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L'argent du beurre et du Brexit

20/4/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ?
Le Brexit n’en finit pas de provoquer des remous dans tous les secteurs de l’économie. Après le secteur financier qui va relocaliser des dizaines de milliers d’emplois en France et en Allemagne notamment, c’est aujourd’hui le secteur des produits laitiers qui fait parler de lui. Arla Foods, l’un des plus grands groupes laitiers au monde, a annoncé un plan de réduction des coûts de 400 millions d’euros sur trois ans.
 
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Le groupe Arla Foods, dont le siège est au Danemark, est le plus important groupe laitier du Royaume-Uni. Or, la valeur de la livre sterling s’est dépréciée par rapport à l’euro dans le contexte du Brexit que nous connaissons.
 
Arla Foods souffre du fait que tous les producteurs de lait anglais sont payés en euros alors que 75% des produits vendus au Royaume-Uni et donc en livre sterling sont produits localement. Les coûts ont donc augmenté et les recettes ont baissé en valeur relative. Le groupe estime que cela lui a coûté 150 millions d’euros l’année dernière.
 
La société a subi un phénomène relativement équivalent avec la couronne suédoise qui s’est également dépréciée face à l’euro ces cinq dernières années. Une grosse partie, 300 millions d’euros, des économies seront redistribuées aux propriétaires du groupe, qui sont les producteurs laitiers des différents pays nord-européens.
 
Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : la mise en œuvre du Brexit se rapproche à grands pas
Il reste désormais moins d’un an avant que le Brexit ne soit officiellement déclaré et pourtant les zones d’ombres sont encore légion.
 
Le sujet qui cristallise actuellement le plus les passions entre négociateurs britanniques et européens est le statut des deux Irlandes. Compte tenu de la porosité entre l’Irlande du Nord, partie intégrante du Royaume-Uni, et l’Irlande indépendante au Sud, l’Union Européenne pousse pour que l’Irlande du Nord soit sous un régime juridique douanier l’assimilant à un Etat membre. Les frontières seraient alors matérialisées au niveau des côtes.
 
Cet exemple illustre la complexité et la montagne d’incertitudes que la mise en œuvre du Brexit génère pour les entreprises et les citoyens britanniques. Nous avons déjà eu l’occasion d’en parler par le passé, l’incertitude, la difficulté à avoir une vision claire de l’avenir sur les plans juridiques, fiscaux et économiques notamment, est une forme de risque qui incite fortement les dirigeants d’entreprises et les particuliers à investir et à se projeter sur le long terme.
 
Sournoisement, cette situation tend à ralentir le développement de l’économie voire incite les intervenants à se détourner du Royaume-Uni. Cette incertitude se reflète également dans l’évolution du taux de change entre les monnaies nationales. La livre sterling pâtit de cette situation.
 
Il y a fort à parier que l’on ait sous-estimé l’impact économique du Brexit pour le Royaume-Uni qui du jour au lendemain va voir son principal marché, l’Union Européenne, lui appliquer des procédures et tarifs douaniers n’ayant plus rien à voir avec la logique de marché unique européen. Quand bien même le Royaume-Uni arriverait à renforcer ses échanges économiques avec d’autres pays et zones économiques, il est clair qu’il faudra des années pour qu’un véritable basculement s’opère. En attendant, la transition risque d’être douloureuse économiquement et financièrement.
 
La sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne n’est finalement qu’un retour à la logique des choses et les anglais n’auront que ce qu’ils ont souhaité à la majorité. Si les anglais s’étaient un jour sentis vraiment européens, nous aurions été au courant. C’en sera fini pour eux d’avoir le beurre et l’argent du beurre.

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L'autre bombe à retardement de l'Iran

19/4/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ?
Pour une fois en Iran, il n’y a pas qu’une bombe qui soulève des inquiétudes, il y a aussi celle du système financier national. De plus en plus d’économistes s’inquiètent de sa fragilité considérant même qu’il pourrait s’effondrer et entraîner derrière lui toute l’économie nationale, déjà moribonde. Le chiffre de 200 milliards de dollars pour refondre le secteur bancaire est avancé par certains, une somme tout de même équivalente à 45% du PIB du pays.
 
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Le secteur bancaire iranien est dans une situation financière assez équivalente à celle des États occidentaux il y a une dizaine d’années. Pour autant, la situation est bien différente, et pire, en Iran.
 
