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La dynastie va mieux que bien

30/11/2017

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Que se passe t'il aujourd'hui ?
Le groupe d’investissement Wendel a annoncé ce matin un Actif Net Réévalué (ANR) en hausse de 30% sur un an à un niveau record de 181,3 euros par action et une hausse de son chiffre d’affaires, ses revenus, de 6,4%. Wendel. C’est un niveau historique pour la société. En comparaison, son cours évoluait ce matin autour de 141 euros par action soit une différence de l’ordre de 30% entre les deux valeurs.
 
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Le groupe Wendel est l’un des plus anciens groupes familiaux français. Ses racines remontent au début du XVIIIème siècle, en 1704 pour être précis, en Lorraine. Jean-Martin Wendel pose les bases de l’empire industriel qui perdure aujourd’hui. Désormais, encore plus de 35% du groupe coté à la Bourse Paris appartient encore aux différentes branches héritières.
 
D’un groupe très présent dans la sidérurgie et diverses activités industrielles, Wendel s’est mué en acteur important du capital-investissement lorsque l’Etat français s’est mis à nationalisation les productions d’acier du groupe vers la fin des années 1970.
 
Maintenant, le groupe est connu comme étant l’une des plus importantes sociétés de capital-investissement de la place financière parisienne. Concrètement, Wendel est donc une société cotée qui investit surtout dans des sociétés non cotées, quitte à les introduire ensuite en Bourse pour s’en séparer.
 
Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : quel est l'intérêt de l'Actif Net Réévalué ?
 
Derrière ce terme un peu barbare qui ne parlera probablement pas à beaucoup d’entre vous, se cache une information financière très importante, surtout pour des sociétés comme Wendel.
 
En effet, comme nous l’avons vu, ces groupes investissent principalement dans des sociétés non cotées. En conséquence, il peut être difficile de réussir à estimer la véritable valeur des sociétés, ce que l’on appelle également des actifs, détenus par un groupe comme Wendel. Les informations publiques disponibles sur des investissements non cotés peuvent s’avérer très rares ou dures à obtenir.
 
C’est pourquoi de manière périodique les sociétés cotées d’investissement en sociétés non cotées, ce que l’on appelle le capital investissement, publie leur Actif Net Réévalué pour indiquer aux actionnaires et au public la valeur théorique de la somme des actifs détenus. Pour éviter de trop surprendre les marchés, ces sociétés publient très en amont un calendrier des dates de publication de leur ANR et expliquent de manière détaillée la méthode de calcul de leur ANR. Wendel le fait ici par exemple.
 
Partant de là, il est courant que la valeur boursière de la société d’investissement soit sensiblement inférieure à la valeur déclarée de l’ANR. Cela s’explique notamment par une forme de défiance de la part des investisseurs vis-à-vis de ces évaluations théoriques mais également par le fait qu’il existe une forme de décote au fait de ne détenir qu’une partie du capital de la société d’investissement cotée. Ainsi, si un investisseur souhaitait racheter une société comme Wendel, il serait très probablement obligé d’offrir une prime aux actionnaires actuels par rapport au cours de Bourse du moment. Il n’est pas rare qu’une telle prime soit au moins de 20% à 30% de plus que le cours de Bourse avant la mise en œuvre de l’opération de rachat (OPA). Or, ce montant est précisément l’écart actuel entre le cours de Bourse de Wendel et la valeur de l’ANR.
 
De là à en déduire que Wendel est à son juste prix, il y a un pas que je ne franchirai pas mais en tout cas, il semble certain que la dynastie Wendel se porte mieux que bien.

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(Kle)pierre qui roule n'amasse pas mousse

29/11/2017

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Que se passe t'il aujourd'hui ?
Klépierre, le spécialiste européen de l’immobilier de centres commerciaux a annoncé hier dans la journée qu’il allait mettre en œuvre un programme de rachat de ses obligations, de ses titres de dette cotée. Ces obligations avaient des maturités, des dates de remboursement, s’étalant entre 2019 et 2021. Dans le même temps, celui-ci prévoit d’émettre de nouvelles obligations pour financer cette opération. L’encours total des dettes concernées s’élève à 1,3 milliard d’euros.
 
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Vous êtes certainement déjà rentré dans un centre commercial possédé par Klépierre sans vous en rendre compte. Le groupe possède et/ou opère pour le compte d’autres investisseurs, ce que l’on appelle pour compte de tiers, des centres commerciaux dans toute l’Europe et notamment de nombreux en France et région parisienne.
 
La société se caractérise par une structure financière globalement saine comme le reflètent les notes de l’agence de notation Standard & Poor’s payée par le groupe pour évaluer Klépierre.
 
