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Bas les pailles

15/6/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Cette nouvelle ne vous aura peut-être pas marqué mais moi si. La branche française de Mc Donald’s va arrêter progressivement la distribution de pailles plastiques à ses clients à partir de lundi. C’est une révolution pour une entreprise qui sert 1,7 millions de clients par jour dans notre pays et donc probablement plus ou moins autant de pailles si ce n’est plus, certains clients prenant une paille pour leur boisson et une pour leur dessert.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Vous n’en avez peut-être pas (encore) concsience mais le monde est malade de ses déchets à un point tel que l’existence de notre espèce en est gravement menacée. L’océan de plastique qui s’agrandit de manière exponentielle dans l’Océan Pacifique représente déjà 3 fois la surface de la France, d’après CNN.

Plus les déchets sont petits, plus ils sont difficiles à recycler et plus ils s’éparpillent dans la nature évidemment. Rajoutez à cela que s’ils sont en plastique, leur durée de vie se compte par définition en centaines d’années et vous comprendrez le problème. Rien que les américains consomment 500 millions de pailles en plastique par jour. Or, cet ustensile est probablement l’une des inventions les plus inutiles que je connaisse.

Qui a fait plier ce grand groupe international ? L’Etat ? La loi ? Non, bien sûr, ils sont trop lents pour prendre des initiatives sur un tel sujet. C’est l’association Bas les Pailles fondée par quatre femmes pleines de fougue. Comme quoi, tout le monde peut contribuer à changer le monde.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : l’écologie n’est pas opposée à l’économie
Continuer à croire que respecter l’environnement ou essayer de réduire son empreinte écologique est contraire à une logique économique est tout ce qu’il y a de plus faux.

Il n’est pas dur de faire des économies en polluant moins ni de polluer moins sans dépenser plus. Tout est question avant toute chose de volonté. Ainsi, les subventions annuelles aux énergies fossiles dans le monde atteignent le chiffre astronomique de 4 740 milliards d’euros, à peu près deux fois le PIB annuel de la France. Dans le même temps, les aides financières aux énergies renouvelables dans le monde ne se comptent qu’en centaines de milliards d’euros.

Non seulement, on ne finance pas les bons modes de production d’énergie mais l’on ne met également pas assez l’accent sur le recyclage et l’optimisation du cycle de vie des produits. Le modèle économique de la plupart des entreprises privées de nos économies de marché est fondé sur la vente de nouveaux produits. Or, notre planète se meurt de ce consumérisme outrancier qui fait fi des capacités de renouvellement des ressources de notre planète.

De la même façon que l’Etat français vit à crédit plus d’un tiers de l’année, les habitants de pays comme la France ou les Etats-Unis vivent à crédit de la planète près de la moitié de l’année. Evidemment, sauver la planète des problèmes de pollution ne se résume pas à arrêter de consommer des pailles mais le fait est que chaque geste compte. Les entreprises et le secteur agricole sont souvent présentés comme les domaines parmi les plus polluants et non le consommateur final. C’est oublier que derrière toutes ces entités, il y a la logique de servir ce fameux consommateur final.

En outre, l’écologie est un secteur industriel très fortement créateur d’emplois et plein d’innovations. Or, ces emplois créés sont la plupart du temps non délocalisés, il est souvent plus rentable de recycler près des lieux de collecte pour réutiliser les fruits du recyclage dans la même zone régionale.

Aujourd’hui, nous avons eu la démonstration, une fois de plus, du fait que les citoyens peuvent exercer une pression suffisante pour faire plier des entreprises internationales. Tout est ainsi question de volonté et d’exemplarité.

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Des(paci)taux aux Etats-Unis

14/6/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Sans surprise, la Réserve Fédérale américaine a relevé hier ses taux d’intérêt directeurs. Ils sont désormais entre 1,75% et 2% par an selon le taux. C’est le deuxième relèvement des taux depuis le début de l’année 2018 et le septième depuis le changement de posture monétaire de la fin de l’année 2015. Tout porte à croire que ce ne sera pas la dernière phase de relèvement des taux cette année.

Qu'est ce que ça veut dire ?
C’est toujours le paradoxe de l’économie et l’illustration de ce cycle récurrent de hauts et bas. Quand celle-ci va (trop) bien, il faut commencer à la calmer en restreignant progressivement l’accès au crédit, notamment en augmentant les taux d’intérêt. Il faut pourtant veiller dans le même temps à ce que ces mesures ne cassent pas d’un coup la croissance au risque de déclencher un retournement de cycle et une crise.

