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Arrêtez-vous sur la case State Street

28/4/2017

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Le chiffre du jour 
Quel est le montant investi dans le monde en ETFs à fin 2016 ?
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Que se passe t'il aujourd'hui ?
Le groupe financier américain State Street a annoncé aujourd’hui avoir dépassé les 2 000 milliards de dollars d’administration d’actifs investis en fonds indiciels. Si vous n’avez rien compris à cette phrase, c’est (à peu près) normal, vous en saurez plus au paragraphe suivant. Le groupe administre 55% de l’argent investi en placements financiers indiciels dans le monde. Accrochez-vous, aujourd’hui ça n’est pas simple.

Qu'est-ce que ça veut dire ?
Sur tous les marchés financiers, ont été créé au fil du temps des indices pour refléter l’évolution des titres financiers desdits marché. Ils sont généralement calculés en pondérant le poids de chaque titre financier composant l’indice par la taille de l’entreprise qui s’y rapporte. Par exemple, le CAC 40 est l’indice français de référence qui reflète l’évolution boursière des 40 actions des plus grandes sociétés cotées à la Bourse de Paris. Aujourd’hui par exemple, Total pèse 7,90% de tout le CAC 40 quand Airbus n’en pèse que 3,92% car la société vaut près de deux fois moins en Bourse.
Il est impossible de répliquer tout seul chez soi la performance des indices boursiers car la composition de ceux-ci varie plusieurs fois par jour. C’est pour cela que les établissements financiers ont créé les fonds indiciels – Exchange Traded Funds ou ETFs en anglais – dont le but est, grâce à des algorithmes de répliquer les variations des indices.
State Street, dont nous parlions plus haut, gère la partie administrative de plus de la moitié de tout l’argent investi sur ces placements dans le monde.
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : la gestion passive n’en finit pas de tailler des croupières à la gestion active
Les fonds indiciels ont pour unique mission de répliquer l’évolution d’un indice dont la formule de calcul est publiquement connue comme le CAC 40 par exemple. Avec des algorithmes, les établissements financiers gérant ces fonds y arrivent globalement très bien. Cette gestion est appelée passive car elles ne nécessitent globalement pas de prise de décision humaine. L’algorithme s’ajuste seul. Ce mode de gestion est arrivé avec la montée en puissance de l’informatique au milieu des années 1990.
Auparavant, le mode de gestion incontesté était la gestion active. Vous (et moi) confiez votre argent à un fonds d’investissement géré par une société de gestion – autorisée par les autorités financières – pour que votre argent, mis en commun avec d’autres, soit investi sur le marché cible du fonds : les grandes sociétés françaises par exemple. Contrairement au fonds indiciel, celui-ci est géré par des humains réputés experts du marché concerné et sont donc censés être meilleurs que la moyenne du marché, c’est-à-dire que l’indice et donc que les fonds indiciels mentionnés ci-dessus.
En gros, dans un cas, un robot réplique une formule mathématique, celle qui calcule la valeur de l’indice, et vous suivez son évolution. Un robot, ça ne coûte pas si cher que ça donc les frais que l’on vous facture – proportionnels à l’argent placé – sont faibles, en moyenne de 0,34% par an. C’est la gestion passive.
A l’inverse, vous estimez que des gérants et analystes financiers peuvent faire mieux que le marché, donc que l’indice, donc que la gestion passive. Ils analysent ce qu’il se passe sur les marchés et dans le monde. Ils prennent des décisions d’investissement en fonction et advienne que pourra. Ceu-ci ont évidemment besoin d’un salaire tous les mois, ce qui coûte cher. Les frais facturés sont donc plus élevés – de l’ordre de 1,34% par an de votre investissement. C’est la gestion active.
L’offre d’investissements financiers devenant plus accessibles, de plus en plus d’investisseurs font le choix de la gestion passive. Toutes les études confirment que dans la durée celle-ci a été plus efficace que la gestion active.
L’annonce de State Street reflète l’augmentation continue des sommes d’argent investi en gestion passive au détriment de la gestion active. Comme dans d’autres secteurs, les robots démontrent leur efficacité face à l’être humain.
La citation du jour 
 "La seule utilité des prévisionistes de la Bourse est d'améliorer l'image des diseuses de bonne aventure."
Warren Buffett, Homme d'affaires et investisseur américain 
3 422 milliards $
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Certains cherchent du travail, d'autres... le dissimulent

