Le chiffre du jour A combien est estimée la hausse de température à l'horizon 2100 ? Que se passe-t-il aujourd'hui ? D’après un représentant de la Maison Blanche qui a expressément demandé de rester anonyme, le président américain, Donald Trump, devrait annoncer le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris, le premier accord international universel sur le climat approuvé dans le cadre de la COP 21 le 12 décembre 2015 et entré en vigueur le 4 novembre 2016. C’est l’une des principales promesses de campagne du président Trump. Qu'est-ce que ça veut dire ? Le traité a réuni l’accord des 195 pays de la planète et est entré en vigueur un mois après que 55 pays, représentant au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre (GES), l’aient ratifié. Aujourd’hui, 147 pays représentant près de 84% des émissions l’ont ratifié. Seuls le Nicaragua et la Syrie ne l’ont finalement même pas signé, l’étape avant la ratification. La Russie, avec 7,5% des GES mondiaux, ne l’a pas ratifié. La sortie des Etats-Unis, 17,9% des GES mondiaux, ne suffirait pas à remettre en cause la validité du traité. La Chine et l’Union Européenne, 20,1% et 12,1% respectivement des GES mondiaux, ont déjà affirmé qu’ils resteraient engagés dans l’Accord. Mais au fait comment on sort ? Selon l’accord, un pays ne peut pas se retirer moins de trois ans après l’entrée en vigueur de l’accord (04/11/2016) et la sortie devient effective après une année supplémentaire de préavis. Ou alors, le pays sort carrément de la Convention-climat de l’ONU (CCNUCC) et le processus ne prend alors qu’un an mais c’est plus radical. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : ne pas respecter notre planète va nous coûter beaucoup plus cher que de la protéger La raison d’être de cet Accord est d’éviter que le réchauffement climatique dépasse les 2°C par rapport au niveau d’avant la Révolution Industrielle, seuil considéré comme la limite acceptable par la planète. La tendance actuelle est toujours une trajectoire de +3°C. L’ONU a récemment estimé que le changement climatique coûterait 2 000 milliards de dollars par an à la planète. Dans le même temps, chaque année, les 34 Etats les plus développés continuent de subventionner les énergies fossiles à hauteur de 200 milliards de dollars par an, une somme quatre fois supérieure aux subventions accordées aux énergies renouvelables qui déforme la concurrence et l’intérêt pour les énergies non polluantes. En outre, avec un baril autour de 50 dollars et un prix de la tonne de carbone bien inférieur à 40 euros, les industriels et les pays pollueurs n’ont aucune incitation financière à améliorer leur bilan énergétique. On estime de surcroit, qu’il faudrait 3 000 à 4 000 milliards de dollars au total, au niveau mondial et secteurs public et privé confondus, pour financer une transition complète vers un monde « bas carbone ». Une somme qui mettra sûrement beaucoup de temps à être atteinte quand l’on sait que les subventions aux pays pauvres pour le changement climatique atteindront péniblement 100 milliards de dollars en 2020. Dès lors, si les Etats avancent lentement mais sûrement dans la bataille contre le réchauffement climatique. Il nous appartient également de prendre nos responsabilités en tant que citoyens mais aussi qu’investisseurs. C’est ce qu’ont fait également de gros actionnaires d’ExxonMobil qui demandent désormais au groupe pétrolier de rendre des comptes sur sa politique environnementale. Un exemple à suivre qui, on l’espère, n’est qu’un début et qui ajouté à d’autres pourrait très bien contrer toutes les mauvaises volontés politiques. La citation du jour « C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas » Victor Hugo, poète, dramaturge et prosateur romantique français A combien est estimée la hausse de température à l'horizon 2100 ?
