Le chiffre du jour En 2016, à combien s'élevait la performance annuelle des fonds monétaires en France ? Que se passe t-il aujourd'hui ? La société chinoise gérant le plus gros fonds d’investissement monétaire au monde, Tianhong Asset Management, a prévenu qu’elle allait réduire le risque de ses investissements et qu’il fallait donc s’attendre à des taux de rendement en baisse à l’avenir. Cette société gère le fonds Yu’e Bao doté de plus de 200 milliards de dollars d’actifs financiers et créé par Alibaba, la plus grande entreprise chinoise cotée. Qu'est-ce que ça veut dire ? Alibaba a créé ce fonds d’investissement il y a près de quatre ans via une de ses filiales financières. Ses actifs, qui ont doublé l’an passé, représentent maintenant près du quart de tous les actifs monétaires de Chine, ce qui ne manque pas d’inquiéter le régulateur local. Un fonds dit « monétaire » est un fonds d’investissement, un pot commun dans lequel différents investisseurs mettent leur argent et qui est géré par une société de gestion, qui n’investit normalement que dans des titres financiers très peu risqués et très liquides, c’est-à-dire pouvant être achetés ou vendus dans la journée. En général, ces fonds sont donc surtout investis dans de la dette d’Etats réputés sûrs ainsi que dans la dette court terme de grandes entreprises en très bonne situation financière. Avec une telle taille, un fonds comme Yu’e Bao peut faire bouger la valeur des titres qu’il achète / vend rien que par ses propres opérations. En cas de crise boursière même passagère, cela peut représenter un risque pour tout le marché. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : pourquoi y-a-t-il autant d’argent dans les fonds monétaires ? Les placements monétaires permettent de placer ses liquidités ou sa trésorerie à court terme via des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) que l’on appelle des SICAV ou FCP. Ils diffèrent du Livret A en de nombreux points. Ces placements s’adressent aux investisseurs ne pouvant généralement pas investir dans un livret A, soit parce qu’ils ont atteint le plafond (22 950 € pour un particulier) soit parce que leur argent est investi dans une enveloppe d’investissement, Plan d’Epargne en Actions par exemple (PEA), ne donnant pas accès au livret A, ou enfin parce que leur statut (sociétés) ne leur permet pas de souscrire un livret A. Les fonds monétaires présentent un niveau de risque très faible, le risque étant que la multitude d'émetteurs de dette ne les rembourse pas, tout en proposant un rendement faible lié aux taux d’intérêt à court terme. Contrairement au livret A, un produit standardisé et encadré par la loi dont le taux est certain et fixé par le gouvernement, la performance annuelle d’un fonds monétaire n’est pas connue à l’avance. En outre, le gain financier issu d’un tel placement peut être au choix distribué, versé sur le compte du souscripteur, ou capitalisé, réinvesti directement au sein du placement. Les OPCVM monétaires, facturent des frais de gestion qui peuvent générer des performances négatives en période de taux bas comme maintenant. En effet, les frais de gestion peuvent être ponctuellement supérieurs aux performances des placements. En outre, les plus-values sur les fonds monétaires sont imposables par opposition aux gains issus du livret A. Ainsi, fin novembre 2016, le montant des placements monétaires représentait en France 310,9 milliards d’euros contre 255,9 milliards d’euros pour le livret A et 101,3 milliards d’euros pour le Livret de Développement Durable. A l’étranger, la situation diffère dans chaque pays car tous ne disposent pas d’un équivalent au livret A. En outre, le rendement des placements monétaires exprimé dans la devise de chaque pays diffère selon les taux directeurs des banques centrales locales qui les fixent. Les placements monétaires sont généralement considérés être l’équivalent du taux d’intérêt sans risque, le plancher de rémunération de l’argent. Ils ne sont à privilégier que sur le court terme car leurs rendements sont très faibles et régulièrement inférieurs à l’inflation, la hausse des prix, ce qui dans la durée conduirait à perdre de l’argent en termes réels. La citation du jour “ J'ai enfreint la règle de Noé : prédire la pluie ne compte pas. Ce qui est important, c'est de construire des arches.” Warren Buffett, Homme d'affaires et investisseur américain En 2016, à combien s'élevait la performance annuelle des fonds monétaires en France ?
