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Un jeu à somme nulle

22/1/2018

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Que se passe t-il aujourd'hui ? 
Le royaume d'Arabie Saoudite devrait récupérer plus de 100 milliards de dollars des arrestations surprises massives de saoudiens fortunés en novembre dernier. Il y a près de trois mois maintenant, le prince héritier Mohammed bin Salman a lancé une lutte féroce contre la corruption qui gangrènerait le pays. D'un coup, 200 des plus grandes fortunes du pays avaient alors été " emprisonnés " au Ritz de Riyad, la capitale du royaume.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Une fois arrêtés, les prisonniers se voyant confrontés aux preuves à charge contre eux avaient alors le choix entre payer pour solder l'affaire ou négocier au risque de finir au tribunal. Déjà 90 suspects ont préféré payer pour éviter toute condamnation et sortir au plus vite de cette très désagréable situation.

La plupart des amendes dépasserait le milliard de dollars. Un homme d'affaires en vue comme le prince Alwaleed, notamment connu pour avoir investi dans Twitter ou Citigroup, négocierait une amende de 6 milliards de dollars, le tiers de sa fortune déclarée.

Au-delà d'une vague d'assainissement de l'économie locale, cette mesure a eu deux effets : révéler aux yeux du monde l'ampleur des fortunes ignorées en Arabie Saoudite d'une part et renflouer les caisses du royaume exsangue après cinq années de déficit à des niveaux très importants.

L'expression " faire payer les riches " prend ici tout son sens.

Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : l'Arabie Saoudite est en train de normaliser son économie
Qu'un pays comme l'Arabie Saoudite, mondialement connu pour son pétrole, affiche plus de 50 milliards de dollars de déficit annuel peut vous paraître anecdotique. Après tout, la France aura en 2017 un déficit budgétaire d'environ 81 milliards de dollars.

La différence réside dans le fait que le déficit saoudien représente 8% de son PIB, contre moins de 3% en France, sans compter le fait que le pétrole représente encore plus de 50% des recettes de l'Etat.

Les faiblesses de l'économie saoudienne ? le prince héritier Mohammed bin Salman s'efforce sans cesse de les résorber.
L'économie locale a longtemps vécu d'un train de vie subventionné grâce aux revenus du pétrole et d'une quasi-inexistence de taxes en dehors du secteur pétrolier et gazier. Incroyable mais vrai, il n'y a pas d'impôt sur le revenu, évidemment pas d'impôt sur la fortune et la TVA devrait (enfin) faire son apparition cette année. Ne nous emballons pas, elle ne devrait être que de 5%.
Dès lors, il est très difficile de savoir où et quelle est véritablement la richesse du pays. Et certains des prisonniers ayant payé des amendes d'un milliard de dollars n'avaient jamais été catégorisé comme milliardaire auparavant.

Les recettes non pétrolières ne représentaient en 2017 que près de 50 milliards de dollars alors que l'Etat dépense plus de 150 milliards par an. Celui-ci doit donc à la fois apprendre à limiter ces dépenses et augmenter la diversification de ces revenus.
C'est pourquoi il a déjà activement réduit les subventions sur le prix de l'essence, de l'électricité et de l'eau et promeut à son rythme l'égalité hommes-femmes.

On ne le mesure peut-être pas bien depuis la France mais c'est une véritable révolution culturelle là-bas. A tel point que les mécontents de ces mesures qui ont été récemment arrêtés pour avoir manifesté sans autorisation comptaient parmi les princes les plus fortunés du pays. Certains vous diront que l'on ne devient pas riche en dépensant…

Avec les plus de 100 milliards d'amendes que le royaume saoudien est en train de récupérer, celui-ci s'achète donc à bon compte du temps supplémentaire pour réformer son économie. Avec plus de 80 milliards de déficit en 2016 et plus de 50 milliards en 2017, ces amendes ne compensent même pas deux années de déficit mais elles n'en constituent pas moins une source de revenus appréciable au moment où l'économie saoudienne est annoncée en récession pour 2018 et où l'augmentation des taxes devrait peser sur l'économie locale.

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Ah Mex alors !

19/1/2018

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Que se passe t'il aujourd'hui ?
Le groupe American Express, mondialement connu pour les cartes de crédit qu’il émet sans pour autant être un établissement bancaire, a annoncé hier aux Etats-Unis ses premières pertes trimestrielles depuis 26 ans. Dans le même temps, le groupe a revu ses objectifs de résultats pour 2018 et a annoncé suspendre au moins pour les six prochains mois tout rachat de ses propres actions. Cela a constitué un petit coup de massue pour les investisseurs.
 
