Le chiffre du jour Combien de livreurs compte la start-up Delivery hero dans le monde? Que se passe t'il aujourd'hui ? C’est un petit pas pour l’homme mais un grand pas pour Delivery Hero. La start-up d’origine allemande a été introduite à la Bourse de Francfort ce matin sur une valorisation de plus de 4,4 milliards d’euros. Avec cette opération, la société va collecter près d’un demi-milliard d’euros d’argent frais pour financer son développement et de nouveaux projets. Qu'est-ce que ça veut dire ? Delivery Hero, start-up spécialisée dans la livraison de repas de restaurants, a été fondée en 2011, compte plus de 6 000 employés dans 40 pays sans compter les milliers de livreurs indépendants. La société revendique 171 millions de livraisons en 2016 et exerce sous la marque Foodora en France. En s’introduisant en Bourse, la société a procédé à l’émission, c’est-à-dire la création, de nouvelles actions qu’elle a vendue sur le marché pour récupérer de l’argent auprès de nouveaux investisseurs. Dans le même temps, cela a permis aux investisseurs déjà présents dans le capital de la société, de vendre s’ils le souhaitaient tout ou partie de leurs actions sur le marché. Les actions d’une société cotée ont l’avantage d’être beaucoup plus facile à acheter ou vendre que celles de sociétés non cotées, c’est ce que l’on appelle la liquidité. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : pourquoi les entreprises s’introduisent-elles en Bourse ? L’arrivée en Bourse est une étape décisive dans le développement d’une entreprise, opérée de façon à accéder à des volumes plus importants de capitaux, mobilisés grâce à l’achat, par des investisseurs existants ou nouveaux, de titres nouvellement émis par l’entreprise cotée. C’est une offre au public de titres financiers permettant d’entrer dans le capital de l’entreprise. Le fait de lever des fonds, c'est à dire de collecter de l'argent dont la société pourra se servir, est pour l’entreprise l'un des plus gros avantages d’une entrée en Bourse. Elle pourra ainsi développer son activité, éponger ses dettes ou lancer de nouveaux projets. Sa présence sur les marchés financiers lui permettra potentiellement d’émettre de nouvelles actions ou obligations, levant ainsi des millions voire des milliards d’euros. En outre, sa notoriété sera davantage renforcée auprès de ses clients et fournisseurs. Pour les actionnaires de l’entreprise s’introduisant, le gros avantage réside dans la possibilité de vendre ou d’acheter plus facilement des titres et d’avoir une valeur instantanée de leur investissement. Entrer en Bourse n’a, malheureusement, pas que des avantages. Pour les investisseurs initiaux, le capital étant désormais plus liquide, il va falloir composer avec de nouveaux actionnaires souvent plus court-termistes qui peuvent influencer la stratégie de l’entreprise dans un sens opposé. Par ailleurs, l’introduction en Bourse, en plus d’exiger une bonne préparation, induit des coûts importants pour l’entreprise, notamment légaux et de communication de l’information financière mais aussi en temps, les dirigeants devant s’impliquer fortement dans l’opération. En outre, une fois l’introduction en Bourse réalisée, l’entreprise est tenue de communiquer régulièrement de nombreux éléments financiers et stratégiques, un exercice de transparence obligé qui donne des informations aux concurrents et a un coût non négligeable. L’introduction en Bourse est donc un processus complexe dont il convient d’analyser la pertinence avec une grande rigueur mais qui se révèle encore souvent la porte de sortie naturelle des plus grands succès entrepreneuriaux. La citation du jour « Ne cherchez pas de clients pour vos produits mais des produits pour vos clients. » Seth Godin, entrepreneur américain Combien de livreurs compte la start-up Delivery Hero dans le monde ?