La Réserve Fédérale estime que l’économie américaine est « en pleine forme ». De son côté, l’inflation est remontée aux alentours de 2%. Pour éviter que les taux d’intérêts réels ne demeurent durablement négatifs, remonter les taux devenait donc une nécessité. 

Clairement, côté américain, l’heure est à la normalisation de la politique américaine. C’est probablement une mauvaise nouvelle à terme pour Trump qui a fait voter une politique budgétaire qui devrait creuser durablement le déficit budgétaire.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : comment concilier croissance et taux d’intérêt ?
C’est l’éternelle question que les économistes et décideurs de la politique monétaire se posent tout le temps.

La difficulté réside notamment dans le fait de ne pas jeter de l’huile sur le feu sans pour autant étouffer le foyer. Derrière cette métaphore de grand niveau, l’idée est que si les taux d’intérêt sont trop bas alors que alors que la croissance est déjà forte, les investisseurs risquent de prendre des risques de plus en plus inconsidérés alors même que l’économie est déjà à son rythme maximal. Cela risque d’entraîner une surchauffe de l’économie, ce qui est généralement à l’origine d’une crise à venir.

A l’inverse, si les taux d’intérêt ne baissent pas assez et assez vite lorsque l’économie est en mauvaise posture, cela risque d’accentuer les conséquences du ralentissement économique.

Dans le même temps, les décideurs monétaires doivent intégrer l’inflation comme paramètre supplémentaire qui n’a parfois pas le même cycle d’évolution que la croissance. L’influence des marchés mondiaux, notamment des matières premières, sur l’évolution des prix dans un pays comme les Etats-Unis complique l’analyse.

Les investisseurs sont très sensibles à l’évolution des taux d’intérêt car ils se préoccupent évidemment beaucoup de l’évolution à venir de la croissance et des perspectives des entreprises. Les communiqués publiés par les banques centrales nationales ou régionales recourent donc à des vocabulaires très réfléchis où chaque mot est pesé pour donner des indications sur l’avenir tout en se réservant des marges de manœuvres.

Il n’est pas facile de savoir si la remontée des taux va peser sur la croissance américaine à venir et notamment sur la consommation des américains. Mais la croissance des salaires étant à la traîne alors même que le pays connaît le plein emploi, ceux-ci pourraient être tentés de réduire leur consommation qui se fait en grande partie à crédit.

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Impair(s) et manque(s) chez Casino

12/6/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Le titre Casino n’en finit plus de chuter. Il a perdu 40% en un an, rès de 20% sur le dernier mois et plus de 5% la semaine dernière, une hécatombe financière. Hier soir, le directeur financier du groupe a annoncé qu’ils allaient céder pour 1,5 milliards d’euros d’actifs. Cette opération s’étalera sur 2018 et 2019. L’objectif affiché est de réduire la dette nette du groupe d’un milliardd’euros d’ici la fin de l’année.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Nous vous avons plusieurs fois parlé de ce grand groupe français de distribution. Autrefois présent à l’international dans des régions sans grande synergie les unes avec les autres comme le Brésil et la Thaïlande par exemple, le groupe a progressivement réduit la voilure en vendant ses participations ou ses filiales.

Casino a en outre été régulièrement pointé du doigt par certains investisseurs institutionnels qui l’accusaient d’enjoliver la présentation de ses comptes financiers. Muddy Waters est le critique le plus connu de tous sur le sujet. 

Chez Casino, il n’y a donc rien de nouveau sous le soleil. Cela fait déjà de nombreuses années que le groupe vend régulièrement des participations ou des actifs pour se désendetter et la situation ne s’améliore pourtant pas beaucoup. C’est exactement ce que Muddy Waters avait pronostiqué. Dans la mesure où ils se positionnent à la baisse sur les titres qu’ils attaquent publiquement, on peut imager qu’ils ont réalisé une belle opération.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : vendre ce que l'on possède ne résout pas tout
Au premier abord, on pourrait se réjouir pour Casino de cette situation sage de se séparer de certains actifs pour se désendetter. Le fait est que cette solution est souvent peu satisfaisante. 

Pourquoi ?
D’abord parce que vendre ce que l’on possède, les actifs dans le langage comptable et financier par opposition à ce que l’on doit que l’on appelle les passifs, est une opération dite one-shot. Vous ne pouvez pas vendre deux fois vos actifs. C’est donc un peu le but en or, vous n’avez qu’une opportunité de mettre à profit les fruits de cette transaction et ça ne suffit malheureusement pas toujours.