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Le chiffre du jour Que se passe t-il aujourd'hui ? Le multi-family office Financière Meeschaert a été nommé « Conseiller spécial » par la SICAV, Société d’Investissement à Capital Variable, Luxalpha dans le cadre du litige qui l’oppose au liquidateur du fonds d’investissement de Bernard Madoff, BLMIS. Pour rappel, la gigantesque pyramide de Ponzi de Madoff, qui s’est effondrée en plein cœur de la crise financière de 2008, aurait entrainé 65 milliards de dollars de pertes pour les investisseurs en incluant les faux gains annoncés. Qu'est-ce que ça veut dire ? Pour collecter l’argent des investisseurs, Madoff utilisait principalement deux canaux. D’un côté, des clients fortunés et des fondations ayant accès à lui investissaient directement dans son fonds. D’un autre côté, pour regrouper les actifs d’investisseurs plus petits ou étrangers, des fonds d’investissement avaient été créés un peu partout par des apporteurs d’affaires, prélevant au passage des frais de gestion et parfois également des frais de performance ou des frais d’entrée, pour approvisionner en capitaux le fonds de Madoff. On appelle ces fonds des fonds nourriciers, « feeder » en anglais, du fonds principal, « master » en anglais. Le fonds d’investissement Luxalpha est l’un de ces fonds nourriciers. Tout l’argent des investisseurs, 750 millions de dollars tout de même, était investi dans le fonds de Bernard Madoff. Problème depuis, le fonds s’est vu refuser par le liquidateur la reconnaissance de sa créance vis-à-vis du fonds de Bernard Madoff. Et pas de créance = pas de remboursement même partiel. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : comment une fraude aussi importante a-t-elle pu survenir ? C’est la question que tout le monde s’est posée lorsque celle-ci a été découverte en décembre 2008. Force est de constater que l’énigme n’a jamais été vraiment résolue depuis. La fraude de Madoff suivait un schéma dit « de Ponzi » où les nouveaux entrants rémunèrent avec leurs apports les investisseurs déjà présents donnant ainsi l’impression à tout le monde que le projet est florissant. Les ramifications de cette fraude remontent de manière obscure au moins aux années 1980. Pendant près de 30 ans, Madoff a collecté, accumulé et redistribué des dizaines de milliards de dollars. Le problème c’est que ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme n’ont jamais été écoutés. L’affaire aurait pu éclater beaucoup plus tôt. En 1999 déjà, un homme pointait du doigt auprès de l’autorité américaine de régulation des marchés financiers, la SEC, que « le plus grand hedge fund de la planète est une fraude ». N’ayant pas été pris au sérieux, il réitère ses propos en 2005 en détaillant 29 signes d’alerte, les red flags. Pour autant, il faudra attendre 3 ans de plus pour que la vérité, qui était bien celle annoncée, soit révélée. Comment avait-il fait pour voir le pot aux roses avant les autres ? Il avait (brillamment) recouru à la méthode de la Théorie Mosaïque. Concrètement, pour analyser quelque chose, vous collectez de l’information publique ou non publique et vous interrogez les personnes susceptibles d’avoir été en interaction avec votre sujet d’analyse. En l’entourant intellectuellement de la sorte, l’image globale que vous vous en faites est réputée devenir fidèle. La difficulté des lanceurs d’alerte, comme dans l’affaire Madoff, est que crier au loup n’est jamais populaire et qu’aller à rebours de la tendance rend compliqué le fait d’être audible. A cette question, je répondrais donc que Madoff est certainement un être brillant, il a depuis spéculé en prison sur le prix du chocolat en poudre, ce qui l’a beaucoup servi pendant sa fraude. Sa réputation et ses connections dans le secteur financier ont probablement achevé de le hisser à un niveau où peu de gens auraient osé mettre en doute sa probité. Cela vient nous rappeler qu’avant d’investir, il ne faut pas seulement se fier à ce que l’on nous voit et ce que l’on nous dit. Les apparences sont parfois trompeuses. La citation du jour “ Aujourd'hui, essentiellement, à Wall Street, le plus gros de l'argent est fait en prenant des risques. ” Bernard Madoff, Homme d'affaires américain À combien d'années de prison l'homme d'affaires Bernard Madoff a-t-il été condamné ?