5 000 livreurs
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Le chiffre du jour Sur l'année 2016, à combien s'élevait le bénéfice de la banque américaine JP Morgan Chase ? Que se passe-t-il aujourd'hui ? Les grandes banques américaines ont passé avec succès les tests de résistance annuels de la Fed, la banque centrale américaine. Du coup, les grands noms de Wall Street, c’est-à-dire les plus grandes banques américaines, J.P. Morgan, Morgan Stanley, Citigroup, Bank of America et Wells Fargo ont annoncé qu’elles distribueraient près de 70 milliards de dollars à leurs actionnaires sous forme de dividendes et rachats d’actions. Qu'est-ce que ça veut dire ? Pour la première fois depuis sept ans, la Réserve Fédérale, l’autre nom de la Fed, n’a émis aucune objection sur les situations des bilans des 34 banques américaines qu’elle a analysées dans le cadre de la deuxième partie annuelle des stress tests mis en œuvre après la crise financière. Késaco ? Les banques centrales, ces institutions publiques indépendantes qui régulent les systèmes monétaires nationaux, analysent régulièrement la situation financière des banques pour s’assurer que même en cas de crise grave, comme en 2008 par exemple, celles-ci sont en mesure de résister et de ne pas faire faillite. Le cas de Lehman Brothers est resté dans toutes les mémoires et les conséquences également. Pour cela, des tests en condition de crise, de stress, sont organisés : ce sont des stress tests. Parfois, il apparaît que certaines banques sont trop fragiles financièrement, comme ce fut le cas en Espagne ou en Italie récemment, parfois tout va bien, comme c’est le cas cette fois-ci aux Etats-Unis. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : les dividendes et les rachats d’actions : deux logiques bien différentes Les investisseurs sont friands d’annonces aussi rémunératrices qu’aujourd’hui. Ça n’est pas tous les jours qu’une grande société cotée annonce relever de plus de 60%, pour le cas de Bank of America, le dividende distribué, une quote-part de profit rendu à chaque actionnaire copropriétaire de la société. Si les annonces de rachats d’actions sont souvent bien accueillies également par les investisseurs, celles-ci ont pour autant souvent tendance à rémunérer les investisseurs opportunistes au détriment des long-termistes. Pourquoi ? parce qu’en procédant au rachat de ses propres actions sur les marchés, la société va certes procéder à une augmentation mécanique des résultats par action de l’entreprise, puisqu’il y en aura moins en circulation, mais elle va surtout rendre de l’argent de l’entreprise à des actionnaires vendeurs donc qui se désinvestissent de celle-ci. Sacré paradoxe. Il est courant et souvent justifié de penser que la société ferait mieux d’investir son argent pour développer ses services et ses activités que de le rendre à des actionnaires en rachetant des titres. Les dirigeants sont payés pour faire grossir la société et pas juste atteindre leurs objectifs de résultats par action en utilisant la grosse ficelle de la réduction du nombre d’actions. Bien que la pratique du rachat d’actions contribue à rendre de l’argent aux actionnaires, sa philosophie est donc très différente du dividende car elle ne rétribue directement que les actionnaires vendeurs et pas ceux qui font la démarche de rester investis en soutien de l’entreprise. En outre, cette situation surprenante dans laquelle tous les indicateurs des banques sont au vert alors que les marchés apparaissent fortement valorisés et que les taux d’intérêt en hausse pourraient secouer l’économie fait dire à de nombreux analystes que les banques sont peut-être à leur point haut d’activité dans le cycle économique. Quand des dirigeants n’ont rien de mieux à faire que de racheter leurs propres actions sur le marché plutôt que d’investir, c’est probablement qu’il y a un problème quelque part. La citation du jour « Une banque vous prête un parapluie quand il fait beau et vous le reprend quand il pleut. » George Bernard Shaw, Scénariste irlandais Sur l'année 2016, à combien s'élevait le bénéfice de la banque JP Morgan Chase ?
23,73 milliards de dollars Le chiffre du jour Quelle est la part en % d'Européens n'ayant jamais eu en leur possession un billet de 500 € ? Que se passe-t-il aujourd'hui ? L’euro a atteint son plus haut depuis un an contre le dollar ce matin à 1,139 dollar pour 1 euro. Dans le même temps, les taux d’intérêts des bons du Trésor américain ont atteint leur plus haut depuis janvier 2017 après que la présidente de la Fed, la banque centrale américaine, ait annoncé que l’économie des Etats-Unis pouvait supporter une remontée des taux d’intérêt et que les valorisations avaient atteint un point élevé. Qu'est-ce que ça veut dire ? On est loin des années fastes où 1 euro valait plus de 1,6 dollars mais cette poussée de l’euro est quand même une indication importante. C’en est définitivement fini de la période des taux bas aux Etats-Unis et en Europe. Mario Draghi l’a annoncé en expliquant à quel point les forces déflationnistes, tendant à la baisse généralisée des prix, devenaient plus puissantes que les reflationnistes, tendant à la hausse généralisée des prix. Rappelez-vous toujours que la déflation contribue à repousser à plus tard les décisions de dépenses des différents acteurs de l’économie. Pourquoi ? parce que, les prix baissant, tout devrait valoir moins cher demain et donc autant attendre. Le problème de ce phénomène est la puissance destructrice d’emploi et d’activité que cela peut déclencher, comme on a pu le voir au Japon par exemple par le passé. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : les Banques Centrales sont les plus gros créanciers de la planète Vous avez sûrement constaté ces dernières années que les taux d’intérêt étaient bas, et j’espère que vous en avez profité, mais vous n’avez pas forcément saisi pourquoi ni comment. Accrochez-vous c’est parti. Les banques centrales - au premier rang desquelles la FED américaine et la BCE européenne - agissent principalement sur les taux d'intérêt court terme en fixant leur niveau. Ce sont les fameux taux directeurs. En plus de ce premier levier, pour contribuer à ce que l’économie se développe et investisse, les banques centrales ont injecté de l’argent dans l’économie. Comment ont-elles fait ? elles ont imposé des taux négatifs, source de perte d’argent, aux banques qui plaçaient leurs extra-liquidités chez elles et elles ont massivement acheté de la dette gouvernementale pour inciter les autres créanciers, les banques commerciales notamment, à prêter à d’autres emprunteurs : les entreprises et les particuliers. Et ce dans une proportion telle que les banques centrales ont acheté 1 500 milliards de dollars de dette sur les cinq premiers mois de l’année 2017. C’est notamment pour cela que les marchés financiers ont enregistré d’aussi bonnes performances, l’extra-liquidité fournie étant investie sur les marchés, notamment ceux supposément les plus rémunérateurs comme les marchés actions. Ces hausses de taux sont donc très certainement annonciatrices de plusieurs mouvements de grande ampleur :
Evidemment, tout cela ne se fera pas en un jour et ces remontées de taux s’étaleront dans le temps. Mais un investisseur avisé en vaut deux et vous voilà prévenu. La citation du jour « L'euro, c'est une grande réussite et c'est ce qui irrite. » Valéry Giscard d'Estaing, Ancien président de la République Quelle est la part en %, d'Européens n'ayant jamais eu en leur possession un billet de 500 € ?
