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Retour à la case départ

29/5/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Après avoir frôlé les 80 dollars par baril la semaine dernière, un niveau qui n’avait plus été observé depuis trois ans, le cours du pétrole est désormais sur une pente descendante assez violente. L’or noir a perdu plus de 5% en une semaine, signe d’une certaine incertitude chez les acteurs du marché. Les regards se tournent vers l’Arabie Saoudite et la Russie qui ont rendu publics le fait qu’ils discutaient d’une augmentation de la production.

Qu'est ce que ça veut dire ?
En fin de semaine dernière en Russie, se tenait un sommet international auquel participait d’ailleurs Emmanuel Macron. C’est au cours de ce même forum que ces révélations ont été faites par le ministre saoudien du pétrole, un homme méconnu mais dont la parole a une influence considérable sur les marchés.

En effet, si les Etats-Unis sont depuis 2014 le premier producteur de pétrole de la planète, il n’en reste pas moins que c’est l’Arabie Saoudite qui en est le premier exportateur. Les principaux pays producteurs (Etats-Unis, Arabie Saoudite et Russie) discutent régulièrement plus ou moins formellement pour essayer de s’entendre sur les niveaux de production avec comme objectifd’influer sur les cours.

Les pays n’ont cependant pas tous les paramètres en main. Ils doivent veiller à maintenir suffisamment haut pour qu’il soit profitable d’extraire le pétrole et en même temps pas trop élevé pour ne pas casser la croissance économique actuelle.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : y-a-t-il un juste prix du baril ?
Si je prends la peine de poser la question, c’est bien évidemment que la réponse n’est pas simple, ce serait trop beau.

Tout est toujours question de point de vue. Pour les pays qui ont comme principal revenu à l’export la vente du pétrole, le juste prix du baril est celui qui va optimiser leur profit global.
Il faut donc qu’il ne soit pas trop bas. Les consommateurs auraient tendance à en acheter beaucoup mais la marge étant faible par baril, la situation ne serait pas idéale.
Et il faut également veiller à ne pas dissuader la consommation de pétrole – bien qu’elle soit largement contrainte. Le profit par baril serait important mais les volumes vendus s’en trouveraient limités.

De façon générale, les experts et analystes du domaine semblent considérer que le point d’équilibre est autour de 60 à 70 dollars par baril. A ce niveau de cours, un pays comme l’Arabie Saoudite est dans une situation relativement idéale où son budget est équilibré et où il peut facilement réussir à privatiser une partie de son mastodonte industriel Saudi Aramco.

En outre, à ce niveau-là, la croissance économique de la plupart des pays n’est pas (trop) pénalisée par le coût de l’énergie pétrolière. Le revers de la médaille est évidemment que l’intérêt à se tourner vers une autre énergie, plus respectueuse de l’environnement, s’en trouve d’autant plus diminué.

Il y a en outre un élément supplémentaire sur lesquels ces pays n’ont pas de prise directe : l’effondrement de l’économie vénézuélienne. Si le Venezuela en venait à cesser toute production pétrolière, celle-ci est déjà tombée à seulement 2 millions de barils par jour, l’industrie mondiale du secteur devrait compenser cette production. A n’en pas douter, cela créerait dans le même temps une tension sur le cours de l’or noir qui d’après certains analystes pourraient l’amener aux alentours des 100 dollars.

Il n’est pas impossible que la décision d’augmenter la production, qui en faisant chuter les cours du pétrole affaiblit encore un peu plus le Venezuela, fasse partie de cette logique globale de prévention d’une flambée des cours.

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Le train passe (ou pas)

28/5/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
On s’en doutait déjà depuis l’annonce de la réforme de la SCNF et plus largement du secteur du rail en France mais c’est désormais officiel depuis la fin de la semaine dernière, l’Etat français reprendra à son compte 35 milliardsd’euros de dette de la SNCF sur un total existant de 47 milliards. Ce transfert devrait se faire progressivement de 2020 à 2022 et représente une charge annuelle d’intérêts d’environ 1,2 milliard d’euros.

Qu'est ce que ça veut dire ?
La Société Nationale des Chemins de Fer (SNCF) qu’il n’est plus vraiment nécessaire de présenter traîne de nombreux boulets derrière elle. Certes, le statut des cheminots en est un parmi d’autres et notamment la complexité de l’organisation de la société.