150 ans Le chiffre du jour Quel est le prix moyen du m2 habitable en ville aux États-Unis ? Que se passe t-il aujourd'hui ? Le Département du Commerce américain a communiqué hier les chiffres des ventes de maisons neuves au mois d’août aux Etats-Unis. Celles-ci représentent près de 10% des ventes de maisons dans le pays. Elles sont en forte baisse de 3,4% sur un mois, le niveau le plus bas de ventes depuis décembre 2016. C’est une grosse surprise puisque les économistes interrogés s’attendaient à une hausse des ventes de 3,3%. Qu'est-ce que ça veut dire ? Tous les mois, les Etats-Unis communiquent des statistiques sur les ventes d’immobilier dans le pays. Dans tous les pays, les ventes d’immobilier neuf sont une relativement bonne indication de l’activité économique nationale. En effet, le bâtiment est un secteur local qui n’est pas touché par la concurrence internationale et le fait pour une famille d’acheter un bien immobilier est le signe d’une confiance dans l’avenir économique. La fin du mois d’août a cependant été marquée par de violents ouragans qui ont rendu très difficile la collecte statistique dans des Etats tels que le Texas et la Floride où seulement 65% des données ont pu être récupérées. Cela pourrait amener à une révision significative des données d’ici un mois ou deux. Signe (beaucoup) plus inquiétant de l’état du secteur immobilier, le stock de maisons neuves à vendre dans le pays a augmenté de 3,6% et atteint son plus haut point depuis mai 2009. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : le taux de propriétaires aux Etats-Unis est au plus bas historique En 2016, le taux d’américains propriétaires de leur résidence principale a atteint son point bas depuis 50 ans. Il est légèrement remonté en 2017 à 63,7%. La France est dans une situation comparable avec 64,3% contre une moyenne de 70% dans l’Union Européenne. Plusieurs raisons générationnelles expliquent que les américains deviennent moins propriétaires qu’avant. D’abord, ils trouvent majoritairement (71%) le processus d’achat non seulement compliqué et lourd mais très stressant. Une fois que vous avez acheté, difficile de changer d’avis la semaine prochaine. On n’est pas sur Tinder. De surcroit, compte tenu du coût des études aux Etats-Unis, les jeunes générations ont beaucoup de mal à disposer d’un apport. Pourtant, là-bas, vous pouvez acheter certains biens avec seulement 3% de fonds propres. La vente moyenne étant aux Etats-Unis de 258 000 $, un montant comparable à la France, les américains peuvent espérer acheter avec moins de 10 000 dollars d’apport. Compliqué à obtenir quand vous avez des dizaines de milliers de dollars de dette étudiante à rembourser en même temps. En outre, les millenials, cette fameuse génération des 18-35 ans dont on parle tout le temps, privilégie l’expérience à la possession. Elle préfère utiliser et pouvoir changer que posséder et s’attacher. Dans ce sens, louer apparaît alors beaucoup plus simple qu’acheter. Enfin, les nouvelles générations sont aussi plus flexibles dans leur carrière professionnelle, certains diraient plus précaires, et notamment géographiquement. En conséquence, acheter plutôt que louer peut apparaître beaucoup plus contraignant si l’on est conscient dès le début que l’on est susceptible de changer de ville ou même d’Etat dans quelques années. Certains, bien inspirés, sont peut-être également conscients du fait qu’acheter ne se révèle pas toujours, voire même pas souvent, un bon investissement financier. Mais ça, on en parlera une prochaine fois ;-) La citation du jour “ L'immobilier ne peut pas être perdu ou volé et il ne peut pas être emporté. Acheté avec bon sens, payé en totalité et géré avec raison, il est le placement le plus sûr du monde. ” Franklin Delano Roosevelt, Ancien président des États-Unis Quel est le prix moyen du m2 habitable en ville aux États-Unis ?