En dépit de l’accord sur le nucléaire qui devait permettre à l’économie nationale de souffler, le chômage est toujours élevé, au-dessus de 12%. Le principal taux d’intérêt de la banque centrale nationale est de son côté à 18%/an pour une inflation, elle aussi élevée, de 9,5%.
 
En outre, les dernières publications de la banque centrale iranienne indiquent que les crédits accordés et très fortement susceptibles de ne pas être remboursés, ce que l’on appelle plus simplement les bad loans en anglais (« mauvais crédits »), s’élèvent à plus de 26 milliards de dollars soit 11% des crédits accordés par les banques.
 
Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : deux mondes économiques parallèles interagissent
Vous n’aviez pas besoin de moi pour vous en rendre compte mais beaucoup de choses ont changé depuis que Donald Trump a été élu. Il y a notamment le fait que le président américain semble complètement indifférent à l’impact concret des vagues de sanctions qu’il met en œuvre, tant au niveau des marchés financiers que des économies locales.
 
Or, le rapport de force grandissant entre, d’un côté, l’axe diplomatique traditionnel occidental que l’on connaît et, de l’autre côté, des pays tels que la Russie, la Syrie ou l’Iran accentue le développement de deux mondes économiques parallèles.
 
Ces derniers subissent directement ou indirectement des sanctions économiques qui rendent très difficiles pour les investisseurs étrangers le fait d’interagir économiquement avec leurs banques et entreprises. De fil en aiguille, loin de se démonter ou de se remettre en cause, ces gouvernements ont développé un ensemble de parades qui fonctionnent comme des rustines économiques pour contourner l’impact des sanctions.
 
Le cas iranien montre cependant bien que cela ne compense pas tout. Depuis plus d’une demi-décennie, l’Iran a négocié avec la Chine et l’Inde, 52% des exportations de pétrole de l’Iran, pour mettre en place des transactions pétrole contre or pour contourner l’usage du dollar notamment. Cela n’a pas suffi à desserrer les contraintes subies par les entreprises locales.
 
La Russie comme l’Iran, chacun avec un style bien personnel, souffrent de systèmes administratifs et financiers inadaptés, perméables aux affidés de leurs régimes et à toutes les formes de corruption. Alors que la Russie court le risque de voir 60 000 emplois disparaître avec les sanctions touchant le producteur d’aluminium Rusal, l’Iran saura le 12 mai prochain si Donald Trump maintient à nouveau la levée des sanctions ou au contraire y renonce.
 
Sans surprise, ce sont ces mêmes pays qui développent depuis plusieurs années une attitude extérieure guerrière. Il est bien connu que quand l’économie locale ne va pas bien, aller mener une guerre permet de mobiliser les énergies nationales sur un ennemi commun.
 
Au vu de l’évolution récente des choses, il y a peu de chance que la situation économique en Iran s’améliore à court terme.

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S'adapter ou disparaître

17/4/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Sir Martin Sorrell, le dirigeant fondateur du numéro un mondial de la publicité, WPP, a démissionné hier de ses fonctions par surprise. Âgé de 73 ans, Martin Sorrell était de plus en plus critiqué pour sa gestion du groupe tant sur le plan financier que sur des aspects plus humains. Des soupçons d’abus de biens sociaux et d’harcèlement sexuel ont été évoqués par certains médias. Le nouveau dirigeant de WPP n’a pas encore été nommé.

Qu'est ce que ça veut dire ?
WPP est un mastodonte de la publicité traditionnelle comme le sont également Publicis, Omnicom, Interpublic, Dentsu et Havas notamment. Avec la montée en puissance sans fin des mastodontes du web, au premier rang desquels Google et Facebook, ces acteurs de la publicité du XXème siècle souffrent énormément.

C’en est fini de se contenter d’acheter de la publicité avant et après le JT de 20 heures pour être certain d’être vu par la ménagère de moins de 50 ans. L’âge d’or du développement de ces groupes dans la foulée du déploiement international de grands groupes occidentaux est fini. Dans une large mesure, la publicité en ligne a supprimé toute barrière à l’entrée dans le monde de la publicité.

Et c’est là que ça se corse pour ces grands acteurs de la publicité : les fournisseurs de supports publicitaires tels que Google, Facebook, Instagram ou Snap fournissent également directement des prestations de conseil auprès des annonceurs. Les publicitaires sont moins indispensables qu’avant.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : les publicitaires doivent se réinventer au plus vite
Loin de moi l’idée de faire du jeunisme ou de critiquer le parcours des dirigeants/fondateurs de ces groupes publicitaires qui ont réussi à créer des empires de la publicité mais le fait est que l’une des racines du problème actuel de ces grands de la publicité traditionnelle est qu’ils ont tardé à s’adapter à la digitalisation de l’économie.