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Le chiffre du jour Hors secteur financier, à combien s'élève le montant de la dette obligataire des entreprises américaines ? Que se passe t'il aujourd'hui ? Les gérants de fonds obligataires américains n’ont jamais détenu autant de liquidités dans leurs portefeuilles depuis deux ans selon Morningstar, l’un des sites de référence mondial sur la gestion financière. Le marché obligataire a connu une décennie haussière et semble avoir atteint un point haut, qui incite les gérants obligataires à la prudence. Pour rappel, les obligations sont des titres financiers de dette. Si vous n’avez pas (tout) compris, lisez la suite. Qu'est-ce que ça veut dire ? On l’oublie vite mais il y a 10 ans, le taux d’intérêt directeur de la Fed, la Banque Centrale Américaine, (voir InvestiSchool) était de 5,25%/an. Tout le monde empruntait donc beaucoup plus cher que maintenant. Et puis la crise financière est arrivée et fin 2008, les taux directeurs ont été baissé à 0%-0,25% par an selon le taux. La Fed a ensuite remonté ses taux une fois en décembre 2015 puis en décembre 2016 puis en mars dernier. Pendant 10 ans, les obligations de l’Etat américain, considérées sans risque, ne rapportaient peu ou prou plus rien. Les investisseurs se sont donc positionnés sur les obligations d’entreprise à la recherche de rendement, celui-ci étant progressivement tirés vers le bas par la baisse de la prime de risque – le différentiel entre le taux d’emprunt de l’Etat et celui d’une entreprise par définition plus risquée – et par l’augmentation du prix des obligations compte tenu de la frénésie acheteuse. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : le marché obligataire américain est-il une bulle spéculative au bord de l’explosion ? Vous l’avez compris, les spécialistes de la dette cotée américaine la trouvent désormais trop chère, c’est pourquoi il reste liquide pour saisir les opportunités éventuelles. Pour autant, les investisseurs continuent d’investir sur ce marché, près de 4 milliards de dollars la semaine du 17 mai. Les raisons d’être inquiets ne manquent pourtant pas et les investisseurs n’aiment pas ça. La croissance chinoise ralentit et pénalise la croissance mondiale, la remontée des taux par la Fed devrait continuer et baisser mécaniquement la valeur des obligations, les différentes élections en Europe sont incertaines et la consommation physique aux Etats-Unis a connu de meilleurs jours. Voilà autant de raisons pour les investisseurs de voir de l’incertitude partout. Le marché obligataire semble en haut d’une piste de ski et se demande quand la descente va commencer car les primes de risque sont parmi les plus faibles historiques, la demande d’investisseurs entrants pour les nouvelles émissions de dette même peu rentables est folle forte et 78% des gérants de dette risquée à haut rendement (high yield) considèrent le marché surévalué. Que peut-il se passer ? Comme souvent, le premier qui va tirer aura raison. Dans les crises obligataires, les segments de dette les plus risquées souffrent le plus car lorsque la défiance et la crise arrivent, les investisseurs cherchent la sécurité et vendent donc en priorité les actifs les plus risqués. En outre, les taux vont certainement continuer à remonter et les obligations vont donc mécaniquement baisser. Pourquoi ? Parce que si l’entreprise X émet une dette A à 1,5% d’intérêt une année et que les taux remontent de 1 point (soit 1%) dans l’année, l’année d’après celle-ci devrait émettre une dette B à 2,5%. La dette A qui valait 100 $ et rapportait 1,5% va baisser à 60 $ pour rapporter elle aussi 2,5% (1,5$/60$ = 2,5%). Sinon, les créanciers de la dette A la vendront, entre 100 $ et 60 $ a priori pendant sa baisse, et achèteront la dette B qui rapporte plus avec un risque équivalent. Dans ces circonstances, il est parfois opportun de garder des liquidités pour saisir les occasions à venir ou alors d’investir sur d’autres marchés qui semblent moins surévalués comme les actions européennes en attendant que le marché obligataire américain retrouve son calme. La citation du jour « C'est quand la mer se retire qu'on voit ceux qui se baignent nus » Warren Buffet, Homme d'affaires et investisseur célèbre Hors secteur financier, à combien s'élève le montant de la dette obligataire des entreprises américaines ?