27/4/2017

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Le chiffre du jour 
Combien les URSSAF ont-elles encaissé en 2015 ? 
Que se passe t'il aujourd'hui ?
Les Echos révèlent aujourd’hui que l’Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale (ACOSS), un organisme public dont vous n’avez certainement jamais entendu parler, a réalisé 555 millions d’euros de redressement pour travail dissimulé en 2016, un chiffre en hausse de 20% par rapport à 2015 et qui constitue le plus haut montant jamais atteint. 7 000 contrôles ont été réalisés et près de 90% ont donné lieu à un redressement.

Qu'est-ce que ça veut dire ?
Globalement, incroyable mais vrai, l’Etat est plus efficace qu’avant.
Lorsque l’on voit de tels chiffres, on ne sait jamais si l’augmentation des sanctions est due à celle des fraudes mais un taux de détection de celles-ci stable ou si le taux de détection a augmenté voire baissé avec un nombre de fraudes stable ou en hausse.
Ce que l’on sait avec certitude, c’est que :
  • les pénalités imposées aux fraudeurs sont plus élevées qu’auparavant → à fraude égale, la sanction est désormais plus lourde ;
  • l’administration recourt plus qu’avant à la big data pour repérer les fraudes → moins de contrôles entrainent pourtant plus de redressements, reflet d’une plus grande efficacité. Les contrôles ont diminué de 4% en 2016 en un an mais le taux de redressement est passé de 87% à 89% ;
  • l’administration se concentre sur les redressements les plus « profitables », un élément important quand seulement 50% en moyenne des sommes redressées sont finalement récupérées ;
Sans surprise, le secteur du bâtiment représente à lui seul plus de la moitié des fraudes constatées. 
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Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
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Avec du recul : peut-être faudrait-il aussi se demander pourquoi les entreprises fraudent ?
Sanctionner le travail dissimulé est une nécessité indiscutable. En ne payant pas les cotisations sociales dues, les entreprises fraudeuses coûtent à la société car elles reportent sur les entreprises en règle un coût social plus important. La société toute entière souffre d’un manque à gagner que les contrôles essayent de compenser.
Mais au-delà de ce phénomène, nous ne devons pas nous exonérer de chercher à comprendre les racines du mal, les raisons qui poussent les fraudeurs à ne pas déclarer leurs employés.
La première d’entre elles est évidemment le coût du travail qui n’a globalement pas cessé d’augmenter en France ces dernières années. Depuis le début de la décennie actuelle, il est raisonnable de penser que la France est proche du point d’inflexion de la courbe de Laffer. Quand la fiscalité semble devenir injuste (dans le sens de non justifiée), le degré d’acceptation de celle-ci diminue et l’incitation à la payer également.
La seconde a été rendue célèbre par l’éphémère ministre socialiste Thomas Thévenoud diagnostiqué pour « phobie administrative ». La France est un pays de paperasse qui aime notamment collectionner les lignes incompréhensibles sur les feuilles de paie. Il suffit de regarder les formulaires de déclaration d’impôt sur le revenu pour achever de s’en convaincre.
En somme, moins on s’attaquera à ces deux vrais sujets, plus nous pourrons continuer à nous gausser d’avoir découvert des fraudeurs. Mais plus nous omettrons d’aider la vie des centaines de milliers d’entreprises, comme la nôtre, qui elles ne fraudent pas, ne demandent qu’à se développer et trainent les deux boulets susmentionnés à leurs pieds.