Ensuite, parce que vendre ses actifs signifie souvent engranger de l’argent tout de suite mais en décaisser plus plus tard. Souvent, ce qui est vendu par les groupes est de l’immobilier. Or, si vous n’en êtes plus propriétaire, vous allez devoir payer un loyer. Je ne dis pas que c’est bien ou mal mais il faut en être conscient et ne pas croire que cela ne change rien à la situation future.

Enfin, ce qui compte le plus pour la bonne santé financière d’une entreprise n’est pas tant la trésorerie disponible en caisse ou les actifs possédés que les flux de trésorerie disponibles. En gros, est-ce que l’entreprise génère des flux financiers positifs ou pas avec son activité ? C’est le point clé.

Un investisseur qui vivrait de son patrimoine suivrait la même logique. Pour ne pas hypothéquer sa capacité à générer des flux financiers futurs justement, celui-ci se contentera généralement d’utiliser maximum 3% à 4% de son portefeuille total tous les ans. Sinon, il risque de durablement mettre en danger la valeur de son patrimoine financier.

Avec une telle annonce, Casino n’apparaît clairement pas en position de force. L’activité est certes en train de repartir mais reste fragile et arrivera un moment où il n’y aura plus grand-chose à vendre…

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La monnaie ne fait pas le plein !

11/6/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Comme souvent quand les suisses sont appelés à voter par référendum, ils ont voté non hier à la question qu’on leur posait à une très large majorité (75,7%). La proposition soumise au vote populaire hier envisageait de donner à la banque centrale l’exclusivité du droit de création monétaire. Si l’on n’est pas expert du secteur financier, cela ne paraît pas une question majeure mais c’était pourtant l’équilibre du système bancaire suisse qui était en jeu.

Qu'est ce que ça veut dire ?
En Suisse, tout proposition récoltant 100 000 signatures de citoyens peut donner lieu, après un processus à respecter, à un référendum sur la question soulevée. C’est pourquoi nos voisins helvètes sont régulièrement appelés à statuer sur différents sujets. Les scrutins n’attirent pas toujours les foules, à l’instar d’hier.

Appelée « initiative monnaie pleine », les détracteurs du système bancaire tel que nous le connaissons dans la plupart des économies de marché souhaitaient mettre fin à la capacité de création de monnaie des banques commerciales pour réduire les risques d’une prochaine crise financière. 

Derrière cette initiative, on retrouve une volonté de dénoncer ladématérialisation de la finance, qui repose sur une confiance dans l’ensemble du système, et le recours à l’endettement pour se financer, que ce soit les entreprises, les particuliers ou les entités publiques.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : mais comment ça marche aujourd’hui en fait ?
Cette proposition un peu fantasque aurait rendu impossible l’obtention de prêts en Suisse auprès de banques commerciales sans en référer systématiquement pour accord à la banque centrale nationale. Autant dire que vu les montants en jeu, non seulement la banque centrale n’était pas équipée pour ça mais en plus, les risques de conflits d’intérêts auraient pu être légion.

Actuellement, quand une entreprise ou un particulier comme vous et moi souhaite emprunter de l’argent, il doit évidemment expliquer son projet et faire montre d’un certain niveau de solvabilité. Une fois le crédit accordé par l’établissement financier et les formalités réglées, l’argent va être viré sur le compte de l’emprunteur. La « beauté » du mécanisme de nos économies de marché réside dans le fait que l’argent prêté n’existe pas.

La banque a créé de l’argent qu’elle vous a prêté. De son côté, elle doit simplement respecter à son tour des critères de solvabilité par rapport aux sommes qu’elle prête, c’est ce que l’on appelle les critères de Bâle. Ils sont établis et suggérés par le Financial Stability Board, une organisation internationale qui aide à définir des normes internationales dans le secteur financier pour une plus grande stabilité du système. On en est désormais à la troisième version de ces accords de Bâle. Le hasard (ou pas ?) veut que ce soit justement une ville suisse qui porte le nom de ces accords. Le résultat du référendum d’hier n’est donc pas une surprise.

Quand une banque prête de l’argent donc, elle doit seulement veiller à disposer en face de la somme prêtée de 10,5% de cette somme en fonds propres. L’idée est que les banques doivent disposer d’une forme de matelas de sécurité financier, les fonds propres, en cas de crise financière et économique entraînant notamment de nombreux défauts, c’est-à-dire des non-remboursements, d’emprunts.