5 825 milliards de dollars américains vs la France : 641 milliards Le chiffre du jour À combien s'élève la pension moyenne de retraite en France ? Que se passe t'il aujourd'hui ? Le Word Economic Forum, la structure qui organise chaque année le fameux Forum Economique de Davos, a rendu public vendredi un livre blanc sur la situation des retraites dans certaines des principales économies développées de la planète. Il en ressort, sans grande surprise, qu’il manque(ra) beaucoup (beaucoup) d’argent aux systèmes de retraite nationaux : 70 000 milliards de dollars aujourd’hui et 224 000 milliards en 2050 juste pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, les Pays-Bas, le Canada et l’Australie cumulés. Qu'est-ce que ça veut dire ? Depuis les années 1950, l’espérance de vie des pays développés a augmenté très vite, d’environ un an tous les cinq ans. Dans le même temps, le taux de natalité a chuté à tel point qu’il est souvent passé sous le seuil de renouvellement des populations. En outre, le taux de dépendance, qui mesure le nombre d’actifs par rapport au nombre de retraités, baissera dans ces pays de 8 pour 1 aujourd’hui à 4 pour 1 dans les années 2050, achevant de rentre financièrement insoutenable le poids des retraites pour les Etats si aucune réforme d’ampleur n’est mise en œuvre. Enfin, le rapport pointe du doigt ce que nous savons déjà : les particuliers ont globalement une faible connaissance des sujets financiers, un taux d’épargne trop faible et une appréhension du risque qui ne les fait pas investir comme il faut. Ce qui ne nous rassure pas, c’est que 75% des 70 000 milliards manquants aujourd’hui sont le fait d’un manque de financement des gouvernements. Et aux Etats-Unis, le « trou » de financement s’aggrave de 3 000 milliards par an (!) soit 5 fois le budget annuel du Pentagone. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : la France non plus ne prend pas du tout la mesure du problème des retraites En France, on aime bien les Comités Théodule que l’on n’écoute pas. Avec les retraites, comme pour le reste, ça ne manque pas, nous avons le Conseil d’Orientation des Retraites (COR). A lire leur analyse, on se dit qu’il vaut probablement mieux ne pas les écouter. Toutes leurs hypothèses prennent en compte un taux de chômage de 7%, un taux que nous avons failli atteindre en 2008 mais que nous n’avons sinon pas atteint depuis la fin des années 1970. Très réaliste donc. Leurs hypothèses de croissance de l’économie varient de 1% à 1,8% par an sur le long terme, des taux qui ne permettraient pas de faire baisser le chômage jusqu’à 7% dans la mesure où l’économie ne créerait pas assez d’emplois pour absorber les vagues de jeunes actifs. Il n’y a que sur l’espérance de vie que le COR fonde ses hypothèses sur des données réalistes. La génération des enfants nés en 2007 devrait vivre 94 ans en moyenne. L’organisme vit donc globalement dans une utopie économique et budgétaire et ses recommandations de réforme ne peuvent que s’en ressentir. Pendant ce temps, le système dans son ensemble est à bout de souffle. L’Etat essaye de combler les déficits et manques de financement par des tours de passe-passe comptable. Le Fonds de Réserve des Retraites (FRR), doté de plus de 30 milliards d’euros, dont le but initial était de combler les financements de retraites dans le long terme sert notamment désormais à financer la CADES, Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale à hauteur de 2 milliards d’euros par an. En parallèle, l’Etat subventionne chaque année les régimes spéciaux pour 6 milliards d’euros. Enfin, quand l’Etat met en œuvre un système de capitalisation, comme c’est le cas avec le RAFP, contrairement au fonds souverain norvégien, celui-ci investit 65% en obligations – versus en actions pour les norvégiens – par peur du risque. Une différence d’allocation qui va durablement pénaliser les pensions reversées. En somme, voilà à quoi nous attendre : travailler plus et très probablement recevoir moins. La solution à cela ? Epargner à côté pour se créer des revenus durables de substitution provenant d’un patrimoine financier et immobilier diversifié. La citation du jour « Retraite : Après avoir filé droit, voici le temps venu de tourner en rond.» Citation célèbre À combien s'élève la pension moyenne de retraite en France ?
