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Vous aurez l'air (Trac)fin

14/12/2017

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Que se passe t-il aujourd'hui ? 
Tracfin, l’organisme du ministère de l'Économie et des Finances chargé de la lutte contre le blanchiment d'argent et contre le financement du terrorisme, a sorti son rapport annuel pointant notamment les évolutions dans les types de fraudes et d’arnaques mises en œuvre par les trafiquants. Toutes ces sommes détournées des circuits traditionnels coûtent des dizaines de milliards d’euros à l’Etat et à la compétitivité de notre économie chaque année.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Tracfin, qui signifie Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits FINanciers clandestins a été créé en 1990. Mais il a fallu attendre 2006 pour que ce service dispose d’une compétence nationale et d’une direction propre. La force de cette structure est de disposer d’un outil très puissant de collected’informations appelé « la déclaration de soupçon ». 

Vous ne le savez peut-être pas mais de nombreuses professions sont légalement tenus, au premier rang desquels les banques notamment, de «déclarer à Tracfin les sommes ou opérations dont ils « savent, soupçonnent ou ont de bonnes raisons de soupçonner qu’elles proviennent d’une infraction passible d’une peine privative de liberté supérieure à un an ou participent au financement du terrorisme ».

Autant dire que la liste des professions concernées et des activités illégales concernées est (très) longue.

Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : tous sous surveillance ?
Le premier point qu’il faut bien garder en tête c’est que l’on ne peut pasdécemment se plaindre de la lourdeur de la fiscalité en France et dans le même temps ne pas accepter que les contrôles soient renforcés pour repérer les fraudes et les arnaques visant à détourner des milliards voire dizaine de milliards d’euros de l’impôt.

Ces sommes qui échappent à l’impôt chaque année sont autant d’argent que les personnes comme vous et moi qui respectons les lois doivent compenser en payant plus d’impôts. Il en va de la justice fiscale et de l’équité entre les citoyens de s’assurer que l’on ne vit pas dans une forme de far west où tout un chacun pourrait essayer de contourner les règles du système.

Force est de constater que le travail de Tracfin, au fil des années et des moyens plus étendus qu’on lui donne, finit par payer. La liste de professionnels concernés par les obligations de déclarations de soupçon est désormais très large et concernent les secteurs financier, immobilier, de l’assurance, du chiffre mais également tous ceux liés de près ou de loin à la vie des sociétés ou qui sont amenés à interagir avec des sommes d’argent importantes (sport, jeuxd’argent).

Il n’existe pas de seuil en soi à partir duquel un professionnel doit déclarer un éventuel soupçon à Tracfin. En revanche, selon les secteurs, il existe parfois des seuils qui déclenchent des obligations de signalement automatique. C’est notamment le cas si un client d’une banque retire ou dépose en espèces 10 000 euros par mois.

Toutes ces règles et ces contrôles n’ont pas été pensés et mis en œuvre pour épater la galerie. Le rapport montre de manière très didactique des exemples de fraudes et arnaques ayant été repérées grâce à des signalements. Plus récemment également, des agents immobiliers et un milliardaire russe ont été mis en cause dans une affaire de blanchiment d’argent dans le cadre d’achat de villas de grand luxe dans le Sud de la France. Ces opérations auraient permis de blanchir des dizaines de millions d’euros.

La disparition annoncée de la monnaie liquide explique d’ailleurs qu’une transition très nette vers les systèmes de paiement digitaux est en train de s’opérer dans le cadre des diverses opérations d’évasion fiscale ou de blanchiment que les fraudeurs mettent en œuvre.
Mais là encore, Tracfin veille.