Mais depuis des décennies, les gouvernements français successifs se sontdéchargés de la nécessité d’investir dans le réseau ferré à d’autres en l’occurrence Réseau Ferré de France, devenu SNCF Réseau. L’avantage, c’est que les dépenses engagées pour ces travaux n’apparaissaient pas dans les comptes de l’Etat. Maintenant que l’on essaye de faire que la SNCF soit une entreprise (presque) comme les autres, il faut s’assurer qu’elle pourra être viable financièrement, d’où l’idée de l’alléger d’une grande partie de sa dette.

D’une certaine façon, on ne fait qu’officialiser comptablement ce qui relevait d’une manipulation comptable grossière précédemment. Par pragmatisme, l’INSEE avait déjà inclus dans l’endettement de l’Etat un peu plus de 10 milliards d’euros de dette de la SNCF.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : comment peut-on emprunter sans créer de déficit ?
Dans le cas présent, j’espère que vous ne vous demandez pas qui va payer car je peux vous le dire tout de suite, ce sera vous et moi avec nos impôts…

L’enjeu de cette reprise de dette est double : il ne faut pas que cela fasse passer la dette publique à plus de 100% du PIB national et il ne faut pas que cela augmente à nouveau le déficit public à un niveau trop proche des 3% du PIB. Mais d’ailleurs, comment est-il possible d’emprunter sans générer de déficit ?

Tout simplement parce que le fait d’emprunt relève d’un flux financier et non d’une opération strictement comptable de dépense. C’est à la rigueur l’usage que l’on fait de l’argent emprunté qui peut créer un déficit si les dépenses courantes, financières ou exceptionnelles sont plus élevées que les recettes. Mais souvent, lorsque l’on est une entreprise en tout cas, l’argent emprunté sert à investir, à se donner les moyens de se développer dans la durée.

Dans ce cas-là, il y a certes une grosse somme dépensée à un instant donné, celui de l’investissement, mais les seules dépenses comptables qui seront comptabilisées annuellement seront celles relatives au paiement des intérêts d’emprunt d’un côté et à l’amortissement de l’investissement réalisé par ailleurs, qui matérialise la perte de valeur progressive théorique du bien acquis.

Il y actuellement un débat au niveau de l’Etat et de l’Union Européenne sur l’impact de cette reprise de dette sur le déficit de l’Etat. Évidemment, le fait de reprendre la dette de la SNCF fera augmenter l’endettement public. Cependant, une partie est déjà intégrée comptablement et donc l’impact ne sera que partiel.

Ce qui est certain également, c’est que le paiement des intérêts représentera une charge annuelle nouvelle, comme expliqué ci-dessus.

En revanche, l’enregistrement de la reprise de la dette ne devrait pas forcément faire augmenter le déficit annuel – il y a encore débat – car cela ne relève techniquement pas d’une dépense courante mais bien plutôt d’une forme d’investissement finalement. En tout cas, c’est une situation ponctuelle qui ne se reproduira pas.

Comme l’Etat possède encore (malheureusement) 100% de la SNCF, hormis les aspects comptables pour Bruxelles, la réalité de l’impact de cet événement est à peu près nul. L’Etat n’aurait de toute façon jamais laissé la SNCF faire défaut sur sa dette.

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Il faut choisir son camp

18/5/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Les banques anglaises Barclays et Lloyds se sont mises d’accord pour que la première rachète à la seconde son portefeuille de crédits immobiliers résidentiels pour environ 5,4 milliards de dollars. Cela permet à Barclays de se renforcer très sérieusement sur le segment bancaire irlandais et, à l’inverse, à Lloyds de quasiment finir de quitter le marché irlandais. C’est une bonne nouvelle pour Lloyds qui se débarrasse de prêts qui pesaient sur son bilan financier.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Pendant que nombre d’entre vous devez être en train de débriefer de la sélection française pour la coupe du monde, de l’autre côté de la Manche les banques anglaises choisissent leur camp entre Royaume-Uni et Union Européenne. 

Ce sont ici deux stratégies bien distinctes qui se dessinent. D’un côté, Lloyds fait le choix de se concentrer sur le marché domestique anglais. De l’autre, Barclays se constitue un véritable hub d’activités en Irlande.

Le Brexit qui approche à grands pas et aura lieu dans moins d’un an va beaucoup perturber le fonctionnement des banques anglaises ayant une forte présence au sein de l’Union Européenne. Dans une sorte de mouvement darwinien, celles qui en ont les moyens, et l’ambition, doivent travailler à se créer une base européenne d’activités. Selon les banques, la ville choisie a tour à tour été Dublin, Francfort ou Paris.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : quel impact du Brexit pour les banques basées au Royaume-Uni ?
La première des difficultés pour répondre à cette question réside dans le fait que les détails juridiques de la mise en œuvre effective du Brexit dans le secteur financier ne sont pas encore définitivement actés.