50 % soit un européen sur deux Le chiffre du jour Combien y a t-il de grammes dans une once d'or ? Que se passe t'il aujourd'hui ? Les Vieilles Canailles ne font pas de concert aujourd’hui. Ça tombe bien, on va s’intéresser au crac (boum hue) de l’or hier. Dans un mouvement de marché très brusque, aussi appelé flash crash, le cours de l’or hier a chuté à 10h précises heure de Paris de 1,6% en une minute. Les volumes d’échanges ont explosé en un instant atteignant 56 tonnes d’or en une minute, un niveau record, soit 2 milliards de dollars. Qu'est-ce que ça veut dire ? En un instant hier, une quantité très importante d’or a été vendue sur le marché à terme de l’or à New York, le Comex. Le marché n’a pas été en mesure d’absorber des ventes 9 fois supérieures aux volumes habituels et en conséquence, le cours de l’or a plongé à la baisse. Comment cela peut-il se produire ? Il est difficile de le savoir précisément dans la mesure où l’on ne sait pas publiquement qui a réalisé ces transactions mais les analystes du secteur penchent pour un ordre erroné en termes de taille ou un investisseur ayant sous-estimé la capacité du marché à absorber ses ventes. Un cours boursier s’établit là où offre et demande se rencontrent en quantité et prix. Lorsque l’un des deux est trop important, cela influe à la hausse ou à la baisse sur le cours. Hier, c’était très clairement à la baisse. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : le trading électronique domine les échanges boursiers Ces flash crash ne sont pas des cas isolés. Hier, c’était l’or. La semaine dernière, c’était la « monnaie » digitale, ou crypto-devise, ethereum qui en était victime. En un instant, la monnaie est passée de 296$ à 0,10$, une chute astronomique de 99,97% de sa valeur. Quelques minutes plus tard, le cours était revenu à la normale. En 2010, c’est le New York Stock Exchange qui avait enregistré une chute de 10% en moins de 5 minutes. Le mécanisme de ce genre de chute est bien connu et l’ampleur s’aggrave avec l’informatisation des échanges. Tout part d’un afflux important d’ordres à la vente. Les acheteurs ne sont plus assez nombreux pour tout acheter, les vendeurs vont donc « creuser » dans le carnet d’ordres, c’est-à-dire descendre dans les prix d’achat proposés par les acheteurs, pour vendre leurs titres. Ce faisant, cela fait baisser progressivement le cours. D’autres investisseurs voyant ce phénomène prennent peur et se mettent à vendre également, accentuant encore un peu plus le déséquilibre entre acheteurs et vendeurs. Si vous imaginez que ce ne sont pas des humains qui prennent peur mais des robots qui déclenchent automatiquement leurs ordres en voyant le marché baisser, vous comprenez vite que la situation peut ne plus être sous contrôle et que les envies de manipulation peuvent se faire jour. Dès lors, quelles solutions ? c’est là où le bât blesse, il y en a peu. Sur certains marchés, notamment les Bourses Européennes, les cotations sont suspendues ponctuellement quand les mouvements de marché dans la journée dépassent 10% à la hausse ou à la baisse, une façon de forcer les investisseurs à se calmer un peu. Mais sur des marchés moins organisés, rien de tel. Il est courant que les investisseurs pénalisés soient compensés de ces situations de marchés anormales voire que tous les ordres soient rétroactivement annulés, mais ce n’est pas toujours le cas. De telles situations contribuent donc à donner l’impression que « la finance est devenue folle » comme on peut l’entendre souvent au comptoir du café du coin. Une preuve supplémentaire que l’investissement sain, et serein, est celui de long terme, qui finalement ne se retrouve aucunement impacté par un tel événement. La citation du jour « L'or est tout, et le reste sans or n'est rien. » Denis Diderot, Écrivain Combien y a t-il de grammes dans une once d'or ?