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Un pour tous, tous pour Un

12/12/2017

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Que se passe t-il aujourd'hui ? 
Atos a révélé publiquement ce matin avoir proposé une Offre Publique d’Achat non sollicitée au spécialiste français des cartes à puce Gemalto. Atos, dirigé par Thierry Breton depuis 8/9 ans, a proposé un prix de 46 euros par action à Gemalto, un montant qui représente une prime de 42% sur le dernier cours de Bourse avant la proposition mais très en-dessous du cours de Bourse de Gemalto il y a un autour de 53 euros.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Gemalto connaît depuis quelques temps un trou d’air en termes d’activité qui a amené le groupe à mettre en œuvre toute une série de mesures de restructuration dont une suppression de 10% des effectifs en France. Sur les douze derniers mois, Gemalto a par quatre fois dû avertir les investisseurs du fait que ses résultats seraient moins bons qu’attendus, ce que l’on appelle plus communément des avertissements sur résultats ou profit warning.

Du côté d’Atos, en revanche, la situation est plutôt au beau fixe. Le groupe dispose d’une trésorerie nette de 300 millions d’euros et a déjà sécurisé l’intégralité du financement éventuel de l’opération qui s’élève tout de même à 4,3 milliards d’euros.

Pour autant, rien n’est joué. Il reste à convaincre la plupart des actionnaires de Gemalto du fait que le prix proposé est juste et d’éviter qu’ils cherchent à jouer la carte de la surenchère.

Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : comment peut-on savoir si une telle offre peut aboutir positivement ?
Lorsqu’une telle offre d’achat non sollicitée par l’entreprise ciblée est annoncée, il est très important d’observer la réaction des actionnaires les plus importants et les plus influents.

Chez Gemalto, l’une des particularités du groupe est que l’actionnariat est très éclaté, c’est-à-dire qu’il n’y a pas un ou plusieurs actionnaires possédant une part (très) importante du capital. Le premier actionnaire avec plus de 8% du capital est d’ailleurs un investisseur dont on entend souvent parler, BPIFrance, une entité publique qui sert de fonds souverain à la française avec des moyens (limités) et des ambitions (grandes) à la française.

Si celui-ci n’a pas manqué d’afficher son soutien à l’opération, les autres actionnaires significatifs ne se sont pour l’instant pas exprimé. Derrière la stratégie de BPIFrance, il y a la volonté renforcer le secteur des nouvelles technologies françaises. Et pour cela, il faut que les acteurs importants grossissent. Point de salut sans course à la taille et d’une certaine façon, l’union fait la force.

Le chiffre d’affaires, la somme des revenus, cumulé d’Atos et Gemalto atteignant environ 15 milliards d’euros, cela pèsera toujours très peu par rapport aux mastodontes américains ou désormais même asiatiques.

Les autres investisseurs sont moins intéressés par les considérations de stratégie industrielle française et européenne que par leurs profits. Ce n’est pas un mal et c’est même compréhensible car c’est dans une large mesure la raison de leur investissement.

Attendre et voir ce que vont faire les autres est donc pour eux partie intégranted’une stratégie pour essayer de faire remonter le cours. S’extasier sur la proposition reviendrait à garantir le succès de celle-ci et à tuer dans l’œuf toute possibilité de surenchère. En exprimant un certain scepticisme, il n’est pas impossible que ceux-ci réussissent à faire remontrer l’offre d’Atos en termes de prix. 
Une autre solution pour eux serait de partir en quête d’un autre acquéreur éventuel pour faire monter les prix en faisait jouer la concurrence, une solution séduisante mais qui n’est pas simple lorsque l’on a peu de temps pour réagir.

De façon générale, c’est donc en guettant la réaction des principaux investisseurs que l’on peut essayer d’anticiper le résultat d’une telle offre. Compte tenu des intérêts convergents entre les sociétés et du blanc-seing publico-politique d’une telle opération, il y a fort à parier que celle-ci soit un succès.