Une telle opération de rachat de dette et d’émission de dette nouvelle permet généralement à la société concernée un allongement de la durée de la dette et en même temps une réduction du coût de l’emprunt grâce à des taux d’intérêts plus bas actuellement qu’au moment de l’émission des dettes rachetées.
 
Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : quand les taux sont bas, c’est le bon moment pour renégocier sa dette
La technique financière que Klépierre va mettre en œuvre est une pratique très courante qui reflète ce que l’on appelle une gestion active de sa dette. Nous sommes actuellement dans une période où les taux d’intérêt sont encore très (très) bas. Pour autant, il apparaît de plus en plus certain que les taux d’intérêt devraient commencer à être relevés par la Banque Centrale Européenne à partir de 2018.
 
Dans ce contexte, emprunter à taux fixe maintenant est une bonne façon de se prémunir des remontées de taux à venir et de s’assurer que le coût de la dette sera maîtrisé pour les années à venir. C’est également l’occasion de se débarrasser une fois pour toutes de la dette précédemment émise qui était bien plus coûteuse que les taux actuels.
 
Les particuliers ont la possibilité de faire de même à leur niveau avec leurs emprunts immobiliers. L’intérêt de renégocier son crédit varie selon l’ancienneté du crédit et le taux d’intérêt au moment de l’emprunt.
 
Si les entreprises et les particuliers peuvent bénéficier de cette technique de gestion financière, il y a un acteur très important du marché de la dette qui ne nous a pas attendu pour en profiter. J’imagine que vous y avez pensé aussi : l’Etat français.
 
Depuis la baisse très significative des taux d’intérêt, l’Agence France Trésor, l’entité publique en charge de la gestion de la dette de l’Etat français, s’est efforcé d’allonger la durée moyenne de la dette de l’Etat tout en abaissant dans le même temps le taux d’intérêt moyen de cette même dette.
La durée moyenne s’est ainsi rapprochée des 8 ans alors qu’il y a 3 ans, elle était de moins de 7 ans. L’Etat français emprunte actuellement sur 30 ans à un taux inférieur à 2% par an et emprunte encore à taux négatif sur des durées inférieures à 7 ans. Concrètement, l’Etat est rémunéré par les investisseurs pour emprunter, signe que ceux-ci sont encore très défiants sur la situation de l’économie tant au niveau national qu’au niveau mondial.

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Black Friday chez Uber

28/11/2017

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Que se passe t'il aujourd'hui ?
Le fonds d’investissement technologique SoftBank va proposer d’acheter des actions Uber à un prix 30% inférieur à la valorisation d’Uber lors de la dernière levée de fonds il y a quelques mois. Softbank cherche à obtenir au moins 14% d’Uber auprès des actionnaires existants ainsi que deux sièges au Conseil d’Administration du groupe et injecterait, en cas de succès de l’offre d’achat, un milliard de dollars supplémentaires dans Uber.
 
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Les mauvaises nouvelles s’accumulent chez Uber ces derniers mois, ce qui a notamment entraîné le départ du très contesté cofondateur d’Uber, Travis Kalanick.
 
Avant cette annonce, la valeur officielle d’Uber s’établissait autour de la coquette somme de 69 milliards de dollars. Une belle somme qui n’en reste pas moins purement théorique car rappelez-vous toujours que ce que vous possédez ne vaut véritablement que ce que quelqu’un est prêt à payer pour l’avoir. En l’occurrence, Uber n’étant pas coté en Bourse, il est très difficile de céder ses titres.
 
A l’heure actuelle, personne ne semble prêt à débourser une telle somme. C’est pourquoi SoftBank va proposer de manière très opportune pendant une vingtaine de jours de racheter les actions Uber avec une très importante décote de 30%. Dans la mesure où « 1 tiens vaux mieux que 2 tu auras », il est possible que nombre d’investisseurs préfèrent sécuriser tout ou partie de la valeur de leurs titres en les cédant.
 
 
Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : SoftBank, le mastodonte de l’investissement en start-ups
C’est un acteur de l’investissement dans les nouvelles technologies dont beaucoup n’ont pas encore véritablement entendu parler. SoftBank n’est pas juste un fonds d’investissement comme des milliers d’autres, c’est surtout le premier fonds d’investissement technologique au monde.
 
