les évolutions majeures, il est fort probable que nous soyons la dernière génération d’êtres humains à devoir apprendre à conduire un véhicule et il y a fort à parier également que nous n’ayons plus à conduire de nous-mêmes à la fin de nos jours. Bonne ou mauvaise chose, c’est l’avenir qui nous le dira. Que ce soit avec des acteurs très médiatisés comme Tesla, qui ont pris le créneau du segment de la voiture particulière d’assaut, ou des start-up comme Navya, qui se positionnent plus sur une gamme de véhicules collectifs pour l’instant, les technologies de gestion autonome de la conduite s’améliorent à grande vitesse.

Parmi les autres tendances majeures en cours, il y a le changement de technologie énergétique. Là encore, l’essence, et encore plus le diesel, vont très progressivement être de moins en moins plébiscité comme technologie. Si l’électricité est la technologie faisant le plus parler d’elle, notamment là encore grâce aux innovations d’un acteur comme Tesla, elle n’en reste pas moins critiquée par son coût environnemental en amont de la fabrication des voitures. Cette technologie est ainsi accusée, à tort ou à raison, de reporter la problématique de pollution dans les pays producteurs de matière première.

Tapi dans l’ombre mais faisant de plus en plus parler d’elle, c’est peut-être bien l’hydrogène qui pourrait avoir une carte à jouer. Dans ce domaine, la France compte parmi les pays les plus en pointe. Certains taxis à Paris exploitent déjà cette technologie même si le coût des voitures est encore très élevé par rapport à des voitures essence équivalentes.

Nous n’avons pas fini d’être surpris par ce qui va arriver dans le secteur automobile.

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Il y a de l'accor(d) dans l'Air (France)

4/6/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Le groupe AccorHotels a annoncé par communiqué de presse dimanche soir étudier la possibilité de prendre une participation minoritaire, mais significative, dans le groupe Air France-KLM. L’idée, reprise d’ailleurs par différents médias, serait de racheter les parts du groupe détenues par l’Etat français au travers de l’Agence des Participations de l’Etat (APE). Au cours actuel, la participation de la France, qui détient 14,3% de la compagnie aérienne, vaut 460 millionsd’euros.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Nous en avions parlé mais ça ne coûte rien de le rappeler, le groupe AccorHôtels a cette particularité qu’il ne possède plus de murs d’hôtels. Ce n’est plus qu’un exploitant hôtelier, ce qui lui procure une bien plus grande flexibilité dans son développement.

Cela fait des années que le groupe hôtelier échange avec Air France-KLM sur des sujets de digitalisation et de fidélisation pour mutualiser les efforts marketing. Cela fait sens car ces deux groupes sont très internationaux et pourraient créer des offres combinées Vol + Hôtel.

Si la mue réalisée ces dernières années par le groupe Accor servait de casd’école chez Air France, la compagnie aérienne serait peut-être enfin en mesure de retrouver une compétitivité et une profitabilité digne de ce nom, endépit des syndicats qui parasitent (comme souvent) la bonne gestion de la société.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : l’État français résout-il trois problèmes à la fois ?
C’est ce que l’on pourrait légitimement penser en regardant pragmatiquement l’opportunité qui se présente à lui.

L’État français traîne cette participation historique depuis des décennies et n’a pas perçu de dividendes de 2008 à 2016 inclus, autant dire que ce n’était pas l’affaire du siècle. L’État pourrait donc y gagner à bien des niveaux.

D’abord, en cas de cession pure, l’État récupèrerait une somme rondelette pouvant être mise à profit plus utilement ailleurs voire pouvant aider à boucler le budget annuel de l’État. Dans la mesure où les autres privatisations annoncées ont pris du retard, ce ne serait pas du luxe.  

En outre, sortir du capital d’Air France, ce serait (enfin) forcer les syndicats de l’entreprise à devenir raisonnables et leur montrer que l’État n’interviendra pas pour sauver le groupe. Le secteur privé est toujours plus efficace pour réformer une entreprise qu’une entreprise détenue en partie par l’État.