Dans une large mesure, les groupes bancaires et assurantiels ont appliqué le principe de précaution en anticipant la date couperet de fin mars 2019 pour déplacer tout ou partie de leurs équipes travaillant depuis le Royaume-Uni sur des sujets liés à l’Union Européenne. Le Royaume a clairement déjà perdu des milliers d’emplois à cause de cette incertitude. Paradoxe de toute cette histoire, il semble de plus en plus acquis qu’une forme d’équivalence juridique entre les régulations financières européennes et britanniques pourrait être décidée.

Pendant ce temps, les banques anglaises souffrent beaucoup plus que les autres de toute cette incertitude au même titre que l’économie anglaise dans son ensemble. Pendant que les banques affichent un peu partout dans le monde des résultats très solides et une progression de leurs dividendes ainsi qu’une amélioration de leur capitalisation, nombre d’investisseurs restent réticents à véritablement s’intéresser aux banques comme Barclays, Royal Bank of Scotland ou bien encore Lloyds. Tiens tiens, deux de ces noms ont justement dealé entre elles aujourd’hui…

Près de 100 établissements financiers de tous types devraient déplacer le cœur de leurs activités sur le sol européen, un enjeu majeur en termes d’emplois pour les trois villes les plus sollicitées à chaque fois que sont Dublin, Francfort et Paris. Les emplois dans le secteur sont en effet sensiblement mieux payés que les moyennes de rémunération nationales. En outre, il y va aussi d’une question d’image pour apparaître comme la ville et le pays le plus accueillant.

Sur ce plan, Paris tient bien la corde et a notamment décroché la venue de l’Autorité Bancaire Européenne. Il est encore trop tôt pour mesurer toutes les conséquences de ce schisme à venir mais pour l’instant le grand perdant est pourtant celui qui clamait qu’il allait y gagner au change et c’est bien fait pour lui, le Royaume-Uni.

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Le Mont Blanc boursier

17/5/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Hier, le CAC 40, l’indice boursier de la place financière de Paris, a atteint son point haut depuis le début de l’année à 5 570,96 points. Ce matin, pendant que j’écrivais ces lignes, l’indice gagnait encore quelques points de plus. Le constat doit cependant être relativisé par les volumes d’échanges relativement faibles observés hier alors que la France est entre deux semaines de pont. Désormais, les investisseurs ont peur que cette embellie ne dure pas.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Si vous avez eu l’impression de lire une chronique de Jean-Pierre Gaillard en direct du Palais Brongniart sans y comprendre grand-chose, c’est potentiellement normal et je vais vous expliquer.

Un indice boursier, comme tout indice à l’instar par exemple de l’indice de référence des loyers ou de l’indice d’inflation, est un indicateur visant à mesurer l’évolution d’un ensemble d’éléments. En l’occurrence, un indice boursier mesure l’évolution de la valeur d’un ensemble de titres financiers.

Les méthodes de calcul diffèrent légèrement selon chaque indice et chaque pays. De façon générale cependant, on peut retenir que les indices actions n’intègrent le plus souvent pas le versement des dividendes et pondèrent chaque société en fonction de sa capitalisation boursière et non de la valeur d’une action unitaire.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : pourquoi se focalise-t-on autant sur les indices boursiers ?
Tout indice a une principale vertu : créer un étalon de comparaison dans le temps. Le plus souvent, la méthode de calcul d’un indice est généralement connue publiquement de telle sorte qu’il soit possible pour toute personne disposant des données sources de recalculer l’indice intégralement.

De fil en aiguille, non seulement cela permet de comparer l’évolution d’un domaine précis dans le temps (cours de bourse, loyers, prix à la consommation,.…) mais cela permet également de comparer cette tendance-là à des éléments parallèles. Ainsi, sans indice boursier, il serait beaucoup plus compliqué de comparer la création (ou plus souvent d’ailleurs la destruction) de valeur des fonds d’investissements ayant une gestion active.

Sans indice, il serait également plus compliqué la performance économique ou financière de pays ou régions entières entre eux. 

Dès lors, doit-on se réjouir que le CAC 40, comme d’autres indices boursiers actuellement, enregistrent des niveaux records. Comme toujours, oui et non. 

Oui, parce que cela reflète un évident optimisme des investisseurs et que cela pourrait laisser présager de bonnes choses pour l’économie notamment en termes d’emplois. Les entreprises sont évidemment plus susceptibles de recruter si elles ont confiance dans l’avenir.