SoftBank est dirigé par le milliardaire japonais Masayoshi Son. Il gère 93 milliards de dollars. Le fonds possède déjà des participations significatives au capital de gros concurrents d’Uber au premier rang desquels Didi Chuxing, le concurrent chinois, mais aussi d’Ola, le concurrent indien, ou bien encore de Grab, présent en Asie du Sud Est. Dès lors, certains analystes du secteur s’attendent à ce que l’entrée de SoftBank au capital d’Uber entraîne des regroupements d’entreprises dans le secteur dans certains pays.
 
Ce nouvel acteur de l’investissement dans les start-ups commencent à inquiéter plus d’un investisseur professionnel tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Dans la course à la recherche de capitaux, les investisseurs ont parfois tendance à jouer la surenchère dans la valorisation des sociétés pour avoir le droit d’investir plutôt qu’un autre. Pour les dirigeants des start-ups, c’est une très bonne nouvelle car ils collectent plus d’argent pour moins d’actions. Pour les investisseurs dans les fonds, c’est évidemment l’inverse. Ils courent le risque d’avoir surpayé leurs investissements. L’accumulation de liquidités dans le monde des start-ups actuellement fait penser qu’une bulle spéculative sur la valeur des sociétés est en train de se créer. Comme toute bulle, le risque est un jour qu’elle explose et quand ça arrive, le réveil est brutal.
 
Le « problème » - si l’on peut dire, c’est que de près de 100 milliards d’euros gérés aujourd’hui, SoftBank via sa structure dédiée Vision Fund envisage de porter les sommes à investir à 880 milliards de dollars sur les 10 prochaines années. Oui, vous avez bien lu la somme (qui fait perdre la tête). Si SoftBank venait à collecter une telle somme, aucun autre acteur du domaine ne serait en mesure de le concurrencer faisant de celui-ci un acteur incontournable au sens propre disposant d’un poids financier largement supérieur à nombre d’Etats.

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C'est dans l'air du Temps

27/11/2017

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Que se passe t'il aujourd'hui ?
Le groupe de presse Time Inc., mondialement connu notamment pour ses magasines Fortune, Life ou bien encore évidemment Time, va être vendu au groupe de presse américain Meredith dont la notoriété n’a pas traversé l’Atlantique. Time Inc. est coté au New York Stock Exchange, l’une des bourses de New York. La transaction est estimée à près de 3 milliards de dollars pour un prix par action Time Inc. de 18,5$ entièrement payé cash par l’acheteur.
 
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Cette opération vient concrétiser une série de discussions ayant eu lieu entre les deux groupes depuis 2013, autant dire que l’idée d’un rapprochement ne date pas d’hier.
 
Meredith, du nom de son fondateur, est un groupe de média à peu près aussi ancien que Time Inc. Il édite notamment les magazines Better Homes and Gardens vendu à plus de 7 millions d’exemplaires à chaque parution et Family Circle. Ce groupe, basé dans la ville de Des Moines en plein cœur du Midwest américain, est tout l’inverse de Time Inc. en termes de positionnement.
 
Time Inc. est installé à Manhattan et vise une clientèle très diversifiée avec un positionnement pouvant également intéresser les lecteurs étrangers. De son côté, Meredith est l’acteur national tourné vers la classe moyenne américaine et notamment les familles et les femmes. Il possède également des chaînes locales de télévision.
 
Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : les médias papier déclinent mais gardent un atout : l’influence
Vous devez certainement être dans le même cas, vous lisez désormais plus la presse en ligne que dans un magazine papier. C’est un phénomène de long terme qui ne cesse de s’accroitre d’année en année et dont Time Inc. notamment a beaucoup souffert.
 
Alors qu’un groupe comme Meredith, notamment à cause de sa clientèle moins connectée, a bien résisté à ce bouleversement technologique, Time Inc. ne cesse de voir ses revenus décliner depuis un an et demi. Au dernier trimestre, ceux-ci ont encore baissé de 9,5% tout en restant très importants à 679 millions de dollars.
 
En comparaison, un média purement digital et plutôt récent comme Houzz, lui aussi spécialisé sur les problématiques d’aménagement de maison comme l’un des titres de Meredith, est déjà valorisé 4 milliards de dollars alors même qu’il n’a pas la lourdeur logistique de la presse papier à gérer.
 
Qu’est-ce qui fait donc la valorisation de certains médias ?
Certes, la valeur des groupes de médias est intrinsèquement liée à leurs résultats financiers et donc à leur diffusion mais il existe un paramètre moins quantitatif qui n’en demeure pas moins très important : l’influence.
 
