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Ça sent le Qatar...

20/6/2017

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Quelle est la capitalisation boursière de Barclays ?
Que se passe-t-il aujourd'hui ?
La banque anglaise ainsi que quatre de ses anciens cadres dirigeants sont poursuivis par la justice britannique pour des commissions frauduleuses payées à des investisseurs qataris en 2008 alors que la banque procédait à un financement géant de 12 milliards de livres sterling pour éviter la faillite. La banque a indiqué qu’elle entendait plaider coupable dans le cadre de cette procédure, elle risque environ 100 à 200 millions de livres d’amende.
 

Qu'est-ce que ça veut dire ?
En pleine crise financière de 2008, de nombreuses banques dans le monde se sont retrouvées dans des situations financières très (très) difficiles, au bord de la faillite, notamment à cause d’un manque de trésorerie. Selon les pays, les politiques de soutien au système bancaire n’ont pas été les mêmes. Le Royaume-Uni est entré au capital de nombreuses banques alors que la France a par exemple préféré prêté de l’argent aux banques, ce qui lui a même fait gagner de l’argent grâce aux intérêts.
En 2008 donc, Barclays ne faisait pas exception et avait un besoin impérieux de liquidités pour faire face aux pertes enregistrées. La banque avait refusé que l’Etat anglais lui injecte de l’argent et rentre au capital, préférant aller chercher des investisseurs privés ou publics étrangers. Les poursuites d’aujourd’hui en sont la conséquence et le fruit d’une enquête longue de plus de cinq ans.

 


Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : on ne sait toujours pas réguler efficacement le secteur bancaire
Après la crise de 2008, les déclarations des dirigeants politiques relatives à l’encadrement du secteur bancaire, et financier de façon plus générale, n’ont pas manqué. Pour autant, les scandales impliquant les grands groupes ont achevé de démontrer que l’on ne savait toujours pas encadrer efficacement ce secteur.
Véritables fraudes ou scandales, les affaires sont en effet légion. Bien que toutes ne soient pas définitivement jugées et qu’il nous faille respecter la présomption d’innocence, on ne peut s’empêcher de penser qu’il n’y a pas de fumée sans feu.
En vrac, il y a eu les affaires du démarchage actif des banques UBS et HSBC pour inciter les clients fortunés européens et/ou américains à ouvrir des comptes non déclarés en Suisse. Plus récemment, diverses banques dont Barclays ont été mises en cause ou condamnées dans des scandales de manipulation du Libor, l’un des taux d’intérêt interbancaire les plus importants de la planète, mais aussi dans des tentatives d’influence du cours de l’or et dans des manipulations de certains taux de change. L’ensemble de ces amendes atteignant plusieurs dizaines de milliards de dollars cumulés pour toutes les banques.
Pourquoi n’arrive-t-on pas à éviter cela ? Il n’y a pas une seule raison mais voici les principaux éléments de réponse.
1/ la complexité : le secteur bancaire, notamment à cause des règles existantes, est l’un des compliqués qui soient. Le contrôler est donc très difficile et passer à travers les mailles du filet est donc parfois chose aisée, encore plus si l’on arrive à tromper la confiance des régulateurs internes ou externes.
2/ les sommes en jeu : par définition, ce secteur voir circuler des sommes considérables. En conséquence, la moindre fraude ou scandale implique généralement des sommes très importantes qui attirent les convoitises.
Dès lors, on comprend qu’empiler des règles édictées par des élus qui n’ont aucune notion du fonctionnement quotidien de ces établissements financiers ne suffira pas à résoudre le problème. Ce serait comme espérer qu’une raquette de tennis ne laisse plus passer l’air.
Il faut probablement, comme ça tend à être le cas, jouer du bâton et de la carotte en augmentant très lourdement d’un côté les peines encourues tant financières que pénales et en soutenant de l’autre les lanceurs d’alerte, ces citoyens/employés qui sortent du rang pour révéler au grand jour les affaires.
La citation du jour
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« Un bien acquis par fraude ne profite jamais longtemps. » 

Sophocle, dramaturge grec
Quelle est la capitalisation boursière de Barclays ? 
​
35,04 Milliards de pounds
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