1 322 euros brut en 2016 Le chiffre du jour Combien y a-t-il de détenteurs de Livret A en France ? Que se passe-t-il aujourd'hui ? Pour le cinquième mois consécutif, le Livret A et le Livret de Développement Durable (LDD) ont enregistré une collecte nette en avril, à hauteur de 1,76 milliard d’euros le mois dernier, amenant l’encourt total à 369,5 milliards d’euros (266,8 pour le Livret A et 102,7 pour le LDD), en hausse de 8,66 milliards depuis le début de l’année. En comparaison, sur toute l’année 2016, les français n’avaient épargné que 1,09 milliards de plus sur ces livrets. Qu'est-ce que ça veut dire ? La collecte nette d’un placement financier correspond à l’ensemble des versements sur ce placement desquels on déduit l’ensemble des retraits. Une collecte nette positive indique une augmentation des montants placés et inversement. Ces deux livrets ont un taux de rémunération extrêmement faible de 0,75% par an. Ils constituent ce que l’on appelle un placement sans risque car les montants placés sur ces livrets sont garantis par une structure publique, le Fonds de Garantie des Dépôts, sur lesquels il est recommandé de placer son épargne de précaution. L’épargne de précaution est une réserve d’argent qu’il est recommandé à toute personne de se constituer pour pouvoir en disposer en cas de dépenses imprévues, de coups durs, pour éviter de se retrouver dans une situation financière délicate. Il est généralement recommandé de limiter cette épargne à 3-4 mois de revenus mensuels. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : les épargnants français continuent de ne pas vouloir prendre de risque Si l’on regarde le verre de l’épargne des français à moitié plein, on se réjouit que celle-ci augmente. Mais si on regarde le verre à moitié vide, on ne peut que déplorer que les épargnants français n’organisent pas mieux leur épargne. Une fois l’épargne de précaution constituée, la logique financière d’organisation d’un patrimoine personnel veut que le reste de l’argent soit consacré à de l’épargne sur le long terme. Pourquoi ? parce que c’est généralement beaucoup plus rémunérateur que de l’épargne placée à court terme et sans risque. L’investissement boursier n’a rien de commun avec le fait de pénétrer dans un casino. Croyez-moi, je connais bien les deux domaines ;-). En Bourse, il n’y a pas de martingale ni de technique magique pour gagner à tous les coups. Mais il existe nombre de principes à respecter pour apprendre à gérer le(s) risque(s) de ses investissements et pour optimiser le rendement et la performance de ceux-ci. Nous les détaillons dans plusieurs cours de l’InvestiSchool, notre plateforme de formation à la Bourse. Le point essentiel à comprendre est que l’on ne peut pas espérer de rendement ou de performance dans ses placements sans prendre de risques. Et globalement vous vous appauvrissez, ou au mieux vous ne gagnez rien, à ne pas placer – à ne pas faire travailler – votre argent dans des investissements plus rémunérateurs que des livrets. Pourquoi ? parce que l’inflation vous guette et qu’elle fait baisser la valeur réelle de vos liquidités placées sur des livrets. Parmi les principes de base pour commencer à investir sérieusement en Bourse et prendre enfin des risques, voici les grandes règles à respecter :
La citation du jour « Seulement ceux qui prendront le risque d'aller plus loin découvriront jusqu'où on peut aller.» T.S Eliot, Poète américain Combien y a-t-il de détenteurs de Livret A en France ?