31,1035 grammes Le chiffre du jour En 2016, à combien s'élevait le chiffre d'affaires de Nestlé monde ? Que se passe-t-il aujourd'hui ? Le fonds d’investissement activiste américain Third Point a annoncé hier avoir pris une participation de 1% dans Nestlé, un investissement d’une valeur de 3,5 milliards de dollars. Daniel Loeb, le propriétaire de la société gérant le fonds Third Point, a appelé la direction de Nestlé à redresser ses marges, à lancer un programme de rachat d’actions et à céder ses activités non-stratégiques. Rien que ça. Qu'est-ce que ça veut dire ? Un fonds d’investissement est le terme consacré pour désigner un organisme de placement collectif, c’est-à-dire une structure dans laquelle plusieurs investisseurs mettent de l’argent en commun pour déléguer la gestion à une société dédiée, en l’occurrence Third Point. On dit d’un fonds qu’il est activiste quand il investit dans des sociétés massivement et rapidement pour peser sur la direction de l’entreprise en question et la faire changer ou à tout le moins influencer sa stratégie. Dans ce cas, avec 1% du capital, Third Point est l’un des plus gros actionnaires de Nestlé, le plus important, BlackRock, ayant autour de 4% actuellement. Ces activistes visent les sociétés qu’ils jugent solides, disposant d’un bon potentiel mais mal/sous exploitées par la direction en place. Daniel Loeb pointe ainsi du doigt les sous-performances de Nestlé sur les 10 dernières années tant en termes de croissance que de marges. Nestlé a pourtant des leviers financiers à exploiter juge-t-il, les 23% de Nestlé dans L’Oréal qui ne génèrent pas de synergie et le très faible endettement du groupe. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : les investisseurs activistes appuient là où ça fait mal C’est un peu la terreur des dirigeants de grandes entreprises cotées, l’arrivée de fonds activistes dans leur capital. Surtout américains, ces investisseurs sont réputés pour entrer avec fracas au capital des sociétés et s’exprimer ensuite très fort dans les médias pour mobiliser autour d’eux les autres actionnaires. En effet, la beauté de leur stratégie réside dans le fait de n’acquérir que quelques pourcents du capital des sociétés cibles et de tout faire pour rallier les autres actionnaires importants à leur cause. Lorsque la détention du capital est très éclatée entre une multitude d’investisseurs, comme c’est le cas avec Nestlé où moins de cinq actionnaires détiennent plus de 1% de la société, un actionnaire activiste peut très vite avoir une influence notable compte tenu de son poids financier. L’Europe est régulièrement l’objet d’attaques boursières d’investisseurs activistes comme ce fut le cas par exemple de Guy Wyser-Pratte avec Lagardère. En France, avec son style personnel, Vincent Bolloré est probablement l’investisseur activiste le plus réputé. Ces dernières années, il a fait sa spécialité de rentrer au capital de différentes sociétés et d’y monter progressivement tout en imposant progressivement le remplacement des équipes de direction et un ajustement de la stratégie. Ce fut ainsi le cas avec Vivendi et Havas par exemple qui désormais fusionnent. Alors, rêve ou cauchemar pour les autres actionnaires ? Fondamentalement ce n’est au départ ni l’un ni l’autre, rien d’autre qu’un actionnaire qui en remplace un autre. Reste ensuite à savoir la stratégie de ce turbulent investisseur et sa probabilité de réussite. Globalement, leur arrivée fait souvent monter les cours car les investisseurs espèrent une appréciation de la valeur de l’entreprise. En cas de succès, cette appréciation s’accentue souvent. En cas d’échec, si la direction en place résiste et la majorité des actionnaires s’opposent à leur vision, l’activiste va généralement repartir aussi vite qu’il était arrivé. L’impact positif initial peut alors s’estomper progressivement. Dans le cas de Third Point et Nestlé, les arguments avancés sont solides et Third Point n’a pas véritablement de bloc actionnarial contre lui. Il est donc difficile en l’état de savoir si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les actionnaires. Une chose est sûre : il pointe ce qui ne va pas et a tiré le premier. La citation du jour "Les investissements d'aujourd'hui sont les profits de demain et les emplois d'après-demain" Helmut Schmidt, homme politique Allemand En 2016, à combien s'élevait le chiffre d'affaires de Nestlé monde ?
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