De surcroit, cela devrait assurer qu’Air France ne tombe pas aux mains d’acteurs étrangers qui lorgnent depuis longtemps sur ce groupe plombé par des syndicats fous. Un acteur privé français de référence devrait faciliter le maintien dans le giron français de ce groupe, un élément certainement important pour les décideurs politiques.

En outre, le montant de la transaction probablement proche de 500 millions d’euros arriverait à un moment où la reprise d’une partie de la dette de la SNCF va augmenter les intérêts annuels de la dette publique. 

Ainsi, pour l’État français, c’est peut-être l’offre qui vient à point nommé. Il faut saisir les opportunités quand elles viennent et la situation budgétaire délicate de la France impose, si cela se confirme, de mener à bien une telle opération qui ferait sortir l’État d’une entreprise dans lequel sa valeur ajoutée est depuis longtemps plus négative qu’autre chose.

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D'un seul bloc

1/6/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Block.one, une obscure start-up basée aux Îles Cayman a annoncé hier avoir collecté 4 milliards de dollars auprès de différents « investisseurs » dans le cadre de la plus grande Initial Coin Offering de l’année. Au-delà même du montant, ce qui ne manque pas de surprendre, c’est que la société n’a même pas encore lancé son produit. Celui-ci devrait voir le jour aujourd’hui. L’annonce ne manque pas d’alerter nombre d’investisseurs professionnels.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Jusqu’à présent, une société qui souhaitait recevoir de l’argent d’investisseurs pour être soutenu dans son développement avait deux principales possibilités : 
•    Se faire prêter de l’argent et rembourser progressivement les sommes en payant des intérêts mais cela impose d’avoir des revenus récurrents et stables pour pouvoir honorer les remboursements. Cette solution est donc plus adaptée aux sociétés établies.
•    Vendre une partie de son capital, c’est-à-dire de ses actions, pour recevoir de l’argent des investisseurs. En contrepartie, ceux-ci sont censés recevoir des dividendes ou réaliser une plus-value si la société est rachetée un jour à un prix plus élevé qu’ils n’auront acheté leurs propres actions.

Depuis l’arrivée de la technologie blockchain vers 2008/2009, une tendance émerge depuis quelques années, les ICO. Plutôt que de vendre une part de la société, les sociétés réalisant des ICO vendent simplement un droit d’usage futur. Problème, il est très difficile de mesurer la vraie valeur d’usage des futurs services proposés et même de s’assurer que les services seront un jour disponibles. 
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : il n'y a pas de martingale dans l'investissement
La plupart des personnes intervenant sur ce que l’on appelle les crypto-devises ne sont pas des professionnels mais bien plutôt des néophytes qui paradoxalement n’ont jamais cédé aux sirènes de l’investissement boursier ou immobilier traditionnel.

Pourquoi ? Dans une large mesure car ils ont cru à cette nouvelle ruée vers l’or où de prétendus gains faciles et fortunes accélérées seraient possibles. La vérité, c’est que tout cela relève d’une euphorie collective et d’un fantasme sans fondement.

Si la technologie fondamentale derrière toutes ces devises digitales est en effet une révolution. Ces « monnaies » d’échange ne le sont pas et leur valeur reposent en grande partie sur du vent car elles n’ont de valeur qu’à hauteur de l’usage que les gens en ont/auront. Et force est de constater que beaucoup de ces crypto-devises n’ont pour l’instant qu’une valeur d’usage très limitée car les services liés sont très souvent balbutiants ou inexistants.

Les investisseurs néophytes doivent bien comprendre qu’il n’existe pas de martingale dans l’investissement et que la Bourse traditionnelle n’est ni une jungle ni un casino. C’est bien plutôt le monde des crypto-devises qui l’est. La force des marchés boursiers traditionnels est leur aspect régulé et encadré qui n’évite pas toutes les crises ou fraudes certes mais assure une stabilité du système beaucoup plus importante que celles des crypto-devises. Les arnaques, manipulations et fraudes dans ce dernier domaine sont pour le coup légion, il faut en être conscient.