Non, parce qu’à ces niveaux de valorisation, il est également facile de penser que les investisseurs jouent à se faire peur. Les sources d’inquiétude ne manquent pas tant sur le plan économique (taux d’intérêt américains notamment) que sur le plan géopolitique (Iran, Corée du Nord et formation du gouvernement anti-européen en Italie).

Le fait est en outre que la descente est toujours plus rapide que la montée. La peur ayant une capacité à contaminer les esprits de manière irrationnelle beaucoup plus vite encore que l’optimisme ou l’euphorie.

Sans que la situation actuelle soit forcément le signe qu’il faut être prudent sur les marchés, il n’en demeure pas moins important de garder en tête ces éléments.

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On passe à la caisse

15/5/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
L’organisation non gouvernementale Oxfam a rendu public hier un rapport « sur le partage des richesses au sein des grandes entreprises françaises », entendez par là le CAC 40. Le titre du document, « CAC 40 : des profits sans partage » laisse peu de doute sur la conclusion de celui-ci. Nos grands groupes sont ainsi accusés « d’alimenter la spirale des inégalités » en rétribuant grassement les dirigeants et actionnaires au détriment des salariés.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Oxfam est difficilement soupçonnable d’apprécier l’économie de marché telle que nous la connaissons. L’organisation compte d’ailleurs désormais Cécile Duflot comme Directrice Générale en France. Présente dans 90 pays, Oxfam travaille à réduire la pauvreté, la publication de tels rapports, à l’instar également de celui sur les paradis fiscaux, vise à faire évoluer les mentalités.

Les faits sont que les entreprises du CAC 40 ont distribué à leurs actionnaires plus de 407 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires depuis 2009. Oxfam fustige le fait que les actionnaires recevraient en France une bien plus grosse part des bénéfices (67%) que les salariés (5,3%). C’est faire abstraction de nombreuses choses. D’abord, ces profits ont été taxés (taux marginal de 33,3%) avant d’être distribués, étape où ils seront encore une fois taxés.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : qui a raison alors ?
La vérité n’est que très rarement binaire.
Oxfam semble oublier que les salariés et les actionnaires ne monétisent pas la même chose. De façon générale, dans nos économies, les gens ont la possibilité de monétiser trois choses différentes : leur temps, leurs expertises/compétences ou leur argent. Par définition, les salariés créent de la valeur pour eux à partir de leur temps pour les postes les moins qualifiés ou de leurs expertises/compétences pour les fonctions plus qualifiées. De leur côté, les investisseurs visent à tirer profit du placement avisé de leur argent.

La différence entre les premiers et les seconds réside surtout dans le risque. Rappelez-vous que plus vous prenez de risques, plus vous devez vous attendre à enregistrer des gains/pertes importants. C’est typiquement le cas dans cette situation.

Quel que soit ce que l’on peut dire des travailleurs français, ceux-ci sont (très) protégés, beaucoup plus que dans d’autres pays occidentaux. C’est d’ailleurs l’une des raisons principales du chômage élevé en France. Toutes les formes de protection sociale servent d’amortisseur en période de crise en contribuent donc à réduire les risques. Qui paye pour financer cette protection ? Notamment les grandes entreprises et les personnes enregistrant des revenus du capital, de leur argent donc. Lorsque les entreprises payent, indirectement ce sont les actionnaires, dans la mesure où ils sont propriétaires de l’entreprise, qui contribuent à cette dite protection.

De l’autre côté de l’équation, les investisseurs ont certes la chance de disposer d’un capital, c’est-à-dire de quelque chose à monétiser, mais ils sont obligés de prendre des risques importants s’ils veulent pouvoir espérer en vivre. Et contrairement aux travailleurs, ceux-ci n’ont pas de filet de sécurité. Si leurs investisseurs se révèlent mauvais, personne ne viendra leur compenser les pertes. Assez logiquement, quand les investissements génèrent des profits, ils en perçoivent des fruits. Ceux-ci sont-ils disproportionnés et indus par rapport aux salariés ?

Très probablement pas. L’investisseur va regarder les dividendes mais aussi la performance des actions et ce sur le long terme. Or, si une entreprise verse trop de dividendes, elle risque de réduire sa capacité à investir dans l’avenir et le cours de Bourse risque de fortement en pâtir. Ce que gagne l’investisseur d’un côté, il peut donc se retrouver à le perdre de l’autre côté.
Et ça Oxfam a bien évidemment oublié d’en parler.

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