1873,76 € (Soit 56% moins cher que le coût constaté en moyenne en France) Le chiffre du jour Lors de l'exercice 2016/2017, à combien s'élevait le niveau de commandes chez Alstom ? Que se passe t-il aujourd'hui ? La France et l’Allemagne devraient annoncer aujourd’hui un mariage plusieurs fois imaginé mais jusque-là encore jamais concrétisé, celui d’Alstom et de la branche ferroviaire de Siemens. Alstom réunit aujourd’hui son Conseil d’Administration, structure de direction du groupe, et Siemens tient également aujourd’hui une réunion de son Conseil de Surveillance, l’organe de contrôle du groupe allemand. Les deux structures, Alstom et Siemens Mobility, la branche ferroviaire du groupe allemand, génèrent à peu près autant de chiffre d’affaires. Qu'est-ce que ça veut dire ? Depuis la vente de la branche énergie d’Alstom à General Electric en 2015, le groupe français n’est plus présent que sur le secteur ferroviaire où il réalise 7,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires (= de ventes) par an avec 32 000 salariés. En comparaison, Siemens Mobility enregistre 7,8 milliards d’euros avec 27 000 employés. L’avantage de profitabilité des allemands les amènerait à détenir plus de la moitié de la nouvelle structure. L’Etat français qui possède 20% d’Alstom via un emprunt de titres auprès de Bouygues aurait donné son accord à la transaction et en profiterait pour sortir du capital du groupe. Bouygues serait intéressé d’en faire de même. L’entité réinventée, l’Airbus du rail en quelque sorte, resterait coté à la Bourse de Paris. L’objectif est de faire émerger un « champion » industriel européen du rail pour contrer l’agressivité commerciale du mastodonte chinois CRRC qui réalise 30 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : les secteurs très capitalistiques, grossir ou mourir Les hérauts du patriotisme économique s’offusqueront certainement de cette opération. Vous pourrez lire dans certains médias que la France brade ses bijoux de famille et que cela marque la fin du capitalisme industriel français, qui n’en finit plus de finir semble-t-il. Airbus est pourtant la meilleure illustration du fait que dans les secteurs gros consommateurs de capital, c’est-à-dire de ressources tant financières qu’humaines et technologiques, l’effet de taille joue un rôle très important. Dans ces secteurs, les coûts fixes et les investissements de recherche et développement indispensables sont tels qu’il est nécessaire d’atteindre une taille critique, une taille suffisante pour absorber ces coûts. En Europe, la concurrence exacerbée dans le ferroviaire d’acteurs comme Alstom et Siemens Mobility leur a probablement empêché de grossir plus jusqu’à présent. En face, notamment en Chine, le capitalisme d’Etat ne s’est pas embarrassé d’autant de prévenance. L’Etat chinois, fort de toutes ses entreprises publiques, est très impliqué dans le fait de faire émerger des champions nationaux dans les différents domaines industriels. C’est une manière de s’offrir une indépendance vis-à-vis des puissances occidentales mais est en outre un levier de diplomatie économique très important. Dans les continents émergents, au premier rang desquels l’Afrique, les dirigeants sont souvent très attirés par la faiblesse des prix chinois, oubliant au passage de s’attarder sur le niveau de qualité proposé. Ainsi, depuis 2014, la China a réalisé plus de 2 200 kilomètres de rail en Afrique qui viennent s’ajoutent aux 55 000 déjà existants. Avec une telle opération industrielle européenne, c’est aussi une étape de plus dans l’intégration économique européenne qui se met en œuvre. Il faut y voir une manière aussi de rappeler à tout le monde que si l’Europe, au sens d’Union Européenne, veut continuer de compter dans le jeu économique mondial, ce n’est qu’en raisonnant d’un seul bloc qu’elle y parviendra, comme des Etats-Unis d’Europe. Grossir ou mourir pourrait aussi être Murir ou mourir. La citation du jour “ La fusion de deux énergies opposables ne donne nullement une émulation durable mais une simple cohabitation instable.” Serge Zeller, Écrivain français Lors de l'exercice 2016/2017, à combien s'élevait le niveau de commandes chez Alstom ?