Qu'est-ce que ça veut dire ?
American Express, plus communément appelé AmEx par les connaisseurs, a comme spécialité la distribution de cartes de crédit co-brandées, qui vient de l’anglais brand pour marques en français, c’est-à-dire distribuées en partenariat avec un autre groupe ayant une activité généralement non financière. Le partenariat de référence en France est par exemple avec Air France.
 
L’usage de ces cartes qui ne sont pas liées à un compte bancaire en particulier mais fonctionnent par prélèvement mensuel peut être gratuit ou payant et déclenche normalement des avantages chez un ou plusieurs partenaires liés au co-branding en question. En France, vos dépenses en AmEx Air France vous rapporteront des miles vous permettant éventuellement d’acheter des billets d’avion gratuitement chez Air France et ses partenaires.
 
Tout cela est très beau et sympa du point de vue des clients mais cela a un coût et il ne cesse de progresser. Bloomberg a ainsi analysé que le coût de ces rewards (bonus) avait atteint près de 2 milliards de dollars au 4ème trimestre 2017, un plus haut depuis 7 ans.
 
 
Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : la fidélité, ça coûte (très) cher
Quand on aime, on ne compte pas, je sais… J’en connais au moins une qui y croit encore ;-)
En attendant, AmEx a eu un réveil un peu brutal en se rendant compte des limites de son système. Certes, les pertes sont également liées aux réformes fiscales rentrant en vigueur actuellement aux Etats-Unis mais celles-ci n’expliquent pas tout.
 
Non seulement AmEx dépense de plus en plus pour fidéliser ses clients actifs en lui reversant toutes formes de bonus et avantages qui ont un coût mais en lus, l’année 2018-2019 sera aux Etats-Unis une période intense de renégociations d’accord de cobranding de cartes de crédit. On estime en effet à près de 42 milliards de dollars la valeur totale des accords qui seront amenés à renégociation. Pour AmEx, c’est une opportunité de gagner des parts de marché mais c’est aussi éventuellement des sacrifices commerciaux à faire en plus. L’avenir nous le dira.
 
Fidéliser les clients est une chose, fidéliser les actionnaires en est une autre. Et pour cela, les dirigeants d’AmEx comme beaucoup de dirigeants de sociétés cotées aux Etats-Unis avaient mis en place depuis un certain temps un programme de rachat de leurs propres actions AmEx pour « créer de la valeur pour les actionnaires », ce fameux argument passe-partout qui va bien. Si vous aussi vous vous demandez si les rachats d’actions par les sociétés cotées créent vraiment de la valeur pour les actionnaires, je ne peux que vous inviter à télécharger gratuitement le livre que j’ai écrit sur le sujet ici.
 
Le fait est que l’argent consacré à racheter des actions a probablement manqué à AmEx pour développer de nouveaux produits ou services, innover et se démarquer encore plus de ses concurrents. De fil en aiguille, alors que la concurrence s’annonce très forte les deux prochaines années, AmEx apparaît relativement affaibli, comme pris la main dans le pot de miel à devoir arrêter d’utiliser sa trésorerie dans des activités ne finançant pas le développement pour améliorer sa structure de capital et se redonner les moyens de financer son développement.
 
La fidélité, plus que jamais oui, mais ça a un prix.

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On va faire court (terme)

18/1/2018

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Que se passe t-il aujourd'hui ? 
C’est l’histoire d’un changement comptable qui va bouleverser le fonctionnement des sociétés cotées détenant des participations boursières, c’est-à-dire des actions d’autres sociétés. Les sociétés vont devoir refléter à chaque publication de leurs résultats trimestriels l’évolution de la valeur des titres qu’elles détiennent quand bien même celles-ci n’auraient pas vendu lesdits titres. Précédemment, les sociétés maintenaient la valeur historique d’achat des titres et ne matérialisaient les gains/pertes qu’en cas de cession.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Cette nouvelle ne vous empêchera pas de dormir ce soir, moi non plusd’ailleurs, mais des investisseurs à succès comme Warren Buffet ont qualifié ce changement de « cauchemar ». A priori, il ne le vit pas bien.

Concrètement, l’organisation Financial Accounting Standards Board, qui définit des normes comptables qui ont vocation à devenir un cadre suivi par les sociétés cotées de différents pays, a décidé en 2016 de différents changements comptables dont celui évoqué ci-dessus.

Pour les sociétés dites holding qui ont comme spécialité d’investir dans des sociétés sur le long terme, cela va impacter très fortement, positivement ou négativement, leurs résultats financiers au gré des fluctuations des cours boursiers. On peut douter de la pertinence d’une telle mesure quand les sociétés concernées ne cèdent pas les titres réévalués. Garder la valeur historique avait un caractère assez conservateur.

Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : pourquoi le court terme n’est pas sain en Bourse
La raison pour laquelle Warren Buffett fait des cauchemars en pensant à cette réforme comptable tient au fait que cet investisseur à succès met en œuvre une approche long (voire très long) terme. Il a d’ailleurs fondamentalement raison, c’est comme ça qu’il a créé sa fortune.

Une telle mesure comptable va inciter les investisseurs à être rivé sur les résultats trimestriels pour observer les variations à la hausse ou à la baisse des portefeuilles boursiers des sociétés. Plutôt que de développer des stratégiesd’investissement de long terme sereinement, les dirigeants des holdings cotées disposant de portefeuilles boursiers conséquents vont voir la publication de leurs résultats perturber par les fluctuations boursières alors même qu’aucun titre n’a été cédé.

Est-ce que cela contribue à plus de transparence ? certainement.
Est-ce pour autant cohérent ? on pourrait en discuter longtemps mais répondre positivement est loin d’être si évident que cela.

De la même façon que le fameux proverbe « Pas vendu, pas perdu » est vrai, tant que l’on n’a pas vendu, on n’a pas non plus la certitude d’avoir enregistré un gain. Cette mesure est d’ailleurs susceptible d’après certains de provoquer des variations autour des jours de fin de trimestre, certains dirigeants pouvant être éventuellement tentés d’ajuster leurs portefeuilles de participations selon les mouvements boursiers, ce qu’il ne faisait pas forcément autant auparavant.

Cette réforme s’ancre dans une tendance, tout aussi déplorable que durable, de suivi de la gestion des entreprises de plus en plus orienté vers le court terme. Les publications trimestrielles des sociétés cotées, qui ne sont pas obligatoires dans la plupart des pays d’Europe mais qui le sont aux Etat-Unis, renforcent également cet effet. 

En mettant une pression continue sur les dirigeants, ceux-ci finissent souvent par être plus préoccupés de montrer des résultats rapides pour s’assurer de rester en poste plutôt que de poser les fondements solides d’une croissance soutenue et durable, ce que des investisseurs comme Warren Buffet à l’inverse soutiennent activement.

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16/1/2018

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Que se passe t-il aujourd'hui ? 
Depuis plusieurs jours maintenant, le cours du pétrole dit Brent, provenant de mer du Nord, teste le niveau de 70 dollars par baril. Le fameux or noir est à un niveau jamais vu depuis plus de deux ans. Son cours a augmenté de 50% en six mois. Comme toujours, cette nouvelle réjouit certains pays, au premier rang desquels les pays producteurs de pétrole, et va peser sur l’économie d’autres comme la France par exemple.

Qu'est ce que ça veut dire ?
On finit par bien la connaître cette fameuse loi de l’offre et de la demande. On la connaît tellement bien même que parfois on aimerait bien qu’elle ne marche pas , surtout quand on fait son plein à la pompe.

Un baril à 70 dollars, c’est pour un pays comme la France la quasi-garantie de voir la croissance du Produit Intérieur Brut ralentie. Les produits liés au pétrole représentent à peu près 5% de nos dépenses annuelles. Une forte hausse comme celle de ces derniers mois pèse donc évidemment dans la capacité des ménages à consommer.

Il ne vous aura pas échappé en plus que la France ne produit que très (très) peu de pétrole, cette situation aggrave donc très vite notre balance commerciale, c’est-à-dire la différence entre nos exportations et nos importations.

Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : mais qui réussit à influer sur le cours du pétrole ?
Les acteurs en présence sur le marché du pétrole sont bien distincts selon que l’on se place du côté de l’offre ou du côté de la demande.

Du côté de la demande, c’est d’abord le consommateur final, particulier ou entreprise, qui d’une façon ou d’une autre contribue à créer de la demande en pétrole. L’amélioration de la performance énergétique de nombreux pays n’a pas suffi à compenser l’augmentation de la demande de pétrole venant notamment des pays émergents. Par définition, pour quelques décennies encore probablement, quand l’économie se porte bien, la consommationd’énergies fossiles est en hausse. Autour de cette demande structurelle, les investisseurs et purs spéculateurs évoluent évidemment mais il n’est pas évident de conclure qu’ils sont à l’origine de hausses ou baisses sur ces marchés.