Pire encore, ils ont également fortement traîné à organiser la relève de leur direction d’entreprise. Et cela a laissé beaucoup de temps aux Google, Facebook et autres pour se développer et (presque) monopoliser la publicité en ligne.

En outre, la digitalisation a créé un besoin de réactivité pour les annonceurs qui remet en cause l’organisation précédemment établie par ces grands groupes publicitaires. Classiquement, ces grandes structures étaient très structurées hiérarchiquement et prenaient beaucoup de temps pour la moindre prise de décision. La nécessité de passer à la communication digitale a remis en cause cette situation établie. 

De surcroit, les formats de création publicitaire ont très largement évolué ces dernières années. C’en est fini du simple spot télévisuel de 30 secondes. Place à la communication ciblée selon la sociologie des clients et adaptée au support de diffusion en ligne. Là encore, le digital a permis à de nombreux freelances à prix cassé mais de qualité ou petits concurrents de grignoter des parts de marché.

A l’opposé de l’échelle de valeur, les Google et autres proposent à leurs sociétés clientes des formations sur leurs outils pour entretenir la relation en direct. L’un des objectifs est ainsi d’éviter à ces sociétés de payer les 10% à 30% de frais de gestion de la publicité que les publicitaires facturent aux annonceurs.

De fil en aiguille, les publicitaires se retrouvent pris entre deux feux, d’où l’importance vitale de se réinventer. La prochaine génération de dirigeants hérite dans ces différents groupes d’une situation compliquée et pleine de défis. Ils n’auront pas le temps de s’ennuyer.

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Le cauchemar américain

16/4/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
Pendant que certains cultivent dans un coin de leur tête le rêve américain, plusieurs millions de personnes dans le monde vivent un cauchemar : celui d’être citoyen américain d’une manière dite accidentelle, c’est-à-dire non souhaité par les parents. Plusieurs parlementaires français, dont Marc le Fur, font désormais pression sur Emmanuel Macron pour que le sujet soit soulevé auprès de Donald Trump lors de la visite d’Etat prévue du 23 au 25 avril.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Héritage intellectuel de ce pays d’immigration, les États-Unis appliquent le droit du sol au sens le plus simple du terme : toute personne naissant sur le sol américain, même de parents tous deux non américains, est automatiquement américain.

En outre, les États-Unis taxent leurs citoyens quel que soit leur lieu de résidence dans le monde, contrairement à l’écrasante majorité des pays. Ainsi, si vous êtes américain en France, vous devrez déclarer vos revenus en France et auprès des États-Unis. Pour faire simple, vous n’aurez à payer des impôts aux États-Unis que si les impôts locaux sont plus faibles que sur les impôts américains et vous n’aurez à payer que la différence.

Problème, renoncer à la citoyenneté américaine est un processus non seulement compliqué mais aussi coûteux et qui nécessite par ailleurs d’avoir régularisé sa situation fiscale auparavant évidemment.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : les Etats-Unis raisonnent à sens unique
Le problème de ce système fiscal s’est aggravé avec la mise en place de la loi FATCA aux Etats-Unis à partir de 2010. Celle-ci oblige tous les établissements bancaires de la planète, quand bien même l’entité n’est pas américaine ou basée aux Etats-Unis, à signaler au fisc américain tout compte d’un client américain ou assimilé, c’est-à-dire détenteur d’une carte verte par exemple. Pour éviter la lourdeur administrative de plus en plus de banques basées à l’étranger ferment simplement les comptes de ces clients particuliers, leur rendant la vie du quotidien insoutenable.

En effet, la majorité des américains vivants à l’étranger sont des américains dits accidentels, puisque jusqu’à preuve du contraire les enfants n’ont pas vraiment le choix du lieu de leur naissance. Pour la plupart, ils n’ont que très (très) peu vécu aux Etats-Unis, voire même n’y sont jamais retournés depuis qu’ils en sont partis. Certains allaient même jusqu’à ignorer qu’ils étaient encore citoyens américains.

Ceux-ci se retrouvent dans une situation qui peut paraître inextricable. Chassés des banques, renoncer à la nationalité américaine est un parcours du combattant qui a vite fait de coûter plusieurs dizaines de milliers de dollars. Pendant ce temps, les banques ne veulent plus prêter d’argent ni maintenir un compte à leur nom, de peur d’encourir des sanctions de l’Oncle Sam.