La fraude représente la moitié du verre fiscal, la partie vide. Si on ne s’occupe pas de ceux qui payent, on en oublie l’autre moitié : celle qui trouve que la coupe est pleine.

La citation du jour 
 " Le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver."
Henri Salvador, Auteur-compositeur-interprète
337,6 milliards €
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#Quoi de neuf Twitter ?

26/4/2017

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Le chiffre du jour 
A combien s'élève le chiffre d'affaires de Twitter au premier trimestre 2017 ? 
Que se passe t'il aujourd'hui ?
Twitter a publié aujourd’hui ses résultats financiers pour le premier trimestre de l’année 2017. Twitter fournit un service permettant de poster des messages de 140 caractères maximum visibles – si on le souhaite – par toute personne se rendant sur notre page ou suivant nos publications appelées tweets. Les résultats sont ressortis fortement supérieurs aux estimations des analystes financiers. L’action s’envole de près de 10% en Bourse.

Qu'est-ce que ça veut dire ?
En dépit de sa notoriété, Twitter souffre d’un problème majeur de croissance, depuis plusieurs années, aux deux niveaux qui comptent : utilisateurs actifs et revenus. Le premier entraîne généralement de fil en aiguille le second. Twitter vit principalement de la publicité même s’il développe de plus en plus la commercialisation de données anonymisées sur les utilisateurs. Il en ressort principalement trois bonnes et une inquiétante nouvelle pour le groupe.
Les bonnes :
  • le nombre total d’utilisateurs et la proportion d’utilisateurs actifs ont augmenté sans discontinuer depuis un an atteignant respectivement 328 millions et 14% ;
  • la perte trimestrielle a baissé de plus de 100 millions de dollars par rapport au dernier trimestre 2016 à -62 millions de dollars ;
L’inquiétant : le chiffre d’affaires a baissé de 8% en rythme annuel
Les analystes financiers s’attendaient à des résultats bien pires. Lorsque les résultats surprennent positivement, il n’est pas rare que le cours de Bourse de la société concernée s’envole car les investisseurs considèrent avoir sous-estimé la société.


Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
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Avec du recul : quand les start-ups perdent de l’argent, il faut au moins qu’elles enregistrent de la croissance
Nous en parlions dans une précédente InvestiNews, l’une des composantes de la valeur d’une société est sa base de clients ou d’utilisateurs quand celle-ci vit de la publicité.
Dans les premières années de développement d’une start-up, celles-ci enregistrent très souvent des pertes compte tenu des investissements massifs réalisés pour grossir en taille et conquérir des marchés. Les levées de fonds – appelées rounds – servent justement à financer ces pertes et développements. A chaque round, la valeur de la société augmente normalement. Arrivée à une certaine taille, celle-ci vaut parfois plus d’un milliard de dollars, on parle alors de licorne – unicorn en anglais.
C’est souvent à ce niveau-là que ces jeunes sociétés devenues grandes s’introduisent en Bourse. Cela permet aux investisseurs existants de vendre facilement tout ou partie de leurs titres et à de nouveaux d’acheter des actions sur le marché. En outre, les investisseurs attendent alors de la société qu’elles enregistrent des profits compte tenu de sa maturité.
Quand les licornes n’ont pas encore atteint l’équilibre financier, les investisseurs voudront au moins voir que leur croissance continue, c’est le pendant. Soit elles gagnent de l’argent, soit au moins leur valeur s’accroit parce qu’elles ont plus d’activité et d’utilisateurs.
C’est le stade que Twitter n’arrivait désespérément pas à atteindre. Les utilisateurs n’augmentaient quasiment plus, les revenus non plus et les pertes tendaient à se creuser. En gros, le scénario noir. La publication d’aujourd’hui rassure donc et indique un changement de tendance.
Actuellement, la licorne qui fait beaucoup parler d’elle dans ce domaine et dont on ne compte plus le nombre de levées de fonds pour éponger les pertes est… UBER. En dépit de sa valorisation proche des 70 milliards de dollars, la société a renoncé à s’introduire en Bourse compte tenu de ses pertes abyssales et de la frilosité des investisseurs alors même que la croissance de l’activité se tasse.