Du côté de l’offre, le pétrole ne dissimule que péniblement les tensions géopolitiques en cours entre différents groupes de pays. D’abord, les pays membres du cartel du pétrole, l’OPEP qui ne représente plus que 40% de la production mondiale, et les autres pays. Par définition, les non-membres ne sont pas engagés par les décisions de l’OPEP et mettent en œuvre leur propre stratégie de production perturbant d’autant l’efficacité des décisions de l’OPEP. Mais au sein même de l’OPEP, des tensions très fortes existent entre le monde sunnite, Arabie Saoudite en tête, et le monde chiite, Iran en tête, notamment. Avec les troubles qui ont ponctué la fin d’année en Iran, la dictature religieuse est bien tentée de ne pas respecter ses quotas de production pour vendre plus et donc gagner plus. De son côté, la Russie, traditionnel allié de l’Iran, semble plutôt jouer le jeu préférant gagner de l’argent grâce à l’effet prix (hausse du prix) que grâce à l’effet volume (hausse de la production).

En mars prochain, les pays de l’OPEP devront renégocier entre eux leurs quotas de production. Il n’est pas certain que l’impulsion haussière soit alors maintenue si certains pays se laissent tenter par la facilité de produire plus pour gagner plus tout de suite.

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On lâche du lest

15/1/2018

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Que se passe t-il aujourd'hui ? 
Le roi du Maroc est toujours au pouvoir et pourtant le pays va connaître une petite révolution économique aujourd’hui. Le dirham, la monnaie nationale, va désormais pouvoir fluctuer dans une bande de plus (+) ou moins (-) 2,5% par rapport au cours de référence, fixé par la banque centrale nationale, du panier de devises composé à60% de l’euro et à 40% du dollar. Objectif affiché : attirer les investisseurs et faciliter le développement de l’économie.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Les pays dits émergents, dont le niveau de vie des habitants est inférieur à celui des pays dits développés, cherchent généralement à protéger leurs économies des cycles mondiaux. Pour ce faire, il n’est pas rare que ces pays encadrent la possibilité de changer la monnaie locale, que ce soit en quantité de monnaie échangée ou en valeur, c’est-à-dire sur le cours d’échange. 

Comme on a eu l’occasion de le voir la semaine dernière, ces mesures visent notamment à s’assurer que l’inflation reste modérée et que l’économie locale demeure en bonne santé et éventuellement compétitive par rapport au reste du monde. Quand une économie croit de manière régulière et durable, à l’instar de celle du Maroc, il est courant que ces contraintes de change soient progressivement allégées pour s’ouvrir aux investisseurs étrangers et faciliter les échanges internationaux.

Pourquoi devrais-je y prêter attention ?
Avec du recul : le Maroc, l’un des lions d’Afrique
C’est un qualificatif encore peu connu du grand public. Les économies nationales les plus solides d’Afrique sont généralement appelées « Lions » par référence aux « Tigres » (Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Vietnam et Philippines) et « Dragons » (Corée du Sud, Hong Kong, Singapour, Taïwan) asiatiques.

La liste de ces Lions varie selon les études mais inclue généralement l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Egypte, le Maroc et parfois la Tunisie, l’Angola et l’Algérie.
La taille globale de l’économie n’est pas le seul critère pris en compte. Le dynamisme de celles-ci et leur capacité à devenir des moteurs dudéveloppement continental le sont également.

Si le royaume du Maroc est si bien passé au travers du Printemps arabe de 2011, c’est notamment parce que le royaume cherche depuis longtemps àdévelopper l’économie locale. Il n’est pas facile d’en dire autant de l’Algérie du mort-vivant Bouteflika et de la Tunisie post-Ben Ali. 

Le Maroc développe une politique attractive pour les sociétés étrangères et les investisseurs et cela se reflète dans les indicateurs nationaux. L’inflation est proche des niveaux européens. La croissance est en revanche beaucoup plus soutenue, régulièrement supérieure à 4%. L’endettement public est beaucoup plus faible que les standards européens avec un niveau d’environ 30%/35% du PIB. Ainsi, la dette souveraine marocaine est notée par les agences de notation de bonne qualité, ce qui contribue encore un peu plus à crédibiliser la politique économique locale.

Le pays dispose également de ressources importantes en matières premières et notamment en phosphate mais également en charbon, plomb, argent et zinc. Enfin, la place boursière marocaine est l’une des plus importantes du continent et de l’ensemble des pays arabes, un élément contribuant également à l’attractivité du pays pour les grands groupes internationaux.

Conscient de son emplacement géographique stratégique, le Maroc s’implique de plus en plus sur le continent africain depuis plusieurs années. Cette politique diplomatique lui permet également de pousser ses pions économiques. Les bonnes perspectives économiques du pays justifient donc bien aujourd’hui de lâcher un peu de lest sur la rigueur du contrôle des changes.

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