La force de médias de renom comme ceux possédés par Time Inc. est leur capacité d’influence. Dis-moi qui te lis, je te dirais combien tu vaux en quelque sorte. Ainsi, le magazine Time attribue depuis 90 ans le titre de Person of the Year, la personne qui pour le meilleur ou pour le pire a le plus influencé les événements de l’année. En dépit du fait qu’un tel titre n’ait aucune reconnaissance légale officielle, la révélation du nom de la personne sélectionnée fait chaque année le tour du monde. Le poids médiatique de tels médias emblématiques dépasse ainsi leurs simples paramètres financiers car il n’est pas réellement possible de chiffrer les moyens nécessaires pour réussir à atteindre une telle influence. Le principal élément qui explique cette influence est le temps et la résilience du modèle à travers les époques.
 
C’est pourquoi en dépit d’une situation financière compliquée, le groupe Time Inc. n’en demeure pas moins une pépite dans les médias américains internationaux qui reste plus que jamais dans l’air du Temps.

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Ne perdez pas le Nor(ges)d

24/11/2017

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Que se passe t'il aujourd'hui ?
Le fonds d’investissement souverain norvégien, Norges, a relevé une accumulation d’indicateurs inquiétants sur les valorisations des marchés immobiliers mondiaux. Pour autant, le fonds continue d’investir de manière très sélective dans des actifs de très grande qualité dans une dizaine de villes d’importance mondiale. Le fonds supervise 24 milliards de dollars d’actifs immobilier dont certains biens sur Times Square et sur les Champs Elysées. L’objectif du fonds est que l’immobilier représente 7% de son patrimoine total.
 
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Avec plus de 1 000 milliards de dollars gérés, Norges est le plus gros fonds d’investissement au monde. Ses actifs, son argent à investir, provient des recettes de l’Etat issues de l’exploitation pétrolière et gazière du pays. L’objectif de ce fonds est de gérer ce colossal patrimoine pour pouvoir subvenir à l’éventuel paiement de tout ou partie des pensions de retraite des norvégiens.
 
Le fonds investit dans tous les types d’actifs mais disposent d’un biais naturel pour les actions, l’investissement le plus performant sur le très long terme. Celles-ci représentent en permanence plus de 70% du portefeuille global du fonds. En visant un seuil de 7% d’immobilier pour le fonds, Norges doit presque tripler son montant d’investissement en immobilier. Autant dire que le chemin sera encore relativement long.
 
Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : à chaque investisseur sa stratégie d’investissement
Avec un tel patrimoine financier et immobilier, Norges n’a pas les mêmes objectifs et horizons d’investissement que la plupart des investisseurs.
 
De quoi on parle ? Avant d’investir, il vous faut savoir pourquoi vous souhaitez investir de la même façon que vous savez (normalement) pourquoi vous faites tout le reste de ce que vous faites au quotidien.
 
Ainsi, l’objectif d’investissement est le but que vous cherchez à atteindre. Celui-ci est généralement un mix d’éléments quantitatifs et qualitatifs et doit pouvoir se résumer idéalement en une ou deux phrases.
Par exemple, un objectif d’investissement peut être « construire un patrimoine financier et immobilier permettant d’atteindre dans 10 à 15 ans une autonomie financière » ou alors « pérenniser le patrimoine existant en assurant une diversification et une appréciation régulière de celui-ci compte tenu de l’inflation ». On comprend vite que dans le premier cas, l’investisseur sera très certainement amené à prendre plus de risques que dans le second. Norges se situe par exemple dans le deuxième cas.
 
Couplé à l’objectif d’investissement, il y a ce que l’on appelle l’horizon d’investissement. Il s’agit de la période pendant laquelle on s’attend à rester investi et pendant laquelle on sera confortable avec le fait de ne pas disposer de l’argent investi pour une autre activité. Il faut d’ailleurs analyser la cohérence entre l’objectif et l’horizon d’investissement. Construire un patrimoine par exemple est incompatible avec un horizon d’investissement de quelques années.
 
Une fois ces éléments bien réfléchis, un investisseur peut alors regarder les investissements qui correspondent à ses objectifs d’investissement en termes d’espérance de performance et de rendement par rapport aux risques encourus et à son horizon d’investissement, c’est-à-dire à sa durée estimée d’investissement.
 
Le fonds souverain norvégien, comme les autres fonds souverains d’ailleurs, bénéficient de l’immense avantage d’avoir un horizon d’investissement extrêmement lointain, renforcé par la taille impressionnante du patrimoine géré, et d’avoir des objectifs d’investissement clairement définis d’appréciation du patrimoine. Ce sont notamment ces éléments qui permettent d’expliquer la très bonne performance de Norges qui enregistre une performance de 6% par an depuis le 1er janvier 1998 soit sur près de 20 ans, une performance qui ferait rêver plus d’un investisseur.

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