Une preuve de plus qu’à défaut de gagner de l’argent, les start-ups ou licornes sont condamnées à grossir pour survivre.
La citation du jour 
" Rendez chaque détail parfait et limitez le nombre de détails pour parfaire."
Jack Dorsey, Co-fondateur et co-créateur de Twitter 
548 millions de $
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Le commerce ne vend plus...

25/4/2017

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Le chiffre du jour 
De combien de points de vente dispose le Groupe Casino ? 
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Que se passe t'il aujourd'hui ?
La notation de la dette du groupe Casino a été abaissée hier soir par l’agence Fitch de BBB à BB+ faisant passer la société dans la catégorie des investissements spéculatifs. Depuis plusieurs années, le groupe de distribution français est plombé par une lourde dette, un niveau d’activité morose et des conditions économiques difficiles dans certains pays où le groupe est présent, au Brésil et en Colombie notamment.

Qu'est-ce que ça veut dire ?
Les grandes sociétés, et en particulier les sociétés cotées, se financent parfois en empruntant de l’argent aux investisseurs sur les marchés financiers. Ceux-ci achètent ce que l’on appelle des obligations, c’est-à-dire un titre financier matérialisant la dette de l’entreprise auprès des investisseurs. Pour inciter les investisseurs à prêter de l’argent, les entreprises payent des agences de notation pour évaluer leur situation financière, ce que l’on appelle aussi la qualité de crédit. Les Etats font également l’objet de notations par ces mêmes agences. Les notes vont de AAA, pour les meilleurs élèves, à C ou D selon les agences de notation pour les sociétés ou Etats en situation de défaut, c’est-à-dire d’incapacité à rembourser tout ou partie de leur dette.
Lorsque la situation d’une société ou d’un Etat s’améliore ou se détériore, les agences remontent ou abaissent la note en expliquant pourquoi et indique si la perspective d’évolution est stable, positive ou négative.
Dans le cas de Casino, c’est donc un mauvais signe pour les investisseurs et reflète un risque accru de difficulté à rembourser les dettes.


Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : le secteur de la distribution va très mal et ça n’est que le début
Internet rebat les cartes de la distribution. Autrefois cantonnée à des secteurs très précis, la vente en ligne ou e-commerce est désormais présente sur tous les segments du commerce. Meilleure expérience utilisateur, plus grand choix, aucune attente, le e-commerce grignote d’année en année d’énormes parts de marché au commerce physique. Et la montée en puissance du mobile dans la navigation Internet accentue encore ce phénomène.
Ce que nous racontons ici ne sont pas juste des généralités.
Aux Etats-Unis, toujours en avance sur les tendances économiques, le rythme de fermeture de magasins physiques en 2017 est le plus élevé depuis 20 ans et plus élevé même qu’en 2008, année de la plus grave crise économique et financière depuis 1929.
Aux Etats-Unis toujours, Amazon.com a capté 53% de la croissance du e-commerce en 2016. Oui, un seul site a représenté à lui seul plus de la moitié de la croissance du commerce en ligne.
Aux Etats-Unis encore, déjà 14 chaînes de distribution ont annoncé leur mise en faillite en 2017 soit presque autant que pour toute l’année 2016.
D’un côté, l’exponentielle croissance du e-commerce et, de l’autre, la multiplication du nombre de centres commerciaux ont contribué à la création d’une bulle sur l’immobilier commercial qui est en train d’éclater aux Etats-Unis.
Rapporté à un groupe de distribution comme Casino, celui-ci souffre ainsi notamment de la désaffection des clients pour ces magasins où il faut encore faire la queue à la caisse et qui ne se sont pas réinventés.
Là encore, c’est peut-être d’Amazon que viendra le changement. En décembre 2016, le groupe américain a lancé son premier magasin physique sans caisse enregistreuse et donc… sans queue pour payer !
Un premier pas vers un renouveau du commerce physique ?