10 milliards Le chiffre du jour Au quotidien, combien de personnes utilisent le réseau social Facebook ? Que se passe t-il aujourd'hui ? Mark Zuckerberg, le Président Directeur Général et fondateur de Facebook, a dû reculer vendredi devant la menace d’action collective en justice de certains de ces actionnaires. Celui-ci souhaitait créer une nouvelle catégorie d’actions au capital de la société, la classe C, qui n’aurait pas disposé de droits de vote, contrairement aux actions ordinaires de Facebook, de classe A. Zuckerberg possède pour sa part des actions ordinaires et à droits de vote préférentiels, la classe B. Qu'est-ce que ça veut dire ? Le plus souvent, les actions d’une société cotée donnent le droit de voter sur la base d’une action = une voix. Souvent, les fondateurs de start-ups de la Silicon Valley cherchent à garder le contrôle de leur société en dépit du fait qu’ils les introduisent en Bourse, qu’ils ont vendu des actions nouvelles ou existantes à des investisseurs extérieurs. Pourquoi ? parce qu’ils sont convaincus qu’ils sont les seuls à pouvoir déployer avec succès la vision stratégique qu’ils ont pour leur société. Créer des actions sans droit de vote permet alors aux actionnaires d’être intéressés financièrement au développement de la société et à ses éventuels dividendes sans pour autant avoir le droit de s’exprimer sur les décisions de la direction. C’est un système très contestable dans la mesure où il est souvent mis en œuvre dans des sociétés qui ne versent pas de dividendes. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : les catégories d’actions, un sujet plus important qu’il n’y paraît Au premier abord, ce débat sur les catégories d’actions semble un sujet d’expert sans intérêt. Pourtant, ce n’est pas le cas. Derrière ce problème, c’est tout le concept de la démocratie actionnariale qui est en jeu. Google mais aussi Snap, Zynga ou bien encore Groupon, font partie de ces start-ups mondialement connues à avoir mis en place plusieurs catégories/classes d’actions pour permettre à leurs fondateurs de garder le contrôle de la société en dépit de leur minorité (dilution) en termes de nombres d’actions. Les actions de classe B de Facebook donnent par exemple dix voix quand une action de classe A n’en donne qu’une. Personne ne conteste la valeur ajoutée des dirigeants fondateurs de ces groupes. Pour autant, est-il juste que les autres actionnaires ne soient pas traités de la même façon ? Les temps changent et les opinions sur le sujet aussi. Alors qu’auparavant, les actionnaires subissaient le sujet, une vague de contestation se fait jour depuis maintenant plusieurs mois. Des sociétés gérant de grands indices boursiers telles que Standard & Poor’s avec le S&P 500 ont ainsi annoncé qu’elles n’accepteraient plus de sociétés ne donnant pas les mêmes droits à chaque actionnaire. Snap en a déjà payé les frais. MSCI a également déclaré qu’ils allaient se positionner sur le sujet. Alors, quelles solutions pour ce problème ? Pour une fois, il se pourrait que la France soit un exemple à suivre. En France, il n’y a qu’une seule catégorie d’actions pour les sociétés cotées. En contrepartie, la loi récompense la fidélité actionnariale, sauf décision contraire des actionnaires, en donnant un droit de vote double aux investisseurs détenant leurs actions depuis au moins deux ans. En outre, il est courant que ces mêmes actionnaires fidèles perçoivent un léger surplus de dividendes. Bien que Zuckerberg ait dû renoncer à créer des actions Facebook sans droit de vote, celui-ci ne devrait pas faire la tête trop longtemps, il n’en reste pas moins le 5ème homme le plus riche de la planète à 33 ans et devrait donc bien trouver un autre moyen de donner 99% de ses titres Facebook de son vivant à sa fondation. La citation du jour “ Dans un monde qui change très rapidement, la seule stratégie qui est vouée à l'échec est de ne pas prendre des risques.” Marc Zuckerberg, Fondateur de Facebook Au quotidien, combien de personnes utilisent le réseau social Facebook ?
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