Est-ce si grave que cela que les banques créent elles-mêmes la monnaie ? Globalement non, et c’est d’ailleurs grâce à cela que le monde s’est autant développé. En outre, derrière toute création, il y a aussi de la destruction monétaire car tout remboursement de crédit efface l’existence de sommes d’argent qui avait été créé, qui « n’existait pas ». Les crises financières sont la conséquence de corrections d’anomalies financières et économiques dont rien ne dit qu’elles seraient résolues par le fait de confier aux banques centrales la gestion des crédits commerciaux.

Seules les banques en effet se refinancent auprès de leurs banques centrales. Ce système à deux échelons permet d’éviter les conflits d’intérêt et de laisser au secteur privé une capacité d’autorégulation qui la plupart du temps fonctionne correctement.

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Cap à l'Est(hiopie) !

8/6/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Encore un peu et on ne reconnaîtra bientôt plus l’Ethiopie que l’on a connu pendant longtemps. Le nouveau dirigeant du pays, Abiy Ahmed, qui est devenu premier ministre en avril dernier a annoncé une série de mesures politiques et économiques d’ampleur. Parmi celles-ci, l’Etat éthiopien va privatiser une partie de son monopole national dans la téléphonie. Le pays va également (enfin) appliquer un accord de paix avec l’Érythrée datant de l’an 2000.

Qu'est ce que ça veut dire ?
L’Éthiopie est l’un de ces géants méconnus d’Afrique dont la stabilité politique et économique est vitale pour l’est de l’Afrique. Sa superficie est le double de la France et sa population est l’une des plus jeunes du continent. 40 millions d’éthiopiens n’ont pas encore 15 ans.

Le pays manque cruellement de devises étrangères et souffre d’un chômage important. Encore relativement fermé aux investissements étrangers, ce signal envoyé par l’Etat éthiopien est accueilli très favorablement par les groupes étrangers mais aussi par la population locale. Là-bas comme ici, l’Etat n’est pas réputé être le meilleur gestionnaire semble-t-il.

La mise en œuvre de cette ouverture du marché de la téléphonie n’est pas encore très claire, entre vente d’une partie minoritaire de la compagnie télécom nationale ou attribution de licences à de nouveaux opérateurs.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : pourquoi l'Afrique va rattraper son retard technologique
Aujourd’hui, je ne réponds pas à une question, je vous explique ce qu’il se passe dans ce fantastique continent aux mille visages qu’est l’Afrique que je ne peux que vous inviter à visiter si vous n’y êtes jamais allé.

Certes le niveau de vie moyen de l’Afrique est bien bien loin des standards occidentaux et le continent ne s’est pas fait remarquer ces dernières décennies par ses innovations majeures. Mais l’Afrique des dictatures totalitaires est indéniablement, lentement mais sûrement, en train de disparaître.

Et dans le même temps, la jeunesse ne rate pas le train des nouvelles technologies. Le stand Africa Tech lors du salon Viva Tech en était le meilleur exemple. Au-delà de ça, il suffit de regarder ce qu’il se passe en Afrique et dans tout le continent en l’occurrence. Ils sautent des étapes. Nous occidentaux avons connu le téléphone fixe puis mobile. Là-bas en Afrique, il est bien trop compliqué dans certaines zones de tendre des câbles téléphoniques alors que parfois moins de 10% de la population a accès à l’électricité.

Le pays est directement passé à la téléphonie mobile. Les banques en ligne que nous connaissons en France ont comme équivalent en Afrique des banques mobiles qui sont plus généralisés que nos banques en ligne nationales.

L’Afrique est jeune et les jeunes apprennent vite, aiment les nouveautés et sont comme des éponges pour s’imprégner de ce qui est bien quelque part pour le dupliquer ailleurs. D’une certaine façon, l’avantage de l’Afrique c’est que le continent n’a pas besoin de passer par toutes les cases technologiques. Il lui suffit de sauter celles qui ne sont plus d’actualité pour se mettre à la page tout de suite.

Évidemment, l’Afrique ce n’est pas encore le Pérou (ok, elle était facile) mais le continent change et dans quelques années, le continent sera le plus peuplé de la planète face à une Asie vieillissante. Ce mouvement d’ouverture économique de la part de l’Ethiopie est une preuve de plus de la montagne d’opportunités qui existent sur ce continent où tant de choses sont encore à faire.

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