61,1 millions en 2015 Le chiffre du jour Combien y a-t-il de chômeurs en Europe ? Que se passe-t-il aujourd'hui ? Le principal indicateur de la santé économique de l’Allemagne, l’IFO, a atteint en mai son niveau le plus élevé depuis 1991, passant de 113 en avril à 114,6 en mai. Les économistes l’attendaient quasiment stable. La hausse surprise de cet indicateur est liée à un double effet de la part des entreprises : la révision à la hausse de leur niveau d’activité actuel et de leurs perspectives d’activité à venir. Qu'est-ce que ça veut dire ? Il existe de nombreux indicateurs économiques publiées régulièrement pour informer sur l’état de tel ou tel secteur ou d’un pays entier et suivis par les investisserus. IFO signifie Institut für Wirtschaftsforschung. Bonne chance pour le prononcer. Basé à Munich, c'est l'Institut de Recherche Economique Responsable qui publie l'IFO Geschäftsklimaindex, un indicateur mensuel qui reflète le moral des patrons allemands, et donc du climat des affaires. 7 000 entreprises allemandes évaluent la situation actuelle ainsi que leurs attentes pour les six mois à venir. C'est donc une moyenne de la situation des entreprises en Allemagne et de leurs prévisions. Il est particulièrement attendu chaque mois par les investisseurs européens, l’Allemagne étant l’un des moteurs de l’économie européenne. En ressortant en hausse plutôt que stable comme prévu, l’économie allemande surprend donc par son activité encore très soutenue. Pourquoi devrais-je y prêter attention ? Avec du recul : l’Union Européenne : une monnaie unique, plusieurs économies Cette bonne nouvelle sur le front de l’économie allemande ne doit pas occulter le fait que la situation économique européenne est très disparate. Pour simplifier, le Nord et l’Est de l’Europe vont mieux que bien etplus on descend, plus ça se gâte. Ainsi, quand l’Allemagne peine à recruter tant l’économie est en situation de plein emploi, avec un chômage à moins de 4%, l’Espagne lutte avec plus de 18% de chômage et la Grèce surnage avec 23,5% de chômage. La moyenne européenne est désormais à 8% pour l’Union Européenne et 9,5% pour la Zone Euro, en baisse continue depuis 2013. Nous, les français, pointions en mars 2017 à 10,1% avec une tendance quasiment inverse à celle de toute l’Europe. On se demande bien qui ça surprend encore. Pourquoi de telles disparités ? D’abord, parce que certains pays souffrent de problèmes macro-économiques, c’est-à-dire au niveau global de leur économie, qu’ils peinent à résoudre. Ainsi, la Grèce est grevée par une dette écrasante dont nous avons déjà parlé. L’Espagne se remet lentement d’une crise immobilière sans précédent. La France rame à rendre le coût du travail plus flexible et moins coûteux et à résorber ses déficits sans augmenter encore le poids de la fiscalité. Ensuite, parce que certains pays ont un coût du travail faible et sont donc compétitifs sur les prix ce qui leur permet donc d’exporter, l’Est de l’Europe par exemple, ou disposent d’une qualité de production reconnue qui justifient des prix plus élevés, l’Allemagne par exemple qui bénéficie de la compétitivité hors prix. La France est depuis longtemps à cheval entre les deux et en pâtit économiquement. Enfin, certains pays sont plus stables et plus simples. Ainsi, l’Allemagne a la même chancelière depuis 12 ans (!) alors que nos gouvernements durent en moyenne un an et demi (!!). En outre, chaque année, nous modifions près de la moitié de notre code général des impôts quand des pays comme l’Allemagne ou le Luxembourg sont réputés pour leur stabilité fiscale et politique. Autant d’éléments qui mis bout à bout nous montrent à quel point les solutions pour résoudre le chômage sont connus. C’est souvent la volonté politique qui manque plus que les idées à mettre en œuvre. La citation du jour « L'espérance ne compte pas pour rien dans le fonctionnement de l'économie.» Alain Juppé, Homme d'État français Combien y a-t-il de chômeurs en Europe ?
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