Là où le bât blesse, c’est que les Etats-Unis sont désormais le seul pays développé à ne pas participer à l’échange automatique d’informations bancaires. Ils ne jouent pas le jeu. Par leur pouvoir économique et leur monnaie, ils forcent tous les établissements bancaires à leur communiquer les informations mais ils méprisent tranquillement la demande de réciprocité des différents Etats et organisations internationales.

Quand bien même le sujet était abordé lors de la rencontre Macron-Trump, ce dont on peut douter, il y a fort à parier que des années s’écouleront encore avant qu’un tel problème soit réglé par les Etats. Il se peut cependant que la justice coupe court plus rapidement au sujet. Certains avocats ont lancé des procédures visant à démontrer le caractère illégal de l’application de FATCA dans un pays comme la France.

En attendant, le cauchemar américain continue pour certains.

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L'erreur qui coûte chère

12/4/2018

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Que se passe-t-il aujourd'hui ? 
69 milliards d’euros, c’est ce que l’erreur d’un comptable sud-coréen aurait pu coûter. Travaillant chez Samsung Securities, l’un des plus importants prestataires de services d’investissement en Corée du Sud qui n’a pas de rapport direct avec Samsung, cet employé a distribué aux salariés de la société non pas 1 000 wons de dividendes par action détenue, soit moins d’un euro, mais 1 000 actions par employé, soit près de 27 000 euros par personne.

Qu'est ce que ça veut dire ?
En faisant cette erreur de manipulation, surnommée en anglais fat finger error (« l’erreur du gros droit »), cet employé a entrainé la création de plus de 2,8 milliards de nouvelles actions de la société, soit trente fois plus que le nombred’actions existant aujourd’hui. Seize employés s’étant rendus compte de la situation en ont aussitôt tiré profit en vendant leurs nouveaux titres à l’existence fictive, puisque résultant d’une erreur.

On estime que les ventes liées à cette bourde monumentale s’élèvent à plus de 150 millions de dollars. Il a fallu plus d’une demi-heure à la société pour se rendre compte que quelque chose d’anormal se produisait sur son titre en Bourse, compte tenu des volumes d’échange en forte augmentation. 

Dans la foulée, le cours de Bourse de la société a chuté. Les autorités boursières ont lancé une enquête et plusieurs clients importants ont annoncé cesser leurs collaborations.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : comment de telles erreurs sont-elles possibles ?
A voir l’ampleur de l’erreur commise par cet employé, on peut légitimement se demander comment une telle erreur a pu être commise sans qu’il y ait le moindre garde-fou préalable. On en viendrait même à douter du fait que c’est une erreur.

Il semble que cette société n’ait pas mis en place une règle pourtant essentielle de la gestion de toute société dès lors que l’on touche (notamment) aux sujets d’argent : la règle dite des quatre yeux. Pour faire simple, cela consiste à conditionner la réalisation de toute opération financière, parfois avec un seuil plancher, par la validation de deux personnes différentes.

L’idée principale n’est même pas de contrôler tout le monde pour éviter une escroquerie, même si évidemment cela contribue à la rendre plus compliqué. Le point le plus important c’est d’accepter de reconnaître que les humains qui font toutes ces opérations sont faillibles, comme chacun d’entre nous, et qu’en rajoutant un palier de contrôle, on réduit grandement le risque d’erreurs.

L’enjeu d’une telle mesure n’est d’ailleurs pas juste financier. On le voit bien avec la situation d’aujourd’hui. Il est également réputationnel et juridique. Il y a fort à parier que les autorités boursières de Corée du Sud ne vont pas manquer de sanctionner la société pour l’absence de contrôles stricts sur de telles opérations. En outre, l’image de sérieux de cette société est durablement entachée. Et l’on sait à quel point gagner la confiance des clients prend du temps et à quel point la perdre peut être rapide.

Vous avez certainement appliqué le principe des quatre yeux dans votre vie sans vous faire la remarque. C’est une logique de bon sens permanente qui consiste à faire revoir ce que l’on fait par un regard (relativement) extérieur pour éventuellement pouvoir corriger ce qui a été fait. Évidemment, dans les domaines où les enjeux financiers sont extrêmement importants, ce qui apparaître comme une forme de précaution inutile ailleurs devient une nécessité absolue de sécurité.

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