Sur cette ICO comme sur d’autres, les signaux qui pourraient inquiéter sont légion. L’autorité de régulation du secteur financier américain, SEC, a d’ailleurs pas plus tard qu’hier interrompu une autre ICO sur des soupçons très fondées de fraude. Les éléments soutenant ces collectes de fonds se fondent généralement sur des white papers, de simples documents pdf expliquant en quelques (dizaines de) pages pourquoi cette nouvelle start-up est le futur Amazon, Google et Facebook réunis.***Alerte ironie***

Si la nouveauté est évidemment plus attirante, il est capital de comprendre qu’un patrimoine se construit dans la durée et non pas grâce à des coups ponctuels.

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Les mailles du filet

1/6/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
La Réserve Fédérale américaine, souvent résumée sous le surnom la « Féd », qui joue le rôle de banque centrale aux Etats-Unis a annoncé hier un ensemble de changements à la régulation bancaire et financière datant de l’ère Obama. L’idée des différentes mesures votées sous l’ère Obama, plus connues sous le nom des règles Volcker, était d’éviter que les banques prennent des risques inconsidérés avec l’argent de leurs clients, ce qui semblait une bonne idée.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Paul Volcker, l’homme qui a donné son nom aux réformes bancaires, est l’ancien Gouverneur de la Réserve Fédérale. D’une ébauche de réforme du secteur bancaire après la crise financière de 2008 établie par Volcker, les parlementaires avaient finalement accouché d’un épais document de plus de 700 pages faisant partie d’un ensemble règlementaire plus épais encore du nom de Dodd-Frank.

Dès sa campagne présidentielle, Donald Trump avait déclaré qu’il reviendrait sur de nombreuses dispositions mises en œuvre sous Obama dans le secteur bancaire. Évidemment, désormais les deux camps politiques s’opposent, d’un côté pour justifier ce retour en arrière et de l’autre pour le critiquer.

Derrière la volonté de simplification, d’aucuns ont peur que ce soit de nouveau la porte ouverte aux abus bancaires notamment dans le domaine du proprietary trading des banques, c’est-à-dire l’investissement financier pour leurs propres comptes.

Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : peut-on vraiment encadrer le trading propriétaire ?On aurait envie de répondre oui et de se dire que c’est finalement simple de réguler le secteur financier mais malheureusement, ce n’est pas du tout le cas.

Pour bien comprendre, lorsque l’on parle de trading propriétaire, on parle d’opérations d’investissement sur les marchés financiers de la part d’une banque dont les profits et pertes lui bénéficieront (ou pas) directement. Tant que la banque, et donc les individus payés en interne pour investir cet argent, réalise des placements gagnants, tout va bien. Lorsque cela ne se passe finalement pas bien, le problème est que la banque a non seulement perdu de l’argent mais risque de se retrouver dans une situation financière plus délicate par rapport à ses obligations de solvabilité.

L’idée de la réforme Volcker et Dodd-Frank était notamment de permettre aux banques de continuer à investir pour couvrir leurs différents risques financiers (taux d’intérêt, taux de change,.…) tout en leur interdisant de mener à bien des opérations de trading propriétaire. Oui, mais où se situe la frontière entre investir pour se couvrir, alors que l’on ne sait pas ce qui se passera dans le futur et donc que l’on spécule d’une certaine façon, et investir pour en tirer profit, et où l’on spécule également ? Répondre à cette question est très compliquée et les régulateurs américains se sont arrachés plus d’un cheveu sur le sujet.

La distinction entre les deux activités n’a jamais été clairement établie par les autorités américaines. En conséquence, l’idée de cette libéralisation est de segmenter en trois catégories les banques selon leur taille. En effet, seul le défaut des plus grandes banques fait potentiellement courir un véritable danger au système financier américain et mondial. Ainsi, les banques qui disposent donc de moins d’un milliard de dollars d’actifs financiers n’auront dès lors plus à justifier qu’elles appliquent bien à la lettre ces règles dont les régulateurs ont eux-même du mal à définir la méthode d’analyse.

D’une certaine façon, les mailles du filet de la régulation financière s’écartent un peu.

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