La citation du jour 
"C'est toujours le bon moment pour innover"
Jeff Bezos, PDG d'Amazon
15 300 
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Si les marchés votaient...

24/4/2017

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​Le chiffre du jour 
A combien s'élève la dette de l'État français en février 2017 ? 
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Que se passe t'il aujourd'hui ?
Les marchés européens ont enregistré de très fortes hausses aujourd’hui après l’arrivée en tête du premier tour de l’élection présidentielle d’Emmanuel Macron face à Marine le Pen. Le risque de remise en cause profonde de la présence de la France au sein de l’Union Européenne et de l’euro s’éloigne avec la forte probabilité de victoire d’Emmanuel Macron au deuxième tour, dans 14 jours.

Qu'est-ce que ça veut dire ?
Le CAC 40, l’indice de référence du marché Actions parisien qui reflète la performance des 40 plus grandes sociétés les plus liquides de la Bourse de Paris, a enregistré aujourd’hui une hausse de plus de 4%. Les autres marchés européens de référence ont tous enregistré des performances oscillant de 1,2% à près de 5%.
Le programme de Marine le Pen et notamment son volet économique, globalement protectionniste et fiscalement défavorable aux entreprises, fait peur aux investisseurs français et étrangers. Nombre d’entre eux avaient veillé à réduire leur exposition, c’est-à-dire à se désinvestir en partie, au marché français voire européen dans l’attente des résultats. Avec un second tour Macron – Le Pen, le « risque » d’une victoire de Marine le Pen s’envole et les marchés font de même.


Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : en dépit de ce que veulent bien croire nombre de politiques, les marchés financiers peuvent influer sur les politiques économiques
L’argent des grands investisseurs, ceux que l’on appelle les investisseurs institutionnels à savoir les assureurs, les fonds d’investissement et les établissements bancaires notamment, sont libres de circuler d’un pays ou d’un marché à un autre.
En cela, les marchés financiers représentent un contre-pouvoir puissant pour sanctionner les gouvernants ayant des politiques économiques inadaptées à la situation.
L’un des exemples les plus connus est celui de l’investisseur milliardaire hongro-américain George Soros connu pour avoir « fait sauter la banque d’Angleterre » en 1992. A cette époque, compte tenu de la piètre situation économique de l’Angleterre et de sa participation au Système Monétaire Européen (SME), il anticipe une chute de la livre sterling et une sortie de celle-ci du SME. Il vend alors à découvert 10 milliards de livres sterling – c’est-à-dire qu’il vend des livres sans les avoir en s’engageant à les racheter plus tard en tablant sur le fait qu’entre-temps la livre aura baissé par rapport aux autres devises.
Jackpot ! Le jour même, face à la pression vendeuse sur la livre, la Banque d’Angleterre dut sortir la livre du SME, la devise perdant jusqu’à 15% dans la journée.
De nos jours, une telle spéculation sur la devise d’un pays développé est peu probable compte tenu de la taille des économies mais les investisseurs disposent d’autres leviers de pression et notamment les taux d’intérêt.
Avant le premier tour de l’élection présidentielle, les taux d’intérêt de la dette de la France étaient très fortement montés notamment par rapport à notre partenaire allemand face aux anticipations de victoire du Front National. Le taux de la dette française sur 10 ans avait dépassé ponctuellement 1,1% par an. Depuis, avec le résultat d’Emmanuel Macron, le taux est retombé aujourd’hui à 0,789% / an sur 10 ans.
Il est trop tôt pour dire qu’Emmanuel Macron sera élu au soir du second tour – et pour lui pour crier victoire en dépit de sa fête d’hier soir – mais une chose est certaine : les marchés votent Macron.

La citation du jour
"La politique de la France ne se fait pas à la corbeille." 
Charles de Gaulle, Homme d'État

1 651 milliards
fin février 2017
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