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1 + 1 = 3 chez Steinhoff

11/12/2017

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Que se passe t'il aujourd'hui ?
Le cours de Bourse du conglomérat sud-africain Steinhoff joue au yoyo depuis plusieurs jours à la suite des révélations fracassantes selon lesquelles les comptes de la société avaient été trafiqués pour dissimuler la réalité de la situation économique du groupe. Après avoir chuté de 89% en une semaine, le cours reprenait jusqu’à 40% ce matin à la Bourse de Johannesburg. Le directeur général Markus Jooste a démissionné la semaine dernière après l’annonce des manipulations comptables.
 
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Peu connu du grand public, le groupe Steinhoff est l’un des leaders mondiaux de la fabrication et de la vente de meubles. Parmi ses marques les plus connues, celui-ci possède notamment Conforama, ce qui n’a pas manqué de déclenché de vives craintes en France à quelques jours maintenant des fêtes de fin d’année.
 
Concrètement, tout a commencé il y a exactement une semaine. Dans un premier temps, le groupe a annoncé qu’il ne communiquerait pas ses résultats financiers de fin d’année compte tenu d’une enquête en Allemagne où le groupe est coté à Francfort. Le lendemain, les évènements se sont accélérés avec la démission de Markus Joose et la nomination du cabinet d’audit PriceWaterhouseCoopers pour passer les comptes du groupe au peigne fin. Dans la foulée, le cours de Bourse n’a cessé de chuter.
 
Depuis, les cabinets de conseil Moelis et AlixPartners ont été mandaté pour conseiller le groupe sur ses options de redressement tant financier qu’opérationnel. L’objectif ultime est évidemment d’éviter la faillite du groupe qui compte près de 100 000 employés dans le monde.
 
Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : comme d’habitude, personne n’a rien vu venir
C’est une situation classique mais qui finit cependant par lasser.
 
Il a fallu attendre les dernières révélations sur l’ampleurs des manipulations comptables du groupe pour que les agences de notation, qui ne brillent décidément pour leur efficacité à évaluer la réalité du risque constitué par les émetteurs obligataires, c’est-à-dire de dette cotée, abaisse la note du groupe Steinhoff dans la catégorie spéculative. A ce niveau de rhétorique, cela relève d’une litote mal venue.
En juillet dernier, Moody’s notait pourtant cette entreprise comme étant de bonne qualité…
 
Au-delà des agences de notation, ce sont très certainement les auditeurs du groupe qui ont manqué de diligence dans le contrôle des comptes des différentes structures.
 
Ces révélations pourraient aussi avoir un impact (très) indirect pour les citoyens européens que nous sommes. En effet, on le sait peu, mais pour soutenir l’économie et injecter des liquidités dans le circuit, la Banque Centrale Européenne (BCE) a procédé à l’achat de dettes d’Etats mais aussi d’entreprises. Et vous commencez à me voir venir avec mes gros sabots. Il se trouve malheureusement que la BCE a acheté des obligations du groupe Steinhoff pour plusieurs centaines de millions d’euros.
Or, au regard de la situation financière de Steinhoff, la BCE risque de perdre 50% à 100% de son investissement qui représente, d’après les informations actuellement disponibles, près de 800 millions d’euros.
 
Rassurons-nous autant que faire se peut en nous disant que ça n’arrive pas qu’à nous. En Chine, on apprenait ce matin que des audits très poussés menés par l’Etat central avaient révélé de nombreuses manipulations comptables par les gouverneurs locaux ainsi que des dettes contractées secrètement. Des dizaines d’institutions publiques locales seraient concernées en Chine.
 
Si l’accès à l’information reste donc toujours un enjeu vital lorsque l’on est investisseur, cela ne doit pas nous faire oublier que c’est bien plus encore la qualité de l’information qui compte pour pouvoir juger de la pertinence d’un investissement.

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In Bureau Veritas

8/12/2017

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Que se passe t'il aujourd'hui ?
Le groupe Bureau Veritas vient d’acquérir McKenzie, le leader australien des services réglementaires de conformité immobilière. Bureau Veritas est déjà leader au niveau mondial dans le domaine de l’inspection, de la certification et des essais en laboratoire. Cette année, le groupe a enchaîné à marche forcée les acquisitions d’entreprises positionnées sur des niches de marché pour accroître la diversification de son offre. Derrière tout cela, le groupe affiche la volonté de ne jamais cesser d’innover.
 
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Dans tous les secteurs de l’économie, il existe des standards de qualité ou des éléments de réglementation auxquels les professionnels doivent se conformer, parfois de manière facultative mais souvent de manière obligatoire.
C’est souvent à ce moment qu’un acteur comme Bureau Veritas intervient. Celui-ci agit comme un tiers de confiance en charge d’inspecter, de vérifier ou parfois de certifier le niveau de qualité des éléments contrôlés. Et les sujets ne manquent pas. Cela peut aller de l’état de conformité d’un paquebot géant à la certification de professionnels des diagnostics immobilier en passant par le contrôle de systèmes de paiement en ligne.
Plus les innovations créent de nouveaux secteurs, plus les activités susceptibles de devoir être contrôlées, inspectées ou certifiées augmentent. L’une des stratégies de Bureau Veritas pour bien se positionner sur ces nouvelles activités est donc de réaliser ce que l’on appelle des opérations de croissance externe, c’est-à-dire des rachats d’entreprises.
 
Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : diversification horizontale ou verticale, deux méthodes bien différentes
De la même façon que l’on a coutume de dire que lorsque l’on investit son argent, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier, les entreprises doivent veiller à avoir une certaine diversification de leur activité.
En effet, si vous investissez tout sur un seul titre ou produit financier, vous courrez un risque très important lié à la seule évolution de ce placement. Il est recommandé à tout investisseur d’éviter une telle situation qui fait courir un risque important au patrimoine financier.
Les entreprises sont dans une situation comparable. Pour s’assurer de la stabilité de leur activité, celles-ci doivent s’assurer d’une diversification en termes de clients et en termes de fournisseurs notamment. De fil en aiguille, cela passe souvent par la nécessité de commercialiser plusieurs produits, ce que l’on appelle la diversification horizontale. Au sein d’un même domaine d’activités ou carrément dans un domaine d’activités connexe mais distinct, une entreprise va proposer différents produits et services pour diversifier son nombre et son type de clients. De la sorte, si un secteur subit une crise ou si certains clients ne payent plus, la société sera plus à même de passer cette période difficile.
Parfois, pour optimiser leurs marges et donc leurs profits, les sociétés préfèrent réaliser plutôt une diversification verticale. C’est-à-dire qu’elles vont essayer de se positionner sur l’activité de leurs fournisseurs directs ou de leurs clients directs si tant est que ce ne soit pas le client final. C’est parfois au-dessus ou en-dessous dans le cycle de vie du produit, aussi appelé chaîne de valeur, que se situe le plus de marge. Racheter un fournisseur ou lancer une activité équivalente au fournisseur pour la réaliser soi-même devient alors une bonne méthode pour augmenter la marge globale de la société.
Selon le domaine d’activités d’une entreprise, l’une ou l’autre des stratégies fait généralement plus sens. Comme toujours, cela dépend de beaucoup de paramètres. Mais cette réflexion vaut également pour un investisseur. Il faut veiller à diversifier les secteurs d’investissements mais aussi le niveau dans la chaîne de valeur. Les bonnes perspectives ne sont pas forcément toujours où on le croit.

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Les dettes vous hantent la nuit ?

7/12/2017

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Que se passe t'il aujourd'hui ?
Le total de crédits accumulés par les américains, notamment via leurs cartes de crédit, a atteint l’incroyable somme de 13 000 milliards de dollars, un montant supérieur de 280 milliards au précédent pic du troisième trimestre 2008. Cela fait maintenant plus de trois ans que ce chiffre augmente sans discontinuer. Les analystes financiers s’inquiètent d’une éventuelle bulle du crédit et de la possible incapacité des consommateurs américains à faire face à leurs engagements.
 
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Les consommateurs américains, de même que les Etats-Unis d’ailleurs, sont d’une certaine façon accrocs à la dette. L’Etat comme les consommateurs ont cette pernicieuse habitude de vivre à crédit, ce qui n’est évidemment pas sans créer d’immenses problèmes lorsque trop de gens ne peuvent plus rembourser.
 
Au-delà du montant extrêmement élevé de cette dette, ce qui inquiète surtout de plus en plus c’est l’augmentation des retards de paiement sur les remboursements de ces dettes.
Ainsi, 1,4% des 8 700 milliards de dette immobilière du pays ont plus de 90 jours de retard de remboursement.
De leur côté, les crédits pour l’acquisition d’une voiture voient le taux de retard de remboursement augmenter pour la sixième année consécutive et atteint désormais 4% sur un total de 1 200 milliards de dette.
Mais pire, plus de 11% de la dette étudiante des américains (1 400 milliards tout de même) est actuellement en retard de remboursement de plus de 90 jours.
 
Plus inquiétant encore, une part de plus en plus importante de ces crédits est accordée aux ménages disposant des revenus les plus modestes et donc considérés les plus à risque.
 
Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : aux Etats-Unis, on vous réclame aussi des dettes qui n’ont jamais existé
C’est un concept qui ne manquera pas de vous surprendre et qui met en lumière une partie des aspects les plus obscurs de l’économie américaine : le marché des dettes fantômes.
 
Aux Etats-Unis, ces arnaques sont devenues monnaie courante. Concrètement, une entreprise de recouvrement se met du jour au lendemain à vous réclamer une dette que vous n’auriez pas réglé, augmentée parfois de pénalités de retard. En fait, vous n’avez jamais contractée cette dette. Le plus souvent, celle-ci a été inventée de toutes pièces par des escrocs ayant collecté des informations privées vous concernant sur Internet ainsi parfois que des éléments sur des dettes passées que vous aviez mais que vous avez bel et bien remboursées.
 
Une fois tout ceci bien reconditionné, ces escrocs disposent de milliers de fausses dettes et les vendent en gros à des sociétés de recouvrement qui espèrent bien pouvoir récupérer de l’argent de celles-ci. Parfois même, les escrocs poussent le vice jusqu’à vendre à plusieurs sociétés de recouvrement ces montagnes de dette fantôme.
 
Comme de surcroit ces montages fictifs touchent très souvent des zones où les ménages sont habitués à être relancés pour des retards de paiement dans le remboursement des dettes, il n’est malheureusement pas rare que ces familles tombent dans le panneau et cherchent à rembourser une dette qu’elles n’ont jamais contractée.
 
Le phénomène a pris une ampleur telle ces dix dernières années que l’équivalent américain de notre DGCCRF, l’organisme public de protection du consommateur, la Federal Trade Commission s’échine à arrêter ces réseaux d’arnaques. Depuis 2012, 13 réseaux ont ainsi été démantelés mais le plus souvent les instigateurs, les grossistes de dette fictive en haut du schéma, ne sont jamais retrouvés. En 2012, un call center en Inde avait été découvert. Il était responsable de 8 millions d’appels de relance en 8 mois pour des dettes impayées complètement fictives. Tels des vautours sans foi ni loi, ceux-ci mettent en œuvre toutes les formes de pression possibles pour obtenir le paiement d’une dette dont le montant n’a comme origine que l’imagination de son créateur.
 
Alors que les consommateurs américains ont plus de 600 milliards de dollars de dette en retard de remboursement et que près d’un américain sur dix ne rembourse pas toutes ses dettes dans les temps, on mesure à quel point ces dettes peuvent constituer un véritable coup de grâce pour des débiteurs